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| INTRIGUE 2.0 : RAFLE DE LA MILICE [07 Mars 2100] | |
| | Auteur | Message |
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Cassandra Jones Psychopathe à mi-temps
Messages : 76 Date d'inscription : 02/07/2008
Feuille de personnage Situation: Renseigements: Humeur: Excellente!
| Sujet: INTRIGUE 2.0 : RAFLE DE LA MILICE [07 Mars 2100] Dim 16 Sep - 23:53 | |
| COMMISSARIAT CENTRAL L'heure était enfin arrivée pour la Milice de venger l'affront de la Cible envers l'Impératrice Suprême et son Empire. Aaron Livingstone avait fait une déclaration officielle plus tôt dans la journée et il avait été clair quand aux conséquences qui allaient s'abattre sur les citoyens, surtout sur ceux qui ne coopéreraient pas. Dans son bureau du Commissariat Central, Cassandra Jones se préparait mentalement à motiver ses troupes pour ce qui s'annonçait comme la plus grande nuit de répression que la capitale ait jamais connue. Toute la journée s'était concentrée autour de cet évènement et de sa préparation, mettant les Hommes en Rouge et les dirigeants hauts placés dans un état d'ébullition et de tension que personne ne pouvait éviter depuis les premières lueurs de l'aube. La jeune femme, fraîchement nommée à son poste voyait là l'occasion de faire ses preuves et elle savait que si elle ne frappait pas fort ce soir, s'il y avait un quelconque manquement de discipline ou de loyauté au sein de ses hommes, ce serait elle qui en payerait les conséquences. Autant dire que la détermination se lisait sur son visage en cet instant et qu'elle était parée à affronter les prochaines heures qui s'annonçaient particulièrement intenses. Elle n'avait eu de cesse de donner des ordres et de coordonner les différents plans d'actions à travers la ville. Personne n'allait être épargné, pas même les quartiers chics et huppés du centre, bien que les Miliciens seraient vraisemblablement plus charmants et courtois que lors des interventions dans les bas-fonds. Qu'un seul civil regarde l'un de ses hommes de travers et il serait directement envoyé dans les sous-sols du Commissariat pour un long séjour dans une cellule, sans assurance de revoir la lumière du jour.
A présent que l'heure approchait, l'effervescence s'était muée en une attente silencieuse et lourde. L'air dans les couloirs paraissait se raréfier, tout le monde affichait un regard sombre et avide qui ne pouvait signifier qu'une chose : les Hommes en Rouge étaient prêts à faire couler du sang, autant qu'il en faudrait pour satisfaire leur Cheffe et son désir de vengeance. Les ordres étaient simples, ils se devaient de chercher le moindre indice sur la disparition de Violet Livingstone, c'était la priorité absolue à l'heure actuelle. Non seulement ils se devaient, en tant que serviteur de l'Impératrice, de la protéger elle et sa famille, ce qui signifiait ramener l'adolescente au plus vite au Palais, mais de plus c'était le moyen idéal pour capturer des rebelles et faire un exemple. Il s'agissait aussi de cela, de montrer que l'Empire n'était pas faible, qu'il n'était pas à genoux et à l'agonie contrairement à ce que voulait faire croire les terroristes de la Cible. Ils avaient voulu le décapiter avec ces explosions, mais il était clair qu'ils avaient manqué leur coup et qu'ils allaient en subir les conséquences.
Se levant avec raideur, Cassy jeta un dernier coup d'œil à son reflet dans le miroir, lui sourit, puis redevint impassible et froide avant de sortir de son bureau et de remonter dans le hall d'entrée du Commissariat. Elle s'apprêtait à faire un bref discours devant ses hommes et ses femmes qui portaient l'uniforme rouge avec fierté. Elle n'allait pas leur rappeler leur mission, cela avait été explicitement fait pour chaque division et chaque quartier durant la journée. Non, elle voulait les motiver comme jamais et leur insuffler la détermination qui l'animait. Rien ni personne ne devait se mettre en travers de leur route cette nuit et il était important que toute cette opération porte ces fruits. Hors de question de revenir bredouille de cette rafle. Leur avenir personnel et surtout celui de l'Empire, en dépendait. Elle était donc prête, alors qu'elle demandait le silence en faisant face ses hommes, à ressortir ce discours qu'elle avait tant répété durant les derniers jours et qui, elle l'espérait, aurait sur eux les effets escomptés.
- Vous savez pourquoi vous êtes réunis ici ce soir. Si vous êtes encore aptes à porter ces couleurs, c'est que vous avez été jugés comme étant loyaux envers Son Altesse l'Impératrice Suprême et la nation qu'elle a construite et élevée au rang d'Empire tout au long des dernières années. Après ces attentats monstrueux qui ont touchés la capitale de plein fouet, il était évident qu'une purge était attendue. D'abord dans nos rangs... Elle lança un regard noir à la ronde, comme si elle mettait au défi quiconque de se montrer déloyal à ce moment précis. ...et maintenant au sein de la population civile. Vous connaissez tous votre rôle, tenez-vous y et ne laissez personne passer entre les mailles du filet. Elle fit une pause dans son discours et fixa intensément la foule qui buvait littéralement ses paroles, son souffle s'accélérant doucement à mesure que l'adrénaline commençait à envahir son corps. Demain, les yeux du monde entier seront rivés sur Hegemony et contempleront notre travail avec admiration et révérence. Ils sauront alors que l'on ne peut attaquer l'Empire en toute impunité ! Sa voix se faisait de plus en plus forte et ses yeux d'un bleu azur étincelaient littéralement. Il est de votre devoir de montrer l'exemple et de faire de tout votre possible pour protéger votre pays ! Ces agissements sont inacceptables ! La situation est grave et il est de votre devoir de faire en sorte qu'elle s'arrange. Vous êtes le dernier rempart contre ces criminels ! Et nous ne pouvons tolérer un tel affront envers notre gouvernement ! Nous allons traquer ces vermines sans foi ni loi et les écraser, les faire demander pardon avant de les amener devant le peloton d'exécution ! Alors ce soir, soyez braves, soyez courageux, soyez loyaux et n'oubliez jamais pour qui vous vous êtes engagés ! Pour Joane Livingstone ! Sa voix s'était transformée en grondement et, sans qu'elle ne s'en rende compte, son corps tremblait d'excitation, ses yeux contemplant la foule rassemblée en rangs serrés devant elle et qui scandait à présent ses dernières paroles. Elle avait réussi à leur transmettre sa rage contre les rebelles et à leur faire comprendre que, quoiqu'il arrive, ils se devaient de faire des prisonniers. Sur un geste de Jones, les chefs d'équipe rassemblèrent leur hommes et se dispersèrent en patrouilles ordonnées. La jeune femme quand à elle rejoignit l'une des unités et monta à l'avant d'un 4x4 aux vitres blindées qui se dirigeait à toute vitesse vers l'un des quartiers les plus dangereux de la ville. Ce n'était pas là un hasard, sa destination avait été mûrement réfléchie afin de lui permettre d'embarquer un maximum de criminels sans avoir à faire une quelconque distinction. Pas que ce soit habituellement son genre, elle n'avait aucun soucis à tuer des innocents, mais au moins elle était sûre et certaine de tomber sur des personnes qui avaient le plus de chance, selon elle, d'appartenir à la Cible. Et puis cela lui semblait des mois depuis sa dernière intervention sur le terrain et elle devait avouer qu'elle était impatiente d'y retourner et d'en découdre personnellement avec les menteurs vicieux qui se cachaient dans l'ombre. Plus ils seraient réticents à les suivre, plus elle pourrait passer sa haine des résistants sur eux et plus elle y prendrait du plaisir. Son corps était à présent totalement aux aguets et lorsqu'ils arrivèrent à destination et descendirent de la voiture, la lueur sadique de son regard ne pouvait laisser aucun doute sur ses intentions. Il n'y aurait pas de survivants sur son chemin, pas cette nuit, l'enjeu était bien trop important.
Sans aucun ménagement, elle hurla des ordres à la ronde et s'engouffra avec quelques hommes dans l'un des immeubles délabrés qui les entouraient, leur faisant signe de nettoyer les étages un à un et le plus vite possible. Les directives étaient simples : s'ils ne trouvaient rien d'intéressant, qu'ils continuent, mais si un crétin s'opposait à eux, qu'ils l'abattent. Toute personne leur apparaissant comme louche était envoyée dans le panier à salade pour interrogatoire musclé et torture dans les sous-sols du Commissariat Central. Le tri se faisait à la tête du client et l'unique certitude était que personne ne serait épargné. Déjà les cris et les coups de feu se faisaient entendre, amenant sur le visage de Cassandra un large sourire et une lueur de démente dans ses yeux. D'un simple coup de pied, elle défonça une porte et se retrouva face à un couple de camés qui ne paraissait pas comprendre la gravité de la situation. Elle envoya un coup de pied dans les dents à l'homme avant d'écraser la tête de la femme contre une commode, annonçant ainsi la couleur. Les pauvres bougres n'étaient pas en état de réagir, mais une lueur au fin fond de leur cerveau leur disait que tout ceci n'était pas un mauvais rêve. Après les avoir battus jusqu'à ce qu'ils ne tiennent plus debout, Jones laissa exploser sa rage et leur colla une balle en plein cœur, coupant ainsi court à leurs supplications. Elle ressortit de l'appartement d'un pas lent et regarda sa montre. 23h35. Ils étaient là depuis cinq minutes et déjà l'odeur du sang les enveloppait comme s'ils s'étaient tout à coup retrouvés dans un abattoir. | |
| | | Selena Visconti
Messages : 81 Date d'inscription : 14/01/2011
Feuille de personnage Situation: Correcte, merci. Renseigements: Humeur: Sanglante.
| Sujet: Re: INTRIGUE 2.0 : RAFLE DE LA MILICE [07 Mars 2100] Mer 26 Sep - 16:26 | |
| Cassandra Jones était définitivement fait d'un autre bois que Richard Demierre. C'est ce que je pensais depuis le début, depuis que je l'avais rencontré il y avait de ça quelques années maintenant. Nous n'avions jamais été de grandes amies. De toute façon, dans la Milice, on ne se lie pas, si on a autre chose qu'un artichaut défraichi à la place du cerveau. Avec les rebelles qui rôdent, n'importe quel milicien pouvait disparaître laissant femme/mari et enfant. C'est pour ça que je ne me liais avec personne, que j'étais seule et sans relations. Enfin, ça aurait été pour ça si toutefois j'avais pu me lier à une tierce personne. Un Visconti reste silencieux dans l'ombre de celui qu'il protège, sans vague, sans relations. Une machine à tuer prête à tout pour protéger son employeur. Elle avait fait du chemin depuis son entrée dans la Milice, beaucoup plus que moi. Je m'en fichais, avancement signifiait tâche bureaucratiques, et je préferais mille fois être sur le terrain. Mon grade de Sergent me convenait à merveille. Jamais je n'avais voulu aller plus loin que ça, et je ressentais toujours la même étincelle au fond de mon estomac, l'étincelle d'excitation du chasseur qui va traquer sa proie.
Ce soir, j'allais être servie. Tous les coups étaient permis. Je traquerais en masse. Je débusquerais ces rebelles, non pas moi, mais la chasseuse au sein de notre groupe. Nous étions une unité, nous étions la cohésion, nous étions Un et nous gagnerions. C'était ce que le discours d'encouragement (?) de la Cheffe de la Milice nous disais clairement, c'était ce que nous ressentions tous au fond de nous. L'envie de chasser, de dératiser cette ville, d'en faire un endroit meilleur. Pour ma part, c'était la chasse plus que les motivations qui me faisait sourire, les yeux brillants d'impatience. Aujourd'hui, je portais l'uniforme masculins, comme la plupart de mes collègues (si l'on exceptait les plus coquettes... celles qui mourraient en premier.) Le tailleur couleur sang est réservé aux séances de tortures. Sur le terrain, je préfère les pantalons larges.
Bien évidemment, je me rangeais aux côtés de Cassandra Jones. Elle me fascinait, et si je ne souhaitais aucune promotions, l'envie de briller devant elle me tiraillait. Bien évidemment. Je serais irréprochable. Le véhicule qui l'amenait dans les quartiers dangereux m'y menait aussi. Ses instructions m'auraient arrachés un sourire carnassier, si je n'étais pas déjà toute dévouée a ma tâche, subjuguée par cette voix en moi qui me criait que la délivrance était proche. J'allais pouvoir faire souffrir, ce soir, je serais rassasiée. Je montais en courant au quatrième et dernier étage de l'immeuble. Les trop zélés s'étaient précipités sur les premières portes, ils ne trouveraient que des couples avec femme et enfant. La vermine se terrait sous les toits ou dans les sous sols. Il y en aurait plus pour moi.
L'arme au poings, je défonçais une porte d'un coup d'épaule. Je trouvais un homme d'un certain âge, seul, terré dans un coin de l'appartement, tremblant de tous ses membres, croyant voir sa mort arrivée... Eh bien, tout dépendrait d'elle. Je vidais les tiroirs, ouvrait les portes des placards à la volée, renversait les sacs. Rien d'intéressant, et mon regard était habitué aux fouilles de la sorte. L'homme s'était pissé dessus. Avec un regard dégoûté, je sortis, mes cheveux volants derrière moi. Deux portes encore. Déjà, les premières exécutions. Trop pressés. La seconde porte donnait sur un appartement vide, l'air déserté. Le lit était froid, les meubles rares et délabrés. Quelques vêtement féminins dans un placard dans lequel se tissait une toile d'araignée. La précédente propriétaire avait dû être exécutée... Ou avait fui. Soupçons qui se confirma quand je découvris une cache sous une latte de parquet, contenant deux HK USP Standard, un stock de munitions, et des licences appartenant à des collègues miliciens dont les corps avaient été retrouvés baignant dans une flaque de sang. La flamme dans mes yeux s'intensifia, et je regrettais que la sale engeance qui avait habité ici ne s'y soit pas trouvé quand j'avais défoncé sa porte d'entrée. Mes yeux vérifièrent le nom sur la sonnette : Emily Stone, si tu es vivante, tu vas prier pour ne plus l'être avant que je te retrouve. Dans l'immédiat, la traque devait continuer.
J'eus plus de chance avec la troisième porte. Le couple qui occupait le deux pièce semblait préparé à mon intrusion et, soit implication contre le régime, soit stupidité, eurent l'idée de résister. La femme était plaquée contre le mur, mais son regard derrière moi trahi son mari, qui se tenait près à me planter avec un couteau de cuisine. J'esquivais, et d'un mouvement leste, me retournait pour saisir la vermine à la gorge, pointant mon arme sur sa gonzesse. Je proposais très calmement à tout le monde de revenir à la raison. L'homme paraissait agressé par le fait que je menace sa... bien aimée, je suppose. Il essaya de la défendre, ce fut là son erreur. Le coup partit alors que je le regardais dans les yeux. J'entendis plus que je ne vis la femme glisser le long du mur, laissant une traînée sanguinolente. J'avais appris à briser les plus coriaces en menaçants ceux qui leurs sont proches. C'était la seule façon de les blesser réellement. Cet homme devrait vivre avec la mort de sa femme sur la conscience... pendant le peu de temps ou il vivrait encore. Il hurla son prénom, que je ne pris même pas la peine d'écouter, et se jeta sur moi. Ma main se renfermant sur sa gorge comme un étau sur sa gorge le stoppa net. La prise était d'acier, le visage de marbre, les yeux de métal en fusion. L'air se raréfiait dans sa gorge, et il lâcha son arme. Je lui passais les menottes et le poussais dans les escaliers pour le faire redescendre.
Cette exécution n'avait fait qu'entamer mon appétit, et la traque commençait à peine. J'avais hâte que la chasse continue. Hâte de faire couler le sang, hâte de débusquer ces rats dans les trous ou ils se cachaient, hâte de faire ressortir le côté noir de la Madonne. | |
| | | Gabriel Emerson Veut être le parrain de sa futur nièce !
Messages : 376 Date d'inscription : 09/02/2010 Localisation : Hegemony
Feuille de personnage Situation: Double-jeu Renseigements: Humeur: Tourmenté
| Sujet: Re: INTRIGUE 2.0 : RAFLE DE LA MILICE [07 Mars 2100] Lun 17 Fév - 16:32 | |
| Là où on se fait taper dessus Ses muscles commençaient déjà à s'ankyloser. Malgré l'adrénaline et la pression qui pesait sur les épaules de l'infiltré, la rossée que lui avait administrée Red lui laissait dans la chaire des contractures. Ses mains sur le volant étaient douloureuses et sur les jointures de ses doigts, la peau était gonflée et rouge. De temps à autre, il jetait un coup d’œil dans le rétroviseur intérieur pour y observer sa pommette tuméfiée ainsi que la petite ouverture qui la tailladait et par laquelle s’échappaient une goutte de sang aussi écarlate que son uniforme. Merde, heureusement qu'il avait de quoi justifier ça... Bien que réchapper au massacre de la patrouille qu'il avait été chargé de rejoindre pouvait tout aussi bien le mettre de nouveau dans une position douteuse... Au moins, il portait sur lui des signes visibles de lutte qui pèserait en sa faveur, sans compter le sang dont il était couvert et qui ne tranchait que trop peu sur le rouge de sa tenue réglementaire. Lorsque Red et son étrange acolyte avaient foutu le camp, il avait, avant de remonter en voiture, hésité l'espace d'un instant à se tirer une balle dans la jambe pour se donner plus de crédit. Mais les enjeux étaient trop importants pour que ce soit le moment de sauver sa couverture au prix d'une hémorragie : on aurait besoin de lui au commissariat dans un camp comme dans l'autre.
Il était donc remonté dans le véhicule aux couleurs de l'Empire. La voix distordue par la transmission radio diffusait toujours ses informations alors qu'il allumait le contact et reprenait sa route. Déjà, elle ordonnait le rapatriement des suspects au QG central tandis qu'un nombre considérable de patrouilles étaient sommées de rester la nuit entière à sillonner la capitale. Il apprit également que l'escadron d'élite avait été déployé dans la zone de massacre au moment même où Emerson croisait une demi-douzaine de vans blindés, noirs qui se déversait dans le district. Il espérait silencieusement que la mercenaire et son complice inconnu aurait la présence d'esprit de ne pas aller se frotter à ce détachement d'hommes sur-entraînés. On l'informa également que les cadavres de miliciens avait arrêtés de se joindre à ceux de leur victimes et que la traque des terroristes avaient méticuleusement commencée. Sa mâchoire se crispa alors qu'une sensation étrange l'avait pris aux tripes. Siobhàn avait pris des risques inconsidérés qu'il imaginait mal commandé par les têtes de la rébellion...
Gabriel filait à toute allure à travers la ville presque déserte, chassant de son esprit l'assassine à la chevelure flamboyante. Il devait lui faire confiance pour se tirer toute seule d'affaire... Maintenant qu'il retournait vers le centre, ses pensées se focalisait de nouveau sur tous les hommes et les femmes qui avaient été arrêté en cette nuit de rafle. A deux jeunes femmes plus particulièrement. En soit, ils étaient plus chanceux que toutes ces âmes restées dans le caniveaux, à baigner dans la mare de leur propre sang ou celui de leur famille.... du moins, pour le moment... A mesure que les rues défilaient, les stigmates du raid s'amenuisait. Certes, les véhicules de la Milice et ses hommes vêtus de pourpre étaient partout, mais ce n'était rien comparé à l'horreur des quartiers pauvres.
Il avait laissé le 4*4 en travers du trottoir face au commissariat, en était descendu avant de jeter les clés à un pauvre quidam, simple milicien, dans un ordre tacite d'aller le ranger au parking. Dans geste preste et discret, il avait ensuite arraché de sur ses épaules les deux galons qui n'avaient officiellement rien à y faire, les fourrant dans sa poche. L'endroit était en proie à une agitation sans pareille. Chacun était affairé, une suite de fourgon défilaient devant l'immeuble dans l'attente de pouvoir décharger sa ribambelle de suspects. Les gradés aboyaient leur ordres, les larbins obéissaient. Il monta quatre à quatre les escaliers de pierre qui conduisait à l'entrée de la vielle bâtisse en brique et en pierre de taille qui servait de QG à la Milice Impériale. Il devait aller faire son rapport de patrouille... puis essayer de parler à Jones. Sur le chemin du retour, il avait reçu un SMS. Il savait maintenant parfaitement ce qu'il avait à faire. Il aurait donné cher pour aller voir s'il ne trouvait pas les compagnes de ses amis dans les geôles infectes des sous-sol, mais il devait préparer autre choses de l'intérieur et il n'aurait probablement pas le temps d'intercéder en quoi que ce soit dans leur sort. | |
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