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| Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] | |
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Auteur | Message |
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Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Mer 8 Juil - 1:11 | |
| Atmosphère plus qu'étouffante!A peine avait-il mis le pied dehors, que De Guise apprécia comme il se devait de sentir l'air frais sur son visage, il était resté quelques instants devant les immenses portes du palais à humer l'air tranquillement, remontant le col de sa veste sur son écharpe, pour se protéger un peu mieux du froid, il ne tenait pas non plus à tomber malade maintenant. Bien évidement, quand un ministre décidait de faire un petit tour, il était automatiquement suivit par un ou plusieurs gardes du corps. Luc n'en avait que deux, un nommé par ses soins, un homme en qui il avait totalement confiance et l'autre que Joane lui avait mis sur le dos, assurément plus pour le surveiller lui qu'assurer sa sécurité... mais le contraire aurait été étonnant!
De toute façon, il avait donné ses ordres et les deux gorilles étaient habitués maintenant depuis un moment à marcher bien en arrière ou en avant de l'homme, lui laissant son espace vital et gare au premier qui l'inquiéterait alors que rien de dangereux n'était au final signalé à l'horizon. Il tenait à sa tranquillité d'esprit et se disait que les gens avaient bien assez peur de lui pour lui foutre la paix, seul quelques rebelles un peu suicidaires tenteraient une approche, mais ils n'arriveraient pas très loin, vu les hommes entraînés qui lui servait de protecteurs.
Bref, c'était d'un pas décidé qu'il était sortit de la voiture qui l'avait conduit au centre de la ville, il avait besoin de se mêler un peu au "commun des mortels" parfois, ça lui ramenait totalement les pieds sur terre et il oubliait pour un temps l'atmosphère plus qu'oppressante du château et vu ce qu’il venait de vivre, il en avait sérieusement besoin. Les mains encrées au fond de ses poches, il observait la vie autour de lui, certes, la nuit commençait à tomber et il y avait moins de peuple dans les rues, surtout à cause du couvre-feu qui ne tarderait pas, pourtant... on pouvait toujours croiser quelques personnes fort charmantes qui n'hésitaient pas à tenter d'accoler notre homme tout en promettant des choses dont il n'avait pas besoin pour le moment, après tout il en sortait.
Non, il voulait juste pouvoir penser à autre chose, tout en observant distraitement les vitrines des magasins qui s'offraient à son regard, presque absent en fait, il avait mit son cerveau sur off,laissant le soin à ses deux gardiens d'être aux aguets pour lui, mauvaise idée peut-être... | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Mer 8 Juil - 22:38 | |
| [Julianne Cherring]
Julianne avait passé une journée on ne peut plus riche en rebondissement, et depuis la veille avec la nuit mouvementée passée avec Evan, tout c’était enchaîné très vite, trop vite. Elle n’avait toujours pas de nouvelle de son ami journaliste et elle avait eu des affaires urgentes à régler ; comme trouver des brèches à exploité le jour de la Grande Parade et pour l’instant ils ramaient un peu. Il fallait absolument qu’ils agissent ce jour là, mais pour l’instant l’affaire était compromise. La rebelle avait eu depuis longtemps sa petite idée pour obtenir plus d’informations, elle visait plusieurs personnes, dont deux en particulier, une qui baignait dans le milieu des médias et qu’elle détestait passablement, j’ai nommé le présentateur célébrèrent adulé par toute une population : Noah Ward. Et l’autre était directement au courant puisqu’il occupait une place importante au gouvernement, et pas des moindres dans cette histoire : Luc De Guise, ministre de la communication, qui devait probablement s’occuper de toute la diffusion de l’évènement.
La résistante avait donc passé l’après-midi aux côtés du journaliste qu’elle devait probablement haïr le plus et qui figurait également sur sa liste noir des personnes détestables de l’Empire. Il avait passé un sale quart d’heure, même plus, mais au final n’avait rien craché, Ju lui avait laissé quelques contusions et vilain bleu, mais il n’était pas non plus aux portes de la mort, même si leur petit entretient n’avait pas tourné au mieux...
Bref, il était temps de passé au plan B, un peu plus compliqué que le plan A, plus laborieux et qui demandait beaucoup plus de moyens. Julianne avait alors fait mettre sous surveillance discrète et à distance le ministre de la propagande en personne. Et tous ses allés et venus entre le palais et l’extérieur. Il fallait alors trouver le moment propice, agir vite, net, sans bavure... Julianne avait cogité sur ce plan depuis des lustres, elle avait rapidement mit Evan au courant, mais elle ne se doutait pas qu’elle devrait agir sans lui pour le moment. Ils avaient un contact qui possédait un van à disposition H 24, et quatre hommes sur le coup près à agir au moindre signale de la jeune femme, sans compter les armes...
La miss savait que c’était un brin risqué, De Guise ne sortait jamais accompagner de deux gorilles qui était là pour le protégé de se genre de plan, mais heureusement pour eux, il semblait que le ministre aimait avoir de l’espace... mais tout de même.
Julianne était au QG lorsqu’on l’appela sur son portable, c’était un des hommes sur le coup, elle savait alors qu’ils avaient une opportunité, elle ne pouvait se permettre d’attendre un autre moment, même si elle aurait bien voulu passer une soirée pas trop mouvementé.
[PNJ]
Un mot avait suffit.
Dans la rue ou marchait l’homme un fourgon noir sans plaque avait démarré, il avançait à une allure soutenue mais pas suffisamment élevée pour éveiller l’attention. Les gardes du corps marchaient à l’avant, parfait. Un peu avant d’arriver à la hauteur de l’homme la portière coulissante c’était ouverte, le van avait alors viré violemment juste devant le ministre et alors que le conducteur bien entrainé commençait déjà la manœuvre pour faire un demi tour, deux autres, cagoulés, avait saisit De Guise sans vraiment trop de problème pour le faire monter de force à l’intérieur. Le van était repartit en sens inverse à tombeau ouvert sous une pluie de projectiles, trop tard, le van tournait déjà à un coin de rue.
A l’intérieur, à peine l’homme avait été enfourné, il avait été asséné un bout coup sur la tête pour lui faire perdre connaissance, on lui avait placé un sac en toile noir sur la tête et entravé ses poignets à grand renfort d’adhésif. Il avait été alors placé dans un coin du fourgon sous la vigilance d’un quatrième homme largement armé. Même si celui-ci n’avait pas ordre de tuer, il avait néanmoins le droit de tirer en signe de dissuasion.
Il y avait un bout de chemin à faire et la fourgonnette n’avait pas ralentis. Entre temps il avait fallut faire un arrêt pour changer de véhicule, histoire de brouiller les pistes. Le van noir avait été envoyé à l’autre bout de la ville, rempli de marchandise.
Un camion bleu marine s’était alors stationné devant une vieille église abandonnée en périphérie de la ville. Il fallait attendre un nouveau signal. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Mer 8 Juil - 23:25 | |
| En effet, ça avait été une mauvaise idée de donner sa confiance à ses gardiens, puisque ce qui arriva par la suite, prouvait bien qu'on ne pouvait au final compter que sur soi-même! Toujours les mains dans les poches, De Guise avait reprit sa marche après s'être arrêté devant une vitrine et c'était le regard planté sur le sol qui défilait sous ses pieds, qu'il marchait à l'arrache, sans trop savoir où ses pas le mèneraient, mais ce n'était pas vraiment cela qui lui importait, non il était perdu dans des considérations autres et de prendre l'air lui faisait du bien. Ses deux hommes ouvraient la marche devant, il se sentait donc plutôt tranquille.
Pourtant, ça ne dura que quelques instants, puisqu'il releva la tête au moment ou le bruit d'un véhicule roulant à vive allure s'arrêta devant lui, oh put***! Pas besoin de plus pour comprendre la suite des événements et ce qui allait se passer pour lui s'il ne tentait pas d'échapper aux 4 bras qui se tendaient vers lui pour l'attraper. Mais l'homme ne fût pas assez rapidement pour tourner les talons et il sentit qu'on le chopait par les bras pour le tirer à l'intérieur du van', chose qu'il ne semblait pas apprécier à sa juste valeur puisqu'il ne laissa pas une seconde de répit à ses kidnappeurs en se débattant comme un Diable, mais à peine sa tête était entrée dans le compartiment sombre, qu'une forte douleur le mis KO.
Luc avait reprit conscience sans vraiment trop savoir quand et tentant de retrouver dans sa mémoire à court terme ce qu'il c'était passé pour qu'il ait droit à un mal de crâne comme cela, il sentit alors que sa tête était posée contre du métal dur et que ça bougeait, enfin que quelques secondes avant que tout ne s'arrête et il se souvint alors qu'il était dans de beaux draps, pour ne pas changer. Ouvrant doucement les yeux, il ne vit rien et comprit bien vite que sa tête devait être dans un sac, sentant le tissu frottant contre son visage. Il inspira longuement, tout en tentant de bouger les mains mais elles étaient fermement accrochée dans son dos, il fit une moue de mécontentement.
- Vous ne savez pas dans quel pétrin vous venez de vous mettre... alors que sa voix était froide et qu'il tentait de distinguer une ombre face à lui, autant ne pas perdre de suite la face, mais il n'avait pas réellement besoin de se demander ce qu'on lui voudrait... ça devait arriver un jour cette affaire et il semblait que c'était en train d'être le cas, super... journée de m*****! | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Jeu 9 Juil - 0:03 | |
| [PNJ]
Si l’homme avait bien essayé de se débattre à sa monté dans le van il avait rapidement été maitrisé par deux des hommes, ils n’eurent pas grand-chose à faire pendant le voyage vu que De Guise avait été suffisamment sonné pour rester inconscient tout le trajet. L’un des résistants du petit groupe avait tout de même vérifié son poult, ils auraient eu l’air malin avec un ministre mort sur les bras... Mais non, c’était bon.
Ils venaient à peine de stopper le véhicule qu’une voix s’éleva du sac. Les hommes restèrent silencieux si ce n’est que l’un laissa s’échapper un rire guttural tandis que les autres réprimaient des petits sourires cyniques. Évidement qu’ils allaient être dans le pétrin, mais ils avaient l’habitude et suffisamment de foi en eux et en leur idéaux pour ne pas avoir ni peur, ni de problème de conscience. L’un, qui aurait pu être le leader du petit groupe, finit tout de même par prendre la parole, à sa voix il pouvait très bien s’agir de quelqu’un d’une trentaine d’année :
-Vous feriez mieux de garder votre salive pour tout à l’heure, et ne vous inquiétez pas pour nous.
Les deux autres également à l’arrière du fourgon s’échangèrent un nouveau regard amusé, seul le conducteur toujours au volant n’avait rien dit, même pas réagis, il attendait le signal. Lorsque son portable bipa trois fois il sut que c’était bon. Il redémarra l’engin qui resta à une allure réduite, faisant quelques manœuvres. Les trois comparses à l’arrière échangèrent quelques paroles brèves à voix basse et préparèrent leurs armes.
Deux se dévouèrent pour faire relever De Guise et une fois que celui-ci fut mis sur ses jambes le troisième lui colla son arme dans le dos entre les côtes. Il sembla tout de même bon d’ajouter :
-Je pense que c’est suffisamment dissuasif mais je précise quand même qu’il vaudrait mieux que tu ne tentes rien... ça vaut mieux... vraiment...
Au fond, il ne cherchait pas à lui faire de mal, du moins pour l’instant, alors autant ne pas l’amocher tout de suite. Le plus grand des trois kidnappeurs avait ouvert la porte latéral et était sorti, l’air à l’intérieur de l’église, qui d’ailleurs était tellement en piteuse état qu’on avait du mal à s’imaginer à quoi avait pu ressembler l’aménagement autrefois, paraissait encore plus froid qu’à l’extérieur.
Ils firent descendre l’homme politique, avant de le guider parmi ce qui avait été jadis une nef. Il fallait monter des escaliers et une fois arrivée à destinations les hommes placèrent leur colis sur une chaise assez précaire. Deux des gus redescendirent pendant qu’un restait surveiller Luc. Les deux autres partaient faire les guets. Le chauffeur lui était reparti.
Il ne restait plus qu’à attendre la’ patronne’. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Jeu 9 Juil - 0:37 | |
| Il les faisait rire... c'était nouveau ça. Un peu trop sur d'eux ces hommes ou totalement suicidaire et réellement inconscient de ce qui leur pesait sur les épaules... mais Luc n'était pas non plus dans la meilleure des situations, il savait parfaitement que ces gens auraient besoin de lui pour une affaire ou une autre, non ce qu'il craignait déjà plus c'était Joane, s'il devait s'en sortir vivant... elle risquait bien de s'assurer de sa fidélité dans ce qu'il c'était passé. Il en serait presque à appréhender son prochain face à face avec l'Impératrice, plutôt qu'à ses kidnappeurs, ça annonçait quelque chose d'intéressant pour la suite. Mais si un gus avait rit, Luc ne manqua pas de ricaner à la réponse à sa remarque.
- Ca serait vous donner bien trop d'importance que de m'inquiéter pour vos têtes... non je lançais juste un constat, messieurs.
Le van' se remit alors en marche, faisant froncer les sourcils au ministre, le fait de ne rien voir pouvait l'inquiéter aussi un minimum, entendant bien qu'on murmurait près de lui, sans pouvoir en saisir les subtilités, un peu frustrant. Le véhicule s'immobilisa à nouveau et il sentit des mains se placer sous ses bras pour l'aider à se lever, enfin pour le tirer pour qu'il se lève, car il fallait bien avouer qu'il n'y mettait absolument pas du sien, un peu comme avec l'Impératrice quoi, c'était rarement dans ses habitudes de répondre positivement à la force. Il sentit néanmoins le canon de l'arme qu'on lui collait dans le dos et une sueur froide traversa son échine, c'était bien loin d'être agréable ce genre de truc.
- Contrairement à d'autres, je suis loin d'être suicidaire. Et con, aurait-il pu rajouter, mais De Guise garda au final cette fin de phrase pour lui même, pour l'instant. En tous les cas, ça voulait bien dire qu'il n'était pas prêt à leur faire faux-bons de suite. Il faudrait pour cela qu'il ait une très bonne occasion et n'étant plus un jeune de 20 ans, il aurait assurément du mal à semer ses poursuivants qui semblaient être encore dans la fleur de l'âge, en tous les cas, celui qui lui parlait.
L'homme suivit donc les kidnappeurs, ne faisant pas très confiance au chemin qu'on lui faisait emprunter et emmerdait d'ailleurs un peu les autres à prendre son temps, il avait d'ailleurs senti que l'un d'entre eux, d'énervement assurément, l'avait chopé par l'arrière du col pour l'obliger à avancer coute que coute. Aucune patience ces jeunes, mais bon, il obtempéra, de toute façon, il ne pouvait pas grand chose d'autre, puis s'assit sur la chaise. Enfin on l'obligea encore une fois à s'y installer, appuyant bien sur ses épaules pour faire fléchir ses genoux.
Une lumière filtrait à travers le tissu noir, il remarquait une silhouette face à lui, surement son gardien et dieu que ça caillait dans le coin! Ils étaient en sibérie ou quoi? L'avantage de son petit knock out de tout à l'heure c'est qu'au final, ça lui avait permis de se reposer sérieusement, comme s'il avait fait un somme quoi, il était donc tout à fait à l'écoute de tout ce qui allait suivre et l'esprit mis sur le mode affuté.
- Si vous me libérer dans la minute qui suit, je pourrais faire en sorte de m'en souvenir et vous sauvez la mise quand la milice mettra la main sur votre petite bande... parce que Luc ne doutait pas que c'est ce qui risquait peut-être de se produire et puis, autant tenter d'effrayer un peu la personne, voir jusqu'où allait leur fanatisme. Et s'il n'arrivait pas à tirer quelque chose de ce gus, il tenterait assurément avec un autre. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Jeu 9 Juil - 1:01 | |
| [PNJ]
Il ne fallut pas longtemps à De Guise pour reprendre la parole une fois que les autres avaient quittés la pièce et que le préposé à la surveillance du détenu soit seul. Il était peut-être le plus jeune, mais il n’était pas stupide. Il avait écouté sans rien dire la proposition du ministre. Non, il n’avait pas peur de la milice, ni de la mort d’ailleurs, il savait parfaitement ce qu’il devait faire au cas où il était pris et il était persuadé qu’il n’hésiterait pas. Il s’était souvent posé la question de comment procédé et il avait finit par conclure qu’il se tirerait une balle dans la bouche, rapide et mortel à tout les coups. Depuis ce jour il ne dormait plus sans arme chargée à porté de main.
Bref, il s’agissait d’un jeune homme vaillant et courageux, d’ex Roumanie à la base, qui avait quitté sa campagne pauvre pour venir sur la capitale, là, très vite, pour s’en sortir il avait du recourir au marché noir, et voilà ce qu’il était advenu de lui de fil en aiguille. Il aimait l’idée d’être utile à une cause qui lui semblait juste. Il n’était pas bien méchant à la base, mais il avait apprit certaine règle de survit. Il avait donc répondu pas bien méchamment mais d’une voix ferme, tinté d’un accent de l’Est :
-Taisez-vous s’il vous plait.
Il avait resserré sa veste autour de lui, changer de pied d’appuie sur lequel reposait le poids de son corps, pourquoi n’y avait-t-il qu’une chaise, fichtre ! Et bon dieu ce qu’il caillait ! | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Jeu 9 Juil - 1:26 | |
| Hum... pas très causant le jeune qui se trouvait avec lui. Enfin, c'est ce qu'il pouvait en déduire à la voix qui venait de lui répondre, ils n'engageaient vraiment que des gamins dans cette résistance... triste pour eux. Luc savait ce qu'ils devaient endurés quand la Milice leur mettait la main dessus et ce n’était franchement pas beau à voir. Mais c'était bien de savoir que des gens s'acharnaient pour tenter de renverser le pouvoir, bien que De Guise n'y croyait que trop peu, mine de rien le pouvoir de Joane était plutôt énorme et même si une poignée d'hommes et de femmes motivés pouvaient peut-être faire la différence, ils ne feraient jamais le poids face à la force de frappe du tyran... quoique.
La tête baissée et les mains toujours dans le dos, il sentait que le froid s'immisçait gentiment dans ses habits, surtout à ne pas bouger et il voyait la légère fumée qui s'échappait de sa bouche à chaque fois qu'il respirait, super... avec un peu de chance, quand ces mecs décideraient de lui enlever cette satanée cagoule, son bouc aurait quelques glaçons collés dessus et le morceau de tissus serait à moitié gelé. De quoi avoir un peu plus froid et se manger une crève. Merci les gars! Il faisait bouger ses doigts de pied dans ses chaussures, juste pour éviter de totalement gelé sur place.
- Vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas? Ca s'entend à votre accent... enfin lui aussi en avait un, très léger, mais assurément, son anglais n'était pas british. Ca ne vous manque pas? Votre chez vous j'entends... moi parfois... Il lui avait demandé de se taire? Ah? Bon et alors?
Ca lui rappelait son temps passé au Canada en compagnie de son ami qui au final était arrivé à la tête du pays, ils avaient suivi quelques "cours" pour ce genre de situation et on leur avait toujours dit de tenter le dialogue avec les "criminels", on arrivait toujours à en rallier un à sa cause, si on s'y prenait bien. Et vu que Kane et lui étaient du genre à être beaux parleurs quand ils s'y mettaient, ils s'étaient toujours demandé comment ils s'en sortiraient... c'était le moment de tenter. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Jeu 9 Juil - 1:50 | |
| [PNJ]
Apparemment l’homme n’avait pas vraiment envie de se taire, et le jeune homme chargé de le surveiller n’avait pas vraiment l’habitude des prises d’otages ni se savait vraiment si prendre avec l’homme sur la chaise. Il lui parlait de son pays et tout ça, mais le résistant, de son prénom Boyan, (c’est bulgare mais faute de mieux, je connais pas de prénom Roumain XD) , ne répondit rien. Il regardait distraitement autour de lui. Il réfléchissait beaucoup et regrettait qu’on ne lui en ait pas dit un peu plus sur ce qu’il devait faire dans ce genre de cas. Ca devait couler de source, mais pas tant en fait, du moins, pas pour lui.
Et puis il soupira :
-Peu importe, et s’était vrai, taisez-vous.
Il n’avait pas l’intention d’en venir au moins pour arriver à ça, mais il emploierait les menaces de le faire si De Guise continuait. Il se mit alors à tourner en rond, à faire les cents pas dans la pièce, pour se réchauffer et s’occuper aussi. C’est dingue comment il pouvait s’emmerder pour le coup, enfin il n’avait pas à ce plaindre, c’est sa première vraie mission importante qu’on lui confiait là !
Et puis, comme il gelait littéralement sur place il demanda à l’otage :
-Z’avez froid ?
Sans vraiment attendre de réponse il regarda autour de lui pour voir ce qu’il pourrait trouver à lui foutre sur les épaules, ça serait quand même ballot que le type meurt d’hypothermie alors qu’il en avait la charge.
Il trouva un long bout de tissu en velours, incapable de dire à quoi ça avait bien pu servir auparavant (pour lever notre ignorance il s’agissait d’une étoffe qui protégeait un harmonium). Bon il était un peu poussiéreux mais on faisait avec ce qu’on avait. Il vint alors poser l’étoffe sur les épaules de l’homme :
-Bien là ? | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Jeu 9 Juil - 18:47 | |
| Un léger sourire amer traversa son visage à la réponse du résistant, décidément, il n'était pas causant celui-ci! Il continuait même à lui demander de se taire, mais Luc n'y tenait pas vraiment, il avait froid et le fait de parler lui faisait penser à autre chose, tandis qu'il continuait gentiment à tenter de détendre ses liens, mais le scotch de carrossier, c'était une vraie plaie à se débarrasser quand y avait au moins 5 tours des poignets qui avait été fait.
- Pourquoi? Vous avez peur de me parler?
Il l'entendait marcher et le voyait aussi d'ailleurs, il semblait aussi avoir froid, non mais quelle idée de l'amener dans un endroit aussi pourri... vu son rang, ils auraient au moins pu choisir un meilleur endroit. Enfin, il ne fallait pas trop en demander aussi. Le jeune s'inquiéta alors de savoir s'il pouvait bien avoir froid, ce n’était pas trop tôt!
- Absolument pas, j'ai l'impression de me faire une cure de Thalasso... répondit-il plus que cyniquement. Il n'avait pas pu s'en empêcher, c'était bien le genre de question qui appelait des réponses pareilles, non? Mais à peine avait-il fini, qu'il sentit qu'on lui mettait quelque chose d'un peu lourd et épais sur les épaules, ça lui permettrait de garder un peu de chaleur, c'était donc mieux que rien pour l'instant.
- Mieux... mais je ne dis pas non à une bouillote, une tasse de thé et pourquoi pas m'enlever cette cagoule qui me dérange et va finir par rendre ma respiration un peu difficile... je garderais les yeux fermés... promis.
Enfin, pas dit que sa parole soit à croire. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Ven 10 Juil - 0:40 | |
| [PNJ]
Le jeune résistant avait voulu faire la sourde oreille aux différentes remarques largement tintées de cynisme de son captif mais au final il n’avait pu s’empêcher de répondre à la première remarque de l’homme :
-Peur ? Non... mais je suis pas stupide...
En effet, personne n’avait besoin de savoir d’où il était, bien que les étrangers étaient fréquent dans la capital, il n’allait tout de même pas donner à cet homme un moyen de l’identifier par la suite, où même pire, le retrouver !
Il voulait faire comprendre à De Guise que son petit jeu ne risquait pas de prendre, d’ailleurs il regrettait déjà d’avoir ouvert la bouche et même de lui avait filé de quoi se réchauffer, car voilà qu’il se mettait à parler de plus belle.
D’ailleurs le petit discours ironique du ministre n’eu que pour effet sur le jeune homme de le rendre encore un peu plus nerveux. Voilà qu’il lui demandait de lui retirer le sac qu’il avait sur la tête en lui faisant une promesse plus que douteuse. Boyan laissa s’échapper un petit rire nerveux, et puis quoi encore, s’il voulait se faire descendre par les autres, la patronne notamment, il avait bien intérêt à faire une connerie pareille :
-Vous devriez vous contenter de vous tenir tranquille, fit simplement remarquer le rebelle.
A même instant la porte de la pièce s’ouvrit, il s’agissait d’un des comparses qui avait participé à l’enlèvement. Il regarda le jeunot avec un œil sévère par-dessous sa cagoule :
-Qu’est-ce tu fous ? Tu fais la conversation avec les otages toi maintenant ? Demanda-t-il sur un ton un peu bourru. Il contourna lourdement la chaise pour se placer derrière celle-ci avant de donner un coup de pieds dedans, ce qui eut pour effet de secouer le pauvre homme assis dessus.
-Il te fait des misères c’est ça ? Continua-t-il toujours en s’adressant à Boyan. Pas à dire, certains résistants avait plus de ressentiment que d’autres envers les membres du gouvernement, et se maitrisaient moins aussi. Luc allait probablement regretter la simple compagnie du garçon.
-Faut pas les écouter, ils ont la langue empoisonnée, ils t’endorment avec leurs belles paroles. Il décrocha une tape derrière la tête du détenu. Hein ?
Boyan laissait faire son compagnon sans trop rien dire, même s’il n’approuvait pas spécialement ce genre de comportement, l’autre était de loin son aîné, il n’avait donc pas son mot à dire, il avait seulement rentré la tête dans les épaules et s’était allumé une cigarette. Avant que le nouvel arrivant ne reprenne d’un ton qui montrait qu’il fallait peut-être qu’il dise ce qui l’avait fait venir là à la base :
-Bon, tiens toi près, devraient plus tarder... Et puis éteint moi c’te merde ! Ordonna-t-il brutalement. Boyan s'exécuta sans broncher. Aller mon gars, on va bientôt s’occuper de toi ! Il ne pu s’empêcher un rire gras, tout en continuant de malmener physiquement De Guise. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Ven 10 Juil - 11:58 | |
| Le jeune ne voulait décidément pas lui parler, dommage, ça aurait au moins pu faire passer un peu le temps, mais la réponse qu'il lui donna, laissa De Guise silencieux. En effet, il n'était pas stupide, ça il ne pouvait pas le nier, mais s'il n'avait pas peur, c'est qu'au final, il l'était peut-être un peu, stupide donc. Ces gars ne devaient pas réellement comprendre ce qui risquait de leur tomber sur le coin de la tête si par hasard on leur mettait la main dessus. Ce n'était pas si anodin que cela, d'enlever un ministre, surtout de ce gouvernement là en particulier... la répression qui risquait de suivre cet acte ferait mal à tout le monde. Ils venaient en fait, sûrement, de donner encore un autre moyen à Joane de se montrer encore plus dur avec son peuple et d'utiliser tout ça contre les résistants, qui finiraient bien par se faire haïr du reste des gens. Pour l'instant, l'homme gardait cela pour lui, il le dirait à qui de droit, c'est à dire, à celui qui viendrait lui parler pour de bon.
De toute façon, le gamin venait juste de finir de lui dire de se contenter de se tenir tranquille, qu'un autre débarqua dans la pièce, faisant froncer les sourcils à l'homme du gouvernement. Pas à dire, il savait déjà que celui-ci l'emmerderait déjà beaucoup plus. Il sentit qu'il passait derrière lui et quand la chaise se mouva brusquement au risque de se briser, il grogna quelque peu. Le mec tentait de faire son malin, ça aussi c'était certain et quand il se prit la tape à l'arrière de la tête, il la rentra quelques secondes entre ses épaules, prit par surprise, lâchant un -humpf- quelque peu agacé.
Une moue de colère passa sur son visage et il redressa la tête, sans pour autant chercher à voir celui qui l'emmerdait, puisqu'il se trouvait derrière lui.
- Ca sent le vécu... vous seriez-vous réveillé par hasard?
Bon, il se fouttait gentiment de sa tête, mais Luc n'était toujours pas du genre à se faire marcher sur les pieds et s'il savait tenir tête à l'Impératrice, il ne changerait pas de tactique pour des ces gens-là. Malgré le fait que ce résistant, n'avait pas l'air d'avoir un quelconque problème de conscience pour lui cogner dessus... tant pis, c'était le risque à prendre. Pouvait pas faire autrement, de toutes les façons.
- Il me tarde de voir ça. Bien que le petit aperçu que j'en ai n'augure que du bon pour la suite... enfin si vous savez utiliser votre cervelle aussi bien que vos mauvaises manières et votre... brutalité. Sur un ton presque hautain, mais en tous les cas, remplit de cynisme, comme d’habitude.
Outch... oui il ferait bien de se calmer, mais le mec le chauffait aussi légèrement, les paroles faisaient toujours plus mal que les coups et ça, il c'était une leçon qu'il avait apprise depuis bien longtemps. Et qu'il aimait mettre en place à chaque fois qu'on lui offrait la possibilité. Non, il ne le ferait pas non plus le plaisir de jouer au pauvre homme totalement traumatisé par ce qu'il vivait, c'était bien mal connaître son caractère. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 2:05 | |
| Pas à dire, le nouvel arrivant n’avait pas vraiment apprécié le commentaire de leur prisonnier. Non mais il hallucinait presque, le gus était assis sur une chaise, entravé, tout juste kidnappé, et il osait encore faire son malin ? Cinq minutes encore et le rebelle le calmait ! D’ailleurs celui-ci ne resta pas sans rien dire, ni faire, mais cette fois c’était un peu plus brutale qu’un simple coup derrière le crâne. Il s’était replacé devant l’otage et l’avait saisir par le col pour lui en coller une... on pouvait toujours espérer que la cagoule amortirait le choc :
-Vous avez un problème ? Je ne crois pas que vous ayez bien compris les règles du jeu là ! Laissez-moi vous les rappeler !
Et voilà qu’il s’appliquait à secouait le pauvre ministre. Boyan voyant que ça allait dégénérer se permit d’intervenir, après tout, il avait beau être plus vieux donc au dessus dans leur hiérarchie, ils avaient des ordres et le jeune homme ne voulait pas d’ennui, il était du genre à bien faire ce qu’on lui demandait et il n’aimait que très peu les débordements surtout impromptu :
- Hey ! Calme-toi ! Tu veux qu’on ait des problèmes ? Il entendait par là ‘vis-à-vis de Ju’ parce qu’avait le gouvernement c’était certain qu’ils auraient quelques ennuis. Il ajouta : Tu devrais retourner faire le guet, je m’en occupe...
L’autre grogna avant de marmonner quelques injures puis de trainer les pieds jusque dehors. De toute façon le ministre ne perdrait rien pour attendre, il espérait d’ailleurs qu’on fasse appel à lui, il ne s’en sortirait pas indemne.
Lorsque son camarade fut dehors le jeune rebelle soupira de soulagement avant de se passer une main dans les cheveux puis de sortir une nouvelle cigarette qu’il eu du mal à allumer à cause de sa nervosité et de ses mains tremblantes. Le silence était de nouveau tombé dans la pièce. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 2:25 | |
| Le Ministre avait fait mouche sans aucun problème, faut dire que c'était aussi très facile de mettre le doigt là où ça faisait mal avec des types pareils... bon, la suite des événements étaient aussi à prévoir. A peine avait-il fini de parler que le gus venait le choper par le col pour lui foutre une beigne et didiou! Il avait frappé fort le con! De Guise avait bien sentit que le coup partit sur le haut de son arcade gauche, l'avait légèrement sonné et il du secouer un peu la tête pour remettre ses esprits en place. Faut dire que le résistant l'aidait aussi en le secouant dans tous les sens.
Le plus jeune lui permit de respirer un peu et c'est à ce moment qu'il pu sentir quelque chose de chaud et collant lui couler le long de la joue, imbibant peu à peu le tissu noir. Rah merde! Ce con lui avait pété l'arcade ou quoi?! C'était plus une affirmation qu'un doute, car la douleur ne manqua pas de venir se faire sentir elle aussi et donc, elle confirmait la première idée de Luc. Pas d'bol... bon c'était supportable, il n'allait pas se plaindre.
Non, en fait, il lâcha juste un léger rire, alors que la brute se faisait sortir.
- Qu'est-ce que je disais.
Ah bah ouais, autant le chercher jusqu'au bout et montrer qu'il était plus fort que lui, puisqu'il avait eu raison de dire ce qu'il avait dit. De Guise 1, Résistant 0. Pour le reste, si le jeune voulait s’allumer sa clope, il n’avait qu’à le faire. Quand bien même il lui en devait une, pour le fait d'avoir empêcher l'autre mec de lui faire la peau, le ministre restait pourtant des plus silencieux à ce niveau, fallait pas voir à trop en demander non plus... le syndrome de Stockholm très peu pour lui! | |
| | | Julianne Cherring Acharnée de la résistance
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 2:50 | |
| From nowhere Julianne avait fait aussi rapidement qu’elle avait pu mais elle avait pas mal de chose à régler et cela l’agaçait plus qu’autre chose lorsqu’elle savait que ses gars avaient réussit à choper le ministre de la com’, elle ne tenait plus en place. Elle s’était fait conduire jusqu’au lieu de rendez-vous. Elle avait prévenu Evan, il ne tarderait pas à arriver lui aussi. Elle avait tout d’abord refusé qu’il se pointe surtout dans l’état où il était, mais elle avait finit par céder. Après tout il était grand pour savoir ce qu’il faisait.
Elle était donc sortie de la voiture qui l’avait amené sur place, et qui repartie aussitôt d’ailleurs, et s’était introduit discrètement dans l’église, là un des résistants en guet l’avait rejoint et ils avaient fait le point rapide. Elle s’assurait que tout était ok, qu’il n’y avait pas eu d’imprévu et lorsqu’elle fut assurée que c’était le cas, elle laissa l’homme retourner à son poste et elle traversa la nef, passa le transept et bifurqua sur sa droit pour prendre un vieil escalier en bois branlant. Là elle se trouva une large mezzanine qui autrefois devait servir de balcon pour un orgue voir même un orchestre. Elle poussa alors une petite porte qui donnait sur la pièce où avait été amené leur homme.
Elle se retrouva face au gus sur la chaise et trouva également un jeune homme écrasant avec précipitation une cigarette sur le sol qui lui servait de geôlier. Elle lui fit les gros yeux mais ne dit rien. Elle reconcentra son attention sur De Guise. Elle avait du mal à s’imaginer qu’elle avait le ministre de la propagande, comme elle disait, devant elle.
Elle s’adressa directement au jeune rebelle, où du moins elle lui fit un signe de la tête, toujours sans un mot. Boyan s’exécuta alors en s’approchant de l’homme politique et le faisant lever de sa chaise. Toujours sans un mot elle lui fit signe de la suivre, elle ils conduisirent l’homme sur la mezzanine où ils pourraient faire quelques pas et marcher. Julianne n’avait pas envie d’utiliser la manière forte tout de suite sachant qui elle avait en face d’elle.
Pour finir elle montra au jeune garçon de défaire le scotch qui servait à entraver l’homme avant de lui faire signe de les laisser seul. En deux coups de ciseaux l’adhésif n’était plus, et Julianne vérifia la position de son arme coincée dans son dos. Elle prit finalement la parole :-Je suis armée, je vous conseil donc de ne rien tenter.Une fois cela dit elle retira la cagoule de l’homme qu’elle dévisagea rapidement, lui pouvait en faire de même, elle ne portait elle-même pas de cagoule pour rester anonyme. Elle fut évidement surprise de lui trouver l’arcade explosé et haussa un sourcil, elle réprima un soupire, décidément ils y en a qui allaient se faire taper sur les doigts ce soir. Bien qu’elle sache d’avance la probable réaction ou réponse de l’homme elle dit quand même :-Je m’excuse pour ça. Fit-elle en désignant du menton l’arcade de Luc. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 3:18 | |
| Luc n'eut pas le temps de se lamenter bien longtemps sur son sort, qu'une nouvelle silhouette apparu dans son champ de vision, on le fit alors se redresser avant de l'amener ailleurs, ses liens furent quand à eux coupés et il se massa doucement les poignets après avoir enlevé les bouts de scotch qui les entouraient. Alors qu'il tentait de faire passer à nouveau le sang correctement des bras à ses mains, une voix féminine ne manqua pas de le menacer directement.... encore une femme à la tête d'un groupe dans ce pays... décidément, c'était la mode tendance du moment à croire!
- Vous me prenez pour un imbécile? Répondit-il de manière simple... il n'était pas con au point de tenter quoi que ce soit de physique, pas folle la guêpe! Bien qu'il réfléchissait à un moyen de s'en sortir autrement. Quoique, utiliser la femme comme bouclier humain pour sortir vivant du coin était une possibilité à ne pas écarter, quoiqu'elle risquait de savoir se défendre. Et lui n'était de loin pas un combattant.
La cagoule fût à son tour enlevée et il put enfin voir qui se trouvait en face de sa personne, il laissa couler le sang dont un mince filet de sang lui dégoulinait jusque dans le col de son manteau, mais vu le froid ambiant, ça n'avait pas fait long feu avant que le sang ne sèche, ça avait parfois quelques avantages. Luc croisa alors les bras et contempla de toute sa hauteur la résistante, une moue traversant son visage alors qu'elle s'excusait.
- Pas autant que moi. Grogna-t-il légèrement, parce que pas à dire, ce n’était pas agréable et de toute façon, il n'allait pas se montrer des plus sympathiques, même quand on tentait d'en montrer un peu pour sa personne. Après tout, l'hypocrisie ça le connaissait bien et il lui montrerait bien vite que la flatterie, la pseudo-compassion, la gentillesse et tout le reste ne le touchait guère.
De Guise resta alors silencieux, tout en continuant à toiser, d'un regard noir, la femme face à lui de haut, hautain et digne, chose qui pouvait parfois mettre très mal à l'aise, jouant son rôle de mec haïssable à la perfection. Fallait bien avouer qu'à force, il en avait prit l'habitude et pourrait presque y prendre plaisir dans certaines circonstances. P’têtre moins dans celle-ci, mais il était bien évident qu’il ne pouvait en aucun cas se compromettre, c’était marqué définitivement sa mort et il n’y tenait pas. | |
| | | Julianne Cherring Acharnée de la résistance
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 3:30 | |
| Julianne ne répondit pas à l’homme, elle savait parfaitement passer au dessus de ce genre de remarque, et puis elle avait eu son compte dans l’après-midi, elle était rodée et extrêmement calme. Au final les deux personnes eurent tout le temps de se toiser et la rebelle ne pouvait manquer le fait que malgré la situation, plutôt en désavantage du ministre il fallait l’avouer, celui-ci gardait la tête haute et ne montrait aucun signe de faiblesse. Cherring sut aussitôt qu’elle allait devoir user de toute son ingéniosité pour obtenir ce qu’elle voulait. Parfois elle regrettait franchement de ne pas tomber sur des imbéciles... enfin ça serait trop beau.
Après qu’ils se soient regardés dans le blanc des yeux pendant quelques minutes, la jeune femme se passa une main sur les lèvres alors qu’elle réfléchissait avant de reprendre une attitude un peu plus correcte. Elle finit par prendre la parole :
-Bon, je vais en venir au fait, nous ne sommes pas la pour faire la simple conversation. Vous avez des informations qui nous intéresse et je serais tenté de vous dire qu’il voudrait mieux pour tout le monde que vous soyez coopératif car vous ne sortirait pas tant que je n’aurais pas eu ce que je veux et il serait regrettable d’employer des méthodes que je n’apprécie guère, cependant je n’hésiterais pas un instant.
Elle avait parlé d’un trin avec une assurance et une froideur extrêmement prononcé, de plus son sérieux avait de quoi prouver qu’elle ne plaisantait pas. Elle regarda de nouveau l’homme dans les yeux, elle voulait une réponse de sa part mais savait également qu’elle n’en aurait peut-être pas. A voir donc. Elle lui fit signe ensuite qu’elle allait marcher un peu, elle n’avait pas vraiment envie de mourir congelée sur place et faire quelque pas les réchaufferait. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 12:51 | |
| Le silence fut de mise pour encore quelques minutes, les deux adversaires tentant de deviner ce que l'autre pouvait bien penser, tout en l'observant dans ses moindres détails. De Guise, en effet, ne semblait pas près à faire quoi que ce soit pour montrer qu'il pouvait se sentir mal à l'aise, il ne leur ferait pas un plaisir pareil, et puis, là pour le coup, il n'avait rien à dire. Il profitait simplement d'avoir les bras croisés pour se réchauffer un peu les mains qui étaient bien les membres qui avaient le plus souffert du froid pendant sa petite attente sur la chaise.
La jeune femme face à lui prit alors la parole pour mettre les choses au clair, elle ne lui apprenait quasiment rien, il avait bien compris qu'ils avaient des questions à lui poser et qu'ils utiliseraient tous les moyens nécessaires pour les obtenir. Et vu que Luc n'était assurément pas près à vendre quoi que ce soit aux résistants... ça risquait de mal tourner pour lui.
- Vous pouvez déjà appelez votre monsieur muscle alors. Son ton était tout aussi froid que celui de la chef des rebelles, il n’avait pas bougé d’un pouce, la laissant marcher seule.
Voilà, ça c'était dit. Non il ne prenait même pas la peine de savoir ce que la Cible voulait avoir comme informations, il l'apprendrait de toutes façon bien assez tôt, et il ne parlerait pas. Elle venait de lui dire qu'il ne sortirait pas tant qu'il ne parlerait pas, pourtant, il avait un petit doute concernant la façon dont il sortirait et serait plutôt du style à se dire que ça serait les pieds devants. Peut-être un peu parano, mais quand on vivait dans un monde pareil, on ne pouvait pas faire autrement. | |
| | | Julianne Cherring Acharnée de la résistance
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 13:04 | |
| Alors que Julianne marchait seule tournant le dos à son otage et réfléchissant à comment elle allait poursuivre cette petite conversation l’homme répondit qu’il ne leur dirait rien de son plein gré. Elle fit volte face pour fixer de nouveau son regard sur le ministre. Elle fronçait les sourcils :
-Ne soyez pas stupide... je crois sincèrement que nous y gagneront sans la force...
A croire qu’ils cherchaient à rivalisé de froideur, comme si la température ambiante était déjà pas assez glacier comme ça, aucune once de chaleur ne pouvait être décelée dans la voix de la résistante, ni sur son visage d’ailleurs. Elle adoptait un air placide et se tenait fière. Tous deux savait qu’il n’avait pas intérêt à monter sa faiblesse à l’autre. La jeune femme reprit :
-Je n’ai qu’une parole, si je vous assure que rien ne vous sera fait en échange des informations que je recherche.
Et pour le coup elle était sincère en même temps l’hypocrisie ne faisait, contrairement à l’homme, pas partie de ses cartes. Et puis Cherring tenta une approche un peu différente, elle voulait tester l’homme, savoir ce qu’il pensait et comment il réagirait à ce qu’elle allait dire :
-Et puis... vous devez détester au moins autant que nous la personne qui dirige nos vies... Ca s’était dit, et la rebelle était curieuse de savoir s’il chercherait à le nier où pas, mais Ju savait de source sur que la tension qui régnait entre l’Impératrice et son ministre était bien réelle... et puis l’homme était un peu au gouvernement de force... | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 13:46 | |
| Luc la vit se retourner à la fin de sa réponse, ça n'avait eu l'air de lui plaire, mais il avait bien noté ce qu'elle lui avait dit, qu'elle n'appréciait pas ce genre de méthode, elle ferait donc tout pour le faire changer d'avis. Il n'en doutait pas et il en eut bien vite confirmation puisqu'elle lui demanda de réfléchir à ses propos tout en lui offrant une garantie de sécurité. Mais il n'y croyait absolument pas, elle pouvait bien avoir l'air des plus sincères, ça ne marchait pas avec lui. Un ricanement traversa alors ses lèvres, c'était elle qui venait de lui dire de ne pas être stupide?
- Je vous l'ai dit, ne me prenez pas pour un imbécile. Je ne crois pas à la probabilité de ressortir d'ici vivant et même si c'était le cas, il fit un petit geste de la main, c'était Joane qui ne le raterait pas. Alors autant ne pas lui donner une raison de le faire descendre dans les sous-sols. Car s'il était accusé de traîtrise et exécuté, il était bien évident que son pays ne pourrait pas déclarer la guerre à celui de l'Impératrice, car elle aurait été dans son droit. Et ça, il ne pouvait pas se le permettre, si elle devait le flinguer, autant que ce soit pour un coup de sang, qui permettrait à l'Amérique du Nord d'avoir la meilleure des excuses pour balancer des troupes armées sur le vieux continent.
L'homme arqua un sourcil à la dernière remarque de son interlocutrice, elle cherchait quoi là? A lui faire dire ce que tout le monde savait déjà? Les bras toujours croisés, il s'approcha d'un pas lent de sa personne, pour se retrouver assez proche et donc l'obliger à lever la tête pour le regarder, la faire se sentir quelque peu mal à l'aise et surtout qu'il pouvait tout à fait dominer la situation si on le cherchait un peu trop.
- Mes sentiments personnels concernant l'Impératrice, ne vous regarde pas, madame. En bon politicien, il savait aussi faire la part des choses. Croyez-vous sincèrement que je m'abaisserais à répondre à vos questions?
Elle devait bien savoir que non... ou alors c'était bien mal le connaître, elle était dans une impasse, lui aussi d'ailleurs, mais jamais il ne l'avouerait. Tant qu'il pouvait un peu gagner du temps ou trouver un moyen de s'en sortir sans presque aucun dommage, serait pas mal.
- Si cette affaire s'en arrête ici, que nous partons chacun de notre côté, je peux voir à vous oubliez... pour cette fois. Mais c'est bien tout ce que je peux faire pour vous.
Ca partait presque d'un bon sentiment tout ça! | |
| | | Julianne Cherring Acharnée de la résistance
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 16:19 | |
| Julianne resta circonspecte au fait qu’il ne croyait pas s’en sortir s’il parlait, sur que du côté de l’Impératrice aussi ils étaient loin d’être tendre, mais ça ce n’était pas sa faute. De plus, étant résistante elle voyait un peu les choses d’un autre angle, elle était d’avis que si l’homme les aidait ils auraient beaucoup plus d’impact et permettrait d’ébranler suffisamment le pouvoir pour le renverser... c’était un peu utopique il fallait l’avouer, mais on avance qu’avec l’espoir. La tout de suite elle se voyait mal lui expliquer ses convictions, le fait que dès que le gouvernement de Livingstone serait renversé eux retrouveraient leur liberté et lui retrouverait sa famille, son pays. Elle soupira.
Mais voilà qu’il se rapprochait dangereusement d’elle et vu sa taille elle se trouvait un peu ridicule à son côté. Il la toisait de haut et Julianne dut faire un gros effort pour ne pas soudainement se sentir vulnérable. Alors il avait reprit la parole et elle sut immédiatement qu’il avait posé là son dernier mot vis-à-vis du fait qu’il n’avait absolument pas l’intention de révéler quoi que se soit. Et la rebelle doutait qu’elle trouve un quelconque argument pour le faire changer d’avis... dommage elle aimait rarement faire appel à la violence.
Elle se recula d’un pas, pas qu’elle avait peur mais ce que De Guise essayait de lui faire comprendre en se tenant ainsi si près d’elle. Et voilà qu’il lui proposait de l’oublier si elle le laissait partir. Si Ju’ n’avait pas l’intention d’accéder à la requête de l’homme politique elle se demandait si c’était pur mensonge où si pour une fois il était un brin sincère sur le point. A vrai dire, il n’y avait pas pire en matière de mensonge que les hommes de son étoffe. T’en pis, la jeune femme décida de le croire pour une fois et pris la perche qu’il lui tendait :
-Non ce n’est pas tout ce que vous pouvez faire pour nous... fit-elle un peu moins froide et avec une conviction passionnée. Vous pouvez faire beaucoup plus... assura-t-elle. Vous savez des choses, vous pouvez nous aider... vous pouvez mettre fin à tout ça et... plus vite Livingstone sera tombée plus vite vous pourrez retourner parmi les vôtres.
Elle doutait de son argument mais elle ne pensait pas être sur la mauvaise voix, elle voulait vraiment retarder l’échéance du passage à tabac tout de même (XD), elle avait la conviction que sa ne serait pas nécessaire, pas avec des gens comme De Guise. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 17:05 | |
| Luc était pourtant sincère, il pouvait au moins faire cela et ça ne serait pas difficile à faire croire qu'aucuns résistants n'avaient eu la bêtise de ne pas porter une cagoule pour justement empêcher qu'il les reconnaisse. Ca leur permettrait de n'être pas inquiétés plus que cela, bien que l'homme fût tout à fait conscient qu'après une aventure pareille, les lois seraient durcies sans aucune pitié et que lui serait mis sous haute surveillance, ce qui ne l'enchantait guère plus que cela.
La jeune femme recula de quelque pas pour ne plus avoir besoin d'être sous son ombre, elle avait raison de s'éloigner après tout, tout le monde le faisait, mis à part certaines... mais l'une était plus haut placée dans la hiérarchie et avait un certain penchant de maso parfois et l'autre... bah... c'était l'autre. Il l'observa alors sans rien dire, tandis qu'elle s'emportait sur le fait que lui, ministre de la communication et par conséquent homme important de l'Empire, pouvait aider à faire tomber le tyran, à redonner au peuple sa liberté... oui oui, c'était bien beau les théories, ça marchait juste rarement en pratique. Un léger rictus, qui ressemblait fort à un sourire cynique traversa ses lèvres, ses mains se déplacèrent dans son dos, quand elle utilisa les termes "retournez chez les vôtres". Ca faisait bien longtemps que l'homme avait tiré une croix sur cela... il avait prit son parti d'accepter qu'il risquait bien de mourir sur ce continent sans pouvoir revoir le sien.
- Les visions utopiques n'ont jamais été concrétisées... j'espère que vous le savez. Ne rêvez pas trop, vous ne renverserez jamais ce pouvoir, pas tant que Livingstone tiendra les reines.. personne ne vous suivra, vous êtes bien trop peu pour réussir à faire quoi que ce soit. Il était amer, certes, mais l'optimisme ne faisait plus réellement parti de son langage depuis bien longtemps, cette femme n'était pas la première à vouloir faire tomber Joane et il en avait vu des plus coriaces se prendre un mur de béton. A votre avis, depuis que je suis entre vos mains, que se passe-t-il du côté du Palais? Hum? Autant mettre le doigt sur ce qui pourrait bien faire mal, très vite, très fort aussi.
Et puis, c'était bien optimiste de sa part de croire que ce qu'il savait pouvait faire tomber Livingstone... il doutait sérieusement de cet argument. Après tout, comme tous les autres membres de ce pseudo gouvernement, on ne lui disait que ce que l'on souhaitait qu'il sache, genre de chose qui au final, n'était peut-être pas vital pour l'Empire, après tout, il n'était que le simple ministre de la communication... | |
| | | Julianne Cherring Acharnée de la résistance
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 17:51 | |
| Bon au moins Julianne savait que l’homme, comparé à elle, avait perdu tout espoir. La jeune femme aussi était amère. Evidement qu’elle savait que leur entreprise avait très peu de chance de se concrétiser et encore moins d’aboutir, le pouvoir était toujours plus puissant et impardonnable et massacrait toujours un peu plus des leurs, mais ce qu’elle acceptait mal c’était que quelqu’un contre le pouvoir ne cherche pas à se rebelle, elle haïssait cette population de petit mouton qui avait déjà perdu tout espoir et pour garder leur petit confort et leur petite famille avait refuser de lutter.
Elle eu alors un rire sans joie lorsqu’il mentionnait le fait qu’ils étaient trop peu pour arriver à renverser la dictature, évidement qu’ils étaient bien trop peu, et s’était surement à cause du nombre incommensurable de couard comme lui qui s’était résigné et préférait supporter une tyran injuste. Elle sera les poings histoire de ne pas lui cracher sa théorie au visage. La jeune femme était épuisée même s’il n’y paraissait rien, épuisée par sa journée mais aussi par ses années de lutte acharnée, et elle n’était pas prête de pouvoir se reposer.
Mais voilà que De Guise amenait un sujet brulant sur le tapis, celui de ce qui était en train de s’organiser à quelques kilomètres de la dans le bureau de l’Impératrice. Evidement elle n’était pas idiote, elle savait qu’ils ne resteraient pas à se tourner les pouces au palais et attendait qu’il revienne, mort ou vivant d’ailleurs. Ils étaient déjà probablement en train de remuer ciel et terre, et tout leur petit monde allait s’organiser pour mettre la main sur leur ministre et punir comme il se doit les auteurs de l’enlèvement. Mais Ju’ ne s’inquiétait outre mesure. Des hommes était placé un peu partout dans la ville, charger de surveiller les déplacements des forces de l’ordre.
-Je sais très bien ce qui doit être en train de se passer, répondit-elle un brin vexé qu’il la prenne de haut ainsi, et je ne m’en inquiète pas pour le moment. Elle reprit : Pour l’instant je me focalise sur vous, et ce que j’attends de vous. Elle pensa bon de préciser : Je sais que vous doutez de ma parole et que vous laisser partir après avoir eu les infos que je veux est risqué pour vous, et je suis sincère, le but n’est pas de vous attirer des ennuies, nous avons déjà pensé à quelque chose.
Bon se quelque chose elle le gardait pour plus tard, il n’avait pas besoin de savoir pour le moment. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
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| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 18:09 | |
| De Guise, avait comme beaucoup, des choses à perdre s'il se montrait trop vindicatif envers l'Impératrice. Et tout ses problèmes commençaient aussi par sa fille. Certaines choses auraient assurément été différentes, si cette femme n'avait pas posée ses sales griffes dessus. Il se devait de la protéger un minimum, bien qu'elle le voyait d'un autre œil. C'était facile de dire que les gens étaient des lâches, mais pas tout le monde n’avait le sens du sacrifice comme d'autres. Lui en tous les cas, ne l'avait pas et ne l'aurait jamais. Pas pour une poignée de rebelles qui se ferait massacrer à la première occasion qu'ils offriraient à leur bourreau.
Cette femme ne sembla pourtant pas être plus déstabilisée que cela par sa question, il aurait presque pu être admiratif envers ce courage, plutôt insensé et suicidaire, mais une chose était sûre, il n'irait pas le lui dire en face. Une réputation, quelle qu'elle soit, se devait d'être gardé. Et il était réputé pour être froid et sans grand sentiment envers tous ceux qu'il ne considérait pas comme étant des égaux. Elle n'était pas inquiète... vraiment?
- A votre place... je m'inquiéterais. Fit-il presque mystérieusement, mais c'était une très sérieuse mise en garde. La conversation revint donc sur lui et il leva légèrement les yeux au ciel, soupirant quelque peu, avant de faire quelques pas pour se réchauffer quelques instants, il avait l'impression que la température avait encore baissée, il ne devait plus être très tôt, depuis combien de temps se trouvait-il là? Vous n'obtiendrez rien de ma part... S'arrêtant pour lui faire face, il se passa doucement une main sur le filet de sang qui c'était écoulé lentement de sa tempe et regarda ensuite ses doigts, rougit par le liquide. Votre but est en soi, un total échec, je suis déjà dans les ennuis, qu'importe la suite. Relevant les yeux sur Julianne, sa main encore à un certain niveau de son regard. Elle avait des projets pour lui? Quoi? Le faire quitter le pays en douceur pour qu'il rentre chez lui? Qu'il revienne au pays en lâche et en traître? Quelle idée... il avait bien trop d'amour propre! Hum... me laisser à moitié agonisant au bord d'un précipice peut-être? Ne croyez pas que cela lui donnera une once de pitié à mon égard. Vous perdez votre temps, je ne dirais rien. | |
| | | Julianne Cherring Acharnée de la résistance
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Feuille de personnage Situation: Enceinte Renseigements: Humeur: Excédée
| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Sam 11 Juil - 18:37 | |
| La jeune femme haussa un sourcil lorsque l’homme sembla presque insister sur le fait qu’elle devrait tout de même s’inquiéter. Son ton surtout ne lui plaisait guère. L’homme semblait avancer ses pions à terrain couvert avec comme devise de ne jamais rien dire tant que cela n’était pas nécessaire, ce qui ne facilitait en rien la tâche de la rebelle.
Elle répondit simplement pour la forme mais d’une voix étrange alors qu’elle essayait de voir où l’homme voulait en venir :
-L’inquiétude et la peur nous empêche d’avancer... et puis elle ajouta un peu distraitement. Vous l’inquiétude vous tient à cause de votre fille. Et oui, Ju’ était entre autre au courant de ça. Vous refusez d’avancer pour elle parce qu’ils vous l’ont prise, Livingstone à réussit à la ranger de son côté n’est-ce pas ?... Toujours les yeux dans le vague la jeune femme semblait être un peu ailleurs pendant qu’elle parlait. Ils vous ont peut-être ‘enlevé’ votre fille, mais nous ils nous on prit nos frère et nos sœur, nos enfants et nos parents... et on a plus aucun espoir de ce côté-là.
Elle sombra alors dans un mutisme emplis de réflexions diverses. Et puis elle le laissa marcher un peu, elle le regardait, l’étudiait, essayait de le sonder. En vain. Il porta sa mains à sa tête pour, semble-t-il, voir se que donnait sa plaie. Il avait encore du sang sur les doigts et semblait absorbé par ça. Mais il finit par relever les yeux sur la jeune femme qui avait pendant se temps sorti un mouchoir de sa poche et alors qu’il lui assurait que son but serait un échec elle lui tendit le bout de tissu.
Il avait reprit émettant une hypothèse quelconque sur ce que Julianne avait prévu pour la suite. Oh bien sur, ce qu’il disait était vrai sur un point, et un point seulement, Joane n’avait aucune pitié et pour personne. Pour le reste la jeune femme fut navré que ce fut faux, surtout quand il insista sur le fait qu’il ne parlerait pas.
A elle alors de faire quelque pas pour se laisser le temps de réfléchir, elle avait vraiment besoin de cet homme, il semblait borné, froid et même cynique, il collait à ce qu’il laissait paraître et la jeune femme hésitait trop à recourir à la violence. Décidément, elle avait déjà eu moins de scrupule, à croire qu’elle respectait un minimum l’homme en face d’elle, après tout s’était peut-être le moins pourri du lot... triste consolation, ça ne l’aiderait surement pas à trouver les mots justes. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un petit bol d'air... [Mi Février 2100] Dim 12 Juil - 11:35 | |
| Luc s'arrêta net dans ses considérations quand son interlocutrice parla de sa fille. Il la toisa alors de toute sa hauteur, la fusillant cette fois-ci sérieusement du regard. Comment pouvait-elle être aussi au courant? Est-ce qu'ils avaient mis quelques rats dans le navire? C'était on ne peut plus sûre à voir ce qu'elle semblait savoir. Mais cette personne devait être bien placée quand même, car sa gamine ne criait pas sur les toits qu'elle était sa fille et Joane taisait en général cette information, tant que ça ne la servait pas outre-mesure.
- Je me moque bien de ce que vous avez pu subir, ne comparer pas mon histoire aux vôtres, vous n'arriverez à rien. Et laissez-la en-dehors de tout ça, ça n'aidera sûrement pas votre projet.
Il avait alors parlé d'un ton glacial, décidément sa fille était un sujet on ne peut plus sensible et rien de mieux qu'en parler pour le mettre dans une colère noire en un simple claquement de doigt. Tout le monde avait ses tabous, celui-ci, aux yeux de De Guise en était un et mieux valait ne pas trop y toucher. Joane savait en jouer parfaitement, ça lui suffisait amplement.
La jeune femme lui tendit un mouchoir qu'il refusa en bloc, n'y prêtant même pas attention en fait. Il n'avait pas envie de se nettoyer pour l'instant et puis, il avait de quoi faire dans ses propres poches, pas besoin d'utiliser celui d'une rebelle. Il c'était mis comme code de ne rien accepter de leur part, surtout tant qu'il aurait les mains libres. Elle commença à faire quelques pas, semblant être en proie à une grande réflexion intérieure. Passant ses mains dans son dos, il l'observa en silence, montrant qu'il n'était toujours pas prêt à faire la discussion, Julianne devrait peut-être employer d'autres méthodes, elle le ferait elle le lui avait dit et le ministre était prêt. | |
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