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| Soirée et plus si affinités [pv Sasha] | |
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| Sujet: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Ven 27 Juil - 13:02 | |
| Soirée et plus si affinité… =>…. Je suis anxieuse, je n’arrive pas à me calmer. Non, une boule noue mon ventre, et je ne fais que fumer. Sato en est fortement amusé et malgré mes regards noirs, il ne cesse pas. C’est la première fois que j’accepte une invitation, d’un homme, pour diner depuis Antoine. J’essaye de me dire que Monsieur Marcovic veut juste me remercier pour l’autre jour mais mon corps à une autre sensation. Comme un rendez-vous galant. Oui…c’est ça, un rendez-vous galant. C’est stupide, de penser ça, de tout faire pour se convaincre que non, c’est un retour d’un service, mais je sais que je me mens, que je prends tout cela autrement. Je ne veux pas non plus m’illusionner, je ne crois pas capable de supporter ça. Non. Je suis ridicule, le mot est là. Et enfermé dans ma robe noire, je rajuste la jarretelle une nouvelle fois. Je me regarde dans la glace, encore. Vérifiant le maquillage, passant au final un rouge à lèvre discret sur mes lèvres, hésitant, les cheveux attachés en un chignon serré, je pousse un soupir. Je ne me sens pas mal à l’aise dans mon vêtement, le tout ne fait pas trop, ni pas assez, non. Je ne crois pas. La pochette est vérifiée une énième fois, le collier au ras de mon cou lui aussi. Les talons sont enfilés. La veste est déposée dans le salon, je regard l’heure, je ne suis pas en retard, ni en avance, cela ira très bien. Et s’il ne venait pas ? Sato fume dehors, la limousine est sortie, il a l’air d’un horrible Cerbère attendant Sasha du coin de l’œil. Mon père doit être au courant, je n’ai rien dit mais le garde du corps a dut le faire. Bon sang. Je commence vraiment à penser à n’importe quoi !Il faut arrêter. Attrapant Ryu pour le coucher dans son vivarium, il retourne dormir, sans véritablement se soucier pour une fois de la porte qui se ferme. De toutes manières, il sortira demain, il sait que lorsque je m’absente je préfère le laisser au repos. Redressant mon regard, j’entends le bruit d’un moteur, mobylette je dirais et lorsque je vois Sato se rapprocher du portail, faire un signe sûrement pour que Sasha se gare à l’intérieur, je m’éloigne du rideau pour ne pas faire celle qui attend l’autre désespérément. Bon…calme.
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Sam 28 Juil - 14:37 | |
| Je ne sais même pas comment j'ai réussi à arriver jusque chez Atori en vie. Et à l'heure. Depuis notre coup de fil d'il y a trois jours, je n'ai pas cessé de me demander pourquoi je l'avais invité bon dieu, pourquoi? Il s'agit là d'un VRAI rendez-vous. Dans ma tête en tout cas.
C'est un rendez-vous, et les rendez-vous, je les foire systématiquement. Il doit y avoir une malédiction, quelque chose comme ça. Y'a toujours un truc qui merde. Ma mobylette qui tombe en panne, une extinction de voix, une brûlure chimique grave ou que sais-je d'autre... et quand les évènements ne sont pas contre moi, c'est moi qui suis ailleurs, en train de me demander ce que je fous là, a manger avec une femme que je connais à peine au lieu de poursuivre mes expériences. Je n'en ai pas non plus rencontrées beaucoup, des femmes. Luka, mon frangin, a bien essayer, au début, quand j'habitais chez sa nana. Il trouvait que je travaillais trop, que je ne sortais jamais. Il m'avait présenté deux ou trois femmes, mais il a abandonné quand celles-ci lui racontaient la soirée - merdique- qu'elles avaient passées avec moi, en ajoutant que c'était "fou qu'un homme aussi séduisant et à l'aise que lui ait un petit frère aussi coincé que Sasha". Et puis il y avait eu Cette nana, la prof de... français ou anglais je ne sais plus, du lycée ou j'ai étudié un temps. Je l'avait fréquentée pendant peut-être deux ou trois mois, il y a deux ans. Et puis je me suis aperçue qu'elle était vide. J'étais seul depuis.
Voilà ce sur quoi j'avais médité avant mon rendez-vous avec Atori Hatsuna. Sur les femmes et le fait qu'il semblait n'y en avoir aucune pour moi. Mais avec Atori, ça... pourrait fonctionner. Elle m'intéresse, elle me touche, et j'aime lui parler. Mais elle? Peut-être que je resterais uniquement le savant un peu toqué qu'elle a sauvé de la mort par inanition un jour dans un musée. Nous verrons bien, ce soir nous en diras peut-être plus... Moi, il faut que j'arrête de me leurrer. Cette femme me plaît beaucoup, et j'ai aussi envie de lui plaire. Mais comme me dit mon cerveau, si jamais je veux espérer lui plaire rien qu'un peu, mieux vaut que je ne fasse rien pour.... ça réussirait simplement à me rendre ridicule. Alors j'y suis allé, comme d'habitude. Ou presque. J'avais quand même sortit la chemise(+) aux manches retroussées (-), le jean repassé (+) je me demande encore grâce à quel miracle, mais les vieilles santiags (-) si confortables. J'avais hésité à me maquiller. Peut-être qu'elle n'aimait pas ça... Mais je me sens moi même avec mes colliers et mon trait de khôl sous les yeux.
Et puis je suis parti, vérifiant que j'avait rien oublié sur le bec Bunsen. ça serait con que cette fois, le rendez-vous foire parce que le qg de la Cible à explosé. Demarrant ma petite mobylette miteuse, je me suis rendu chez Mlle Hatsuna. J'espère qu'elle allait pas changer d'avis en me voyant débarquer. Ma mobylette, c'est pas la grosse cylindrée qui fait fantasmer les gonzesses... Son garde du corps, Mr Sato, je crois, m'ouvre le portail et me fait signe de me garer. Je crois avoir vu un rideau se baisser... J'enlève mon casque et le pose sur la "bécane", avant de venir serrer la main du garde du corps. Le fait qu'il doive être invisible ne veut pas dire qu'on doit l'ignorer, nan? Je demande, presque timidement :
- Mlle Hatsuna est prête? |
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Sam 28 Juil - 16:05 | |
| Sato, je le connais presque trop bien, doit observer avec minutie ce grand type venu emmener sa sœur adoptive en rendez-vous galant. J’ai essayé de mentir en disant que ce n’était qu’un simple retour de politesse, mais il ne m’a pas cru un seul instant. Je dirais même qu’il a fini par se moquer de moi, gentiment, comme un frère le ferait avec une sœur. Ce qu’il est.
Mon cœur tambourine dans ma poitrine alors que je me sens plus qu’exaltée. Enfin pas exaltée, impatiente, curieuse, j’ai envie de ce rendez-vous, j’ai envie de parler avec cet homme encore, j’ai envie de le voir sourire et s’emmêler les pinceaux, il est craquant lorsqu’il fait cela. Terriblement craquant. Je finis par me dire qu’il est temps que je sorte, parce que j’ai envie de le voir, de l’accueillir, de lui sourire, de voir si sous ces yeux ils y a de ce trait noir qui donne à son regard quelque chose d’envoûtant. J’ai envie de lui parler de lui dire trop de chose, des tas de choses. Je ne sais pas, avoir une conversation normale avec un homme en somme.
De derrière la porte, je l’entends parler. Sato répond que je dois certainement m’occuper de Ryu, mon petit animal de compagnie. Alors lui, lui et son rire à deux balles. Ça le fait marrer de dire que Ryu est un petit animal de compagnie, je vous rassure, moi aussi, je ne comprends pas le délire et j’ouvre vivement la porte en haussant les yeux au ciel.
-Petit animal de compagnie…tss…un serpent ! mes yeux sont alors bien rapidement attirés par Sa présence. Sasha Marcovic est là, Sasha…mon cœur se met à tambouriner à toute vitesse, il fait la cavalcade au fond de ma poitrine, frappant fort et avec rage. Comme il est étrange de sentir de nouveau cela pour un garçon…Bonsoir Sasha. Finis-je par dire avec une voix chaude, sensuelle, plus qu’il est convenable qu’il le soit. Je me rapproche, les hanches exprimant un déhanché tentateurs, du haut de mes talons, j’arrive presque à être aussi grande que lui. Avançant ma main vers lui, je souris. Vous voulez rentrer un instant ?
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Dim 29 Juil - 0:46 | |
| Le garde du corps me prévient qu’Atori s’occupe de son animal. Un animal ? J’essaie de deviner ce qu’une femme comme elle pourrait avoir comme animal de compagnie. Pas un chien ou un chat, trop commun, ça lui corresponds pas. J’imagine bien un aquarium avec plein de poissons exotique, mais dans ce cas, Mr Sato aurait dit « ses », pas « son ». Rien à faire, le seul truc qui me vient en tête c’est une panthère, ou un guépard, en gros, un gros félin qu’est pas censé être un animal de compagnie. Je trouve que ça lui irait bien, elle en debout en tailleur avec un guépard à côté, assis sagement et... Oh, la voilà qui apparait. Ah ben nan, loupé, c’est un serpent. Cela dit, ça va dans la continuité de mes suppositions. Je lui souris, repoussant ma crinière derrière mon oreille :
- Bonjour, Atori.
Je la vois, et je me demande comme j’ai réussi rien qu’à lui dire bonjour. Elle est superbe. Classe. Magnifique. Je m’égare.
- S’il y a un serpent dans cette maison, bien sûr que je rentre.
L’interêt du scientifique. J’suis pourtant pas vétérinaire. J’hésite à lui dire que je la trouve splendide. Devant son garde du corps, j’trouve ça moyen. Cela dit, si, je dit bien si (et les probabilité avoisinent sans doute le 5%) nous sommes amenés à nous revoir, a devenir un couple, quoi, je ne vais pas me retenir de lui faire des compliments, puisque de toute façon, son garde du corps sera toujours là. Oui mais ça serait différent, là, j’aurais le droit, puisque nous serions ensemble, alors que là, on est deux adultes qui vont au resto. C’est pas le même contexte. Je lui dirais ce soir, quand on mangera. Si j’ose. On verra.
J’entre chez elle et émet un petit sifflement. Plutôt sympa, le loft, rien à voir avec mon trou à rat. Direct, je tombe sur ledit piano. J’ai jamais su jouer de ce truc moi, j’sais même pas pourquoi des touches sont noires et pas d’autres. Pourquoi noires je veux dire, ok, c’est des notes différentes, les dièses je crois, mais pourquoi pas le contraire, et pourquoi pas deux claviers, un pour les notes, l’autre pour les dièses ou une pédale pour les demi-tons ou... arrête Sasha, tu pars trop loin.
- Alors, votre serpent, il est de quelle race ?
Je sais pas si je dois m’attendre à un python ou une couleuvre. Bizarrement, je penche plutôt pour le python, Ryu, je crois que ça veut dire dragon, donc bon, j’imagine que... |
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Dim 29 Juil - 1:01 | |
| Je ne peux pas cesser de sourire face à Monsieur Marcovic, Sato, par derrière fait des idioties et je lui jette discrètement un regard noir. Celui-là, je vous jure. Je vais l’étriper s’il fait cela toute la soirée. C’est juste un repas de remerciement, juste un repas… Ou peut-être plus ? Oui, je veux espérer que c’est plus. Faisant rentrer Sasha dans la maison, je me retrouve seule avec lui désormais.
-C’est un python. Il est dans son vivarium…mais je pense que comme d’habitude il va trouver le moyen de sortir, il déteste être enfermé.
Le vivarium qui fait tout un pan de mur, qui permet de voir l’autre côté, un laboratoire de parfait petit chimiste. Ce laboratoire où je ne vais jamais sauf quand Père me rend visite pour lui dire d'aller se coucher. Descendant les marches pour inviter Sasha vers le vivarium, je lui présente le serpent qui observe depuis sa branche, la télévision posée sur la vitre le cache un peu mais il s’agite en nous voyant, redresse la tête et se rapproche lentement.
-Si vous n’avez pas peur, je peux le laisser sortir. Lui dis-je dans un souffle alors que je suis proche de lui, mon visage à quelques centimètre du sien. Il est séduisant ce grand scientifique un peu étrange.
Je m’éloigne dans un mouvement gracile, attrapant mon sac qui se trouve sur la table basse, j’ai envie de sortir, de profiter avec lui, d’aller à ce restaurant, en tête à tête. A cette pensée je rougirais presque, je me sens anxieuse. Cela fait si longtemps maintenant que je ne suis pas sortie avec un homme. Cela fait trop longtemps.
-enfin…peut être que nous allons être en retard au restaurant. Je ne sais pas à quelle heure vous avez réservé. Et où nous allons.
Je ne sais pas trop pourquoi je dis cela, c’est un peu stupide.
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Dim 29 Juil - 1:34 | |
| Peur, moi ? Oh non, j’ai peur de quantité de choses, c’est vrai, mais pas des animaux tout « dangereux qu’ils soient ». J’ai peur de bafouiller, j’ai peur de me ridiculiser en public, j’ai peur d’adresser la parole à une femme que je ne connais pas, j’ai peur d’un jour faire exploser un bâtiment a cause de mon étourderie, j’ai peur de... trop de choses en rapport avec le social, en vérité. C’est pour ça qu’en général, je reste en ermite dans mon laboratoire. A vrai dire entre le rendez-vous avec Atori et rester avec le serpent, je crois que je préfère le serpent. Non pour son agréable compagnie (ne vous vexez pas mr le python, mais je trouve votre maîtresse bien plus causante et jolie que vous) mais parce qu’au moins, avec lui je n’aurais pas peur de faire une gaffe à n’importe quel moment. Un rendez-vous galant. En fait, ça me fiche une frousse bleue. C’est pour ça que je retarde un peu, encore un petit peu.
- Nous devrons y être dans trois quart d’heure... J’ai tendance à être en avance.
Ce n’est pas tout à fait exact. En fait, c’est bien la première fois que je suis en avance. Mais je n’avais pas envie de gâcher notre soirée par un retard. Et je flippais tellement comme une grande andouille dans mon labo que j’ai préféré arriver en avance.
- Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais bien le toucher... s’il accepte ! Vous voulez bien, Mr Ryu ?
V’la que je parle au serpent. Je suis nerveux, en réalité. Trop nerveux, ce n’est pas acceptable. Allez, Sacha, tu vas dîner avec cette femme superbe, lui dire combien tu la trouves attirante et... Et rien du tout, de toute façon, quelque chose va faire foirer cette soirée, je le sens, je le sais et... Oh mon Dieu, c’est fou ce que serpent est grand ! Atori le prend sur ses épaules et j’approche timidement ma main, attendant une autorisation de la bête ou de sa maîtresse. Je finis par effleurer ses écailles. C’est tiède, j’aurais pensé ça plus froid. C’est la première fois que j’approche un serpent.
- Il est magnifique...
Je suis fasciné par les dessins sur ses écailles, par sa tête plate, par ses yeux et sa langue bicéphale. Fasciné, c’est bien le mot. Et puis je sors la montre à gousset du grand-père et je sursaute :
- Déjà ? Je suis désolé, je me suis laissé emporter par la fascination scientifique... Vous voulez bien me pardonner ?
Je souris à moitié d’un air contrit, fronçant le nez, replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.
- Mr Ryu, veuillez m’excusez, je vous arrache votre maîtresse pour ce soir, je l’emmène dîner.
Je ne me serais jamais cru capable de dire de telles bêtises. Je ne rougis même pas. |
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Dim 29 Juil - 13:10 | |
| J’ai envie de le dévorer du regard, de lui sourire, de le séduire, de faire en sorte de lui plaire. C’est compliqué, comme cela peut être simple. Le spectre de l’ancien infâme rôde si peu, comme s’il était chassé par la présence de Sasha. Une envie de faire confiance en un homme, de retrouver ce qui fait qu’on est femme. C’est si bizarre, comme c’est si naturel… Je ne sais pas pourquoi, dès qu’il parle, dès qu’il semble bafouiller j’ai envie de fondre. J’ai envie de rougir…Séductrice, presque trop, je ne dis rien et laisse le serpent sur mes épaules, Sasha le toucher, Ryu glisser sa tête dans mon dos et s’enrouler doucement autours de moi pour finir par ne plus bouger. Je regarde Sasha, sourit et finit par laisser le serpent qui se détache et file au chaud dans son domaine, il va dormir, comme bien souvent. Gros flemmard.
-Bien, on y va dans ce cas. Où allons-nous d’ailleurs ? Que Sato puisse connaître le chemin et l’indiquer sur le GPS, il a un très mauvais sens de l’orientation pour les nouveaux lieux.
Le frère adoptif, chauffeur passe sa tête par la porte et fronce le regard, je lui tirerais presque la langue, il a un très mauvais sens de l’orientation encore dans cette ville et il sait que je le taquine bien volontiers à ce sujet. Instinctivement je prends le bras à Sasha pour me diriger avec lui vers la limousine. Les talons claquent sur le sol avec aisance et pendant que Sato s’occupe de fermer la maison et de tout le reste, je m’installe avec le serbe à l’arrière de la limousine.
-Monsieur Marcovic, je sais que vous ne voulez pas vous éloigner de votre industrie d’import/export, mais est-ce que cela vous tenterez de venir en tant que consultant dans l’entreprise, disons une fois par semaine ? Oh, nous ne parlerons pas boulot toute la soirée, je vous rassure, c’est juste que mon père semble intéressé d’avoir un avis extérieur à certaines inventions et il m’a demandé de trouver quelqu’un. J’ai pensé à vous. Oh, vous ne serez pas même obligé de venir chez Jokaï corp, j’ai un labo à demeure, donc vous n’aurez qu’à passer à la maison pour…me donner votre avis.
Comment s’assurer de le faire revenir en espérant qu’il dise oui. Je sais, c’est stupide, voire dangereux. On dirait que le passé ne m’a pas appris le risque et le danger. Il pourrait être l’espion d’un concurrent, ou un type tout simplement mal intentionné et moi…moi…moi j’ai juste envie de me rapprocher de lui et de le connaître. Certes son truc de machine d’import et export ne tient pas vraiment la route en y réfléchissant, voire pas du tout, mais je n’arrive pas à me raisonner, il faudrait. J’ai tellement l’impression qu’il ne peut pas vraiment mentir… C’est fou, sans aucun sens, mais c’est comme ça. Et puis, après tout, cela ne peut être qu’une soirée, une petite avec un homme et une femme qui semblent peu habituer à tout cela. Un homme et une femme adultes et qui veulent simplement croire que l’autre sexe n’est pas si compliqué. Oui simplement ça. J’aime me convaincre que ce n’est que cela.
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Mar 31 Juil - 2:24 | |
| - Le Vertbois, rue de Salzbourg.
Répond-je après avoir fouille mes poches, puis mon portefeuille, puis mes poches de nouveau avec un embarras grandissant, afin de sortir un morceau de papier avec les informations notées à la va vite dessus, de mon écriture cyrillique. Le numéro, je l'ai oublié, mais je crois que la rue n'est pas immense et... Nous verrons bien. Elle me prends le bras pour m'entraîner d'autorité vers la limousine... ça fait quand même deux fois que cette situation se présente. J'ai comme l'impression qu'elle est bien plus à l'aise que moi, et pourtant, je crois, non, je veux croire qu'au final, on débute tous les deux, niveaux rendez-vous.
Quand ressort l'histoire de l'entreprise d'import export (mais je pensais à quoi en inventant ça? C'est même pas crédible. POURQUOI une entreprise du genre aurait besoin d'un chimiste, hein? Non, mais, je vous jure), je décide de mettre fin à tout ça. Surtout qu'elle me propose un emploi. Je ne sais pas quoi faire, pas du tout, et d'un coup, je panique. D'un côté, j'ai bien envie de dire oui. Ce poste, c'est un rêve pour un mec comme moi. D'un point de vue inventions, évidemment. Mr Hatsuna est une sommité en la matière, et le moindre mec avec un peu de cervelle qui peut se targuer d'avoir déposé plusieurs brevet d'inventeurs le connait. Ce serait un honneur de le rencontrer, et de travailler avec lui encore plus. D'un autre côté, Jokaï Corp vends des armes à l'Impératrice. Le boulot, c'est le boulot, et je sais qu'Atori ne porte pas Livingstone dans son coeur, mais je ne sais pas si, appartenant à la Cible, je me sens de... Et puis Julianne voudrait que je leur serve d'espion. Ce qui est hors de question, je n'espionnerais pas Atori, ni Mr Hatsuna, et puis je serais horrible comme espion. Je ne sais pas mentir, je ne sais pas faire semblant. Je rougis dès que je fais une gaffe. Non, décidemment, je ne suis pas fait pour infiltrer le camp opposé... Je laisse ça au pros. J'hésite un peu, me retrouvant comme un couillon sans savoir quoi dire.
- J'ai laissé tombé l'import export. J'ai trouvé un poste d'assistant en classe de chimie dans un lycée, mais je ne suis qu'à mi-temps et...
Et quoi, "j'accepte"? Je ne sais pas, oui, j'ai envie, parce qu'au moins, Atori serait là, je pourrais la voir, parler avec elle, mais... Enfin, au moins, je ne mens plus. Et ça me soulage. J'ai déjà horreur de ça, mais quand en plus le mensonge est idiot...
- Je ne... En fait je... Je crois que je dois réfléchir. Votre proposition... m'intéresse, énormément, mais j'ai... quelques soucis à prendre en compte et... Je vous tiens au courant. J'ai votre numéro!
Fais-je en tentant de garder la face. Beuh. Heureusement que je ne suis pas acteur non plus. Heureusement pour moi, pour ma face, pour le reste, la limousine démarre. Et je peux... quoi m'extasier sur le moteur? Je ne suis pas mécanicien. En fait, ça n'a rien changé, et je reste toujours aussi couillon assis dans mon jean et ma chemise un peu froissées. Alors j'ai remis une mèche de ma crinière derrière mon oreille de grand con, et j'ai regardé ma chevalière. Seulement, je ne pouvais pas faire ça toute la soirée;
- Je peux vous demander sur quoi vous travaillez en ce moment, ou c'est top secret défense?
C'est sorti brusquement. Si c'est une arme, je ne suis pas sûr de vouloir participer. D'un côté, peut-âtre que je pourrais parler à Atori de la Cible et... et elle me prendrait pour un mec envoyé pour la démarcher et qui l'a séduit pour arriver à ses fins. Je ne sais déjà pas si je la séduit, enfin si, j'essaie, mais je veux dire, je ne sais pas si ça marche. Et puis j'essaie juste un peu, j'aimerais bien, mais je sais que je suis nul pour ça, alors j'ai pas beaucoup d'espoir... de quoi je parlais déjà? |
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Mar 31 Juil - 11:00 | |
| -Assistant de prof de chimie? Un instant, l’on dénote dans ma voix beaucoup de surprise ou de perplexité plutôt. De déception aussi. Vous gâchez votre potentiel.
Croisant les jambes, tout à mon aise, dans la limousine, je détourne mon regard vers la vitre un bref instant. J’essaye de réfléchir rapidement. Si je ne suis pas chimiste ou inventrice et si je n’ai pas le talent de père pour ça, moi, en revanche, je suis douée avec le relationnel pour la revente des armes et j’ai une certaine faculté pour analyser. Comment un type, qui ne semble pas rouler sur l’or, ne sauterait pas sur l’occasion de travailler dans la plus grosse entreprise du monde avec un salaire conséquent à la clé et une certitude d’enrichir son esprit…bon, il y a le facteur Livingstone, nous créons pour elle, au final, certaines armes. Pas toutes. Mais cela il n’a pas à le savoir. Nous fournissons le japon en silence. Et nous nous gardons toutes mains mises sur nos armes.
Dans l’espace, tout là-haut, il y a un satellite, qui, s’il en reçoit l’ordre, enverra des ondes vers la terre pour auto-détruire toutes nos conceptions. Mon père et moi-même portons sur nous l’émetteur qui, une fois activé provoquera cela. Pour moi, il s’agit de mon médaillon, pour mon père, de sa montre. En tous les cas, si le japon est connu pour son hara-kiri, vous n’avez pas idée combien ma famille est prête à jouer les kamikases au besoin. Nous ne craignons rien, ni personne, surtout pas l’impératrice.
Bref. Au final, le facteur Livingstone peut décourager les puristes de la liberté et de l’opposition. On comprendra donc que c’est un argument. Ou alors c’est un résistant qui vient espionner…je chasse immédiatement cette pensée, je me sens presque blême. Je n’ai pas envie de laisser ma peur de cela prendre le dessus, pour une fois, j’ai envie de ne pas craindre. Pourquoi mentirait-il à ce sujet ? En plus. Antoine mentait bien en y repensant.
Sans le vouloir, je redeviens un peu froide, comme je le suis la plupart du temps. Imperturbable. Cela m’a contrarié. J’ai l’impression d’être mené en bateau. Mais soit.
-Comme vous voulez Monsieur Marcovic. Pas un sourire, rien. De ma pochette, je sors gracieusement mon étui à cigarette et en porte une à mes lèvres. Sato, qui adore épier les conversations, me regarde dans le rétro et m’échange un regard sombre. Oui, on a compris, ça veut dire arrête toi de faire ta suspicieuse et de te mettre sur tes gardes ! Je remonte la vitre qui nous sépare.
-Nous ne travaillons jamais en secret défense. Parce que mon père considère qu’aucun esprit n’est capable d’égaler ce qui sort du sien. Et parce qu’il dit que cacher ça n’apporte jamais rien de bon, si ce n’est de la curiosité mal placé. Et puis, à ce jour, peu d’entreprise sont aptes à égaler la nôtre, donc… Descendant un peu la vitre pour évacuer la fumée, je tire une nouvelle bouffée. Nous travaillons sur plusieurs choses. Un stimulateur de sens notamment. Mais c’est peu probant, la dernière fois que je l’ai testé, je suis restée aveugle presque deux jours, le temps que le corps évacue le produit. La formule est en train d’être retravaillé.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Mar 4 Sep - 13:09 | |
| Et voilà. Je savais bien que ça commencerait à foirer. Je lis sa déception et sa surprise sur son visage. Si je n'ai pas le moins du monde été employé par une entreprise d'import export, je suis bel et bien l'assistant chimiste loufoque d'un lycée, celui qui, dans le dos du professeur, fait voir les expériences marrantes à ses élèves, celui à qui les midinettes de 18ans font les yeux doux, et rient de le voir embarrassé de la sorte. J'aime bien travailler avec les gamins, peut-être que ça montre que je m'ouvre un peu à l'extérieur. Luka avait levé un sourcil intrigué quand je lui avais demandé de me trouver un boulot. "Toi, l'ermite, tu veux travailler avec les autres?" Et c'était vrai. Depuis que j'ai rencontré Atori, j'ai plus envie de parler aux gens. Quelque part, c'est pour elle, et grâce à elle que j'ai ce boulot. Je me fends d'un sourire maladroit :
- Je sais. Mais j'aime bosser avec les jeunes. Et puis, ça me permet de vous emmener au restaurant ce soir...
Lorsqu'elle me parle de ce stimulateur de sens, mes yeux s'éclairent. Bien sûr, l'ambiance s'est un poil refroidi, et je crois bien qu'elle m'en veux un peu, mais elle se met à me parler d'un invention et... Je tilte:
- Vous ne devriez pas tester des produits chimiques en cours d'élaboration, la chimie, c'est traître, Atori. Vous auriez pu vous faire bien plus de mal que ça. Si vous voulez tester vos produits, je respecte, mais attendez au moins le stade final! Avez-vous un généticien dans votre équipe? Un stimulateur de sens, mieux vaut le tester sur des cellules, d'abord. C'est une tâche à laquelle je me suis attelé il y a quelque temps, avant d'abandonner, faute de moyens. Peut-être pourrais-je...
Je m'aperçois que je n'ai pas bafouillé une seule fois. Parler de mes passions, ça, je sais faire, au moins... c'est déjà rassurant. Une idée me germe dans l'esprit.
- Seriez-vous d'accord pour que je rencontre votre père, et que je lui fasse part de mes observations, de mes notes? Je pourrais peut-être aider... A titre gracieux, hein, je ne souhaite pas monnayer, juste collaborer avec Mr votre père.
En fait, je ne veux pas être embauché par Jokaï Corp. Je ne veux pas travailler là-bas. D'accord, je serais près d'Atori, mais dans ma tête, cela mettrait entre nous une barrière irrémédiable. Je ne pourrais pas continuer à draguer -bien que lamentablement- la fille de mon patron. Je ne pourrais simplement pas. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Lun 10 Sep - 20:59 | |
| Je sais que je ne devrais pas être froide et m’inquiéter pour de la paranoïa mal placée ou trop bien placée. Je n’ai pas eu de chance par le passé, si cela devait recommencer, je ne suis pas sûre que je puisse y arriver, une seconde fois. J’ai la force nécessaire, mais pas pour revivre cette sorte de trahison. Cela fait plus de mal qu’autre chose. Cependant, je prends sur moi, il faut dire que son sourire maladroit aide grandement. Il est charmant quand il sourit ainsi, cela touche mon cœur comme il ne faudrait pas, comme cela n’est pas arrivé depuis longtemps. Et puis…cela permet de m’emmener au restaurant. Rien que cette phrase prouve aisément qu’il ne peut pas véritablement mentir.
-J’imagine que vos lycéennes doivent être charmées d’avoir un tel professeur.
Je souris. A leur place je le serais. Je le sais bien. Quoi que, dans ma jeunesse, j’étais bien trop timide pour oser faire du gringue à un enseignant. Ce n’était pas dans ma nature. Aujourd’hui, je suis une femme, plus une midinette et la vie m’a appris des choses. L’évocation de l’invention semble le réveiller à plus de professionnalisme. Je l’écoute, en souriant, on dirait mon père qui me sermonne. ‘Atori, ne teste pas toi-même. Atori, tu devrais faire attention à toi. Atori… ‘
Il ne bafouille pas, bien au contraire et j’admire cet homme un instant. J’ai toujours eu un faible pour les intellectuels scientifiques, un peu savant fou sur les bords. Je le regarde un petit moment avant de sourire avec délice.
-On dirait mon père. Je teste toujours tout. Même les armes qui peuvent blesser si elles doivent être testées. Si je juge qu’elles ne sont pas à mettre dans n’importe quelles mains, j’annule tout. Il faut me comprendre, je ne peux pas donner un trop grand pouvoir de vie et de mort à qui que ce soit. Le stimulateur de sens était normalement au point. Malheureusement non. Je souris avec amusement. Je vais donc dire à mon père qu’il a un grand esprit à rencontrer. Il ne se déplace pas ici, sauf exception. Nous pourrons dans les jours à venir organiser une vidéo conférence, à la maison. Si cela vous intéresse, vous en discuterez avec lui. Nous pourrons prévoir cela pour la semaine prochaine, même s’il m’appelle tous les jours, je vous laisse le temps de vous organiser et de préparer vos fiches. Père aime à traquer les esprits pour les juger, et à parler des heures. Prévoyez une journée de libre.
Je ris doucement. Père, une fois lancé, ne s’arrête plus. Cela me plait, je pourrais les observer. Je me demande comment est Sasha confronté à un autre esprit scientifique. L’idée me plait presque trop. La voiture s’arrête doucement, éteignant la cigarette, Sato vient ouvrir la portière.
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Jeu 27 Sep - 12:20 | |
| Je rougis un peu lorsqu'elle me parle de "mes" lycéennes. Je revois surtout les trois qui m'asticotent sans arrêt. La brune intello, la fausse rouquine excentrique et l'autre brune aguicheuse. Elles ont bien compris que ça me mettait mal à l'aise, alors elle en rajoutent sans arrêt, rien que pour le plaisir de me voir bafouiller et rougir lorsqu'elle font semblant de me draguer après les cours.
- Charmées, je ne sais pas... a mon avis, ça les amuse de m'embarrasser, plutôt.
Un sourire désabusé apparaît sur mon visage. Luka est désespéré quand je lui parle des trois nanas. Il faudrait que je fasse semblant de répondre, selon lui, parce que ça arrêterait leur petit jeu. Je sais pas, moi, j'ai pas envie d'avoir de problèmes avec la directrice si y'en a une qui me prends au mot et que ça fait flipper!
- C'est normal que les gens qui tiennent à vous s'inquiètent, Atori.
J'ai osé, ça y est. Bon, je l'ai pas dit ouvertement, mais le sous entendu est clair, je crois. Mon coeur de grand con bat un peu trop fort. J'ai chaud et... Sasha, ressaisis-toi. Ecoute la parler, plutôt que de focaliser sur toi. Elle m'expose sa philosophie... si l'on peut dire. Je ne sais pas trop comment qualifier ça. Philosophie pourrait convenir, je suppose. Elle ne veut pas donner un trop grand pouvoir de vie et de mort, comme je la comprends... Cela dit, il y aura toujours quelqu'un pour prendre ce droit. Livingstone, en ce qui nous concerne. Et si ce n'est pas Jokaï Corp qui le lui donne, elle ira le chercher ailleurs. Ses armées sont les mieux équipées de tout le vieux continent. Il n'y aurait que les Américains pour riposter, ou bien les Japonais, mais les premiers préfereraient à coup sûr une alliance avec l'Empire, et les seconds, bien que leur technologies soit plus avancées, sont trop peu nombreux pour rivaliser. Ce que cette femme a créé, c'est l'union d'une vingtaine d'Etat, qui ont chacun leurs propres forces militaires. Motivés par la folie communicative de Livingstone, c'est une armée presque indestructibles. Je ne parviens pas à comprendre comment les Écossais parviennent encore à tenir. Sans doute considère-t-elle ça comme un problème mineur, et n'y sacrifie qu'une petite partie de ses troupes. C'est une erreur de calcul. Si tous les écossais sont comme la nana qui a débarqué il y a un mois dans la résistance, ils n'auraient qu'à attaquer en masse pour prendre le palais. Cela dit, la milice est aussi bien équipée.
Ces questions de politiques me donnent des migraines.
Je reviens à la réalité à temps pour entendre la proposition de vidéo conférence avec son père. L'idée m'emballe. Autant parce que je vais passer une journée avec Atori, que parce que je vais rencontrer son père. Mr Hatsuna est une sommité, et j'ai plutôt intérêt à bien me préparer, moi qui ne lui arrive pas à la cheville. Excité comme un gosse, c'est avec empressement que je lui donne mon accord. Je prends conscience que si elle me propose ça, c'est sans doute parce que ce rendez-vous n'est pas raté. Elle ne voudrait pas revoir un homme qui l'a ennuyé pendant un dîner, si?
Sur ces entrefaites, la limousine se gare devant le petit restaurant qui ne paie pas de mine. Oui, mais la cuisine est bonne, et le patron sympa. Et puis, j'ai pas les moyens de l'emmener dîner au Pershing, donc ça règle le problème. Je sors avant que Mr Sato ne fasse le tour pour m'ouvrir, ça lui évitera de se déplacer. Et je me retrouve comme un con, sans savoir si je dois l'accompagner, juste marcher à ses côtés, ou quoi. Elle a un garde du corps, et j'ai un rencard avec elle, les questions éthiques sont un peu compliquées.
Nous entrons, et je demande la table que j'ai réservée. A l'intérieur, ambiance feutré. Il y a peu de tables, inoccupée à l'exception d'une seule, ou dîne un couple d'un certain âge. Je me pris a divaguer sur Atori et moi, à leur âge, nos cheveux blanc, dînant en tête à tête et... Sasha... occupe toi déjà de ce rendez-vous avant de penser à finir ta vie avec elle!
Une fois assis, le silence s'installe, un instant.
- Ce n'est pas encore maintenant que je pourrais vous faire découvrir la cuisine serbe... Mais français, c'est bien aussi! Une autre fois... peut-être?
J'attends une réponse. Positive, si possible. |
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Sam 29 Sep - 23:47 | |
| - Les gamines ça apprend à provoquer sur les garçons trop gentils et trop timide, elles ne se risquent pas sur les bad boys. Trop dangereux. Dites-vous qu’il faut juste leur rabattre le caquet une bonne fois pour toutes. Ripostez ou faites venir une femme, de vos amis, qui jouera à être votre compagne, vous vous embrassez et elles seront désintéressées de vous embêter. Ou bien vexer parce qu’elles auront face à elle, une vrai femme, ce qu’elles ne sont certainement pas encore. Avec de la prestance, du savoir, de la présence en sommes. Vous comprenez ce que je veux dire ? Parce que moi pas.
En gros, je crois avoir proposé gentiment de venir lui rouler une pelle devant des adolescentes en plein apprentissage sexuel, qui exercent leurs débuts de séduction sur le premier vrai homme qu’elles peuvent troubler. Et non pas un de leur collègue de classe accroc à sa main droite et aux porno sur internet. Je me désespère mais il ne faut surtout pas le montrer, et je souris donc, l’air de rien, sentant mes mains devenir affreusement moites. Mon cœur tambourine un instant, mais il se calme. On a dit qu’on faisait passer ça d’un air nonchalant, ni vu, ni connu…et ça passe. Je ne laisse rien voir, je crois.
Je lui explique ma philosophie, un grand sourire aux creux des lèvres bien difficilement retenue. Tiendrait-il déjà à moi ? Déjà…Atori ne réfléchit pas ! Ne pense pas non plus à) autre chose que cet instant. Je ne veux pas penser à quoi que ce soit d’autres de toutes façons, je veux entièrement vivre cette soirée sans politique, sans craintes, rien. Juste, moi et lui et un charmant moment.
L’idée de la vidéoconférence semble le ravir et cela me fait tendrement rire. Je le reverrais donc, en espérant que cette conférence soit une bonne excuse pour se voir, encore, si ce soir n’est pas atroce. Pour l’instant, cela ne l’est vraiment pas en tous les cas.
Lorsque la limousine s’arrête, que Sato vient m’ouvrir la porte, dans un murmure, je lui souffle en japonais de me laisser tranquille dans le restaurant et de simplement nous attendre devant avec la limousine. Il râle, je le savais, mais accepte. Il restera devant avec la limousine. Il y a la place, il est déjà garé. Je le remercie et tranquillement je rentre avec Sasha dans le restaurant.
Il n’y a qu’une table d’occupée avec un couple d’ancien, je réponds au sourire de la vieille dame, inclinant doucement la tête. Je suis contente d’avoir mis cette robe noire simple, elle colle bien avec l’endroit, sans chichi. J’aime énormément cet endroit, je ne sais pas pourquoi. Père m’emmenait dans un restaurant similaire quand j’étais enfant.
Installés à la table, j’allume une cigarette avec grâce, geste féminin, presque séducteur et je souris à Sasha.
-Une prochaine fois oui. Si vous savez cuisinez, pourquoi ne pas me faire vous le dîner ? Puisque je risque de vous faire à manger quand vous viendrez pour la conférence avec Père. Je ne sais cuisiner que japonais. Je ris un instant toute seule à un vieux souvenir que je partage immédiatement. Je me souviens, j’ai essayé une fois. J’ai mis le feu avec un poulet basquaise, en voulant l’éteindre j’ai enflammé mon torchon, qui a enflammé les rideaux et Sato est arrivé avec l’extincteur… Un petit silence. J’en avais de partout. Blanche…des pieds à la tête.
Je ris, délaissant la cendre dans le cendrier. Le serveur s’approche en nous tendant le menu. Il nous propose un apéritif, je ne sais pas trop quoi prendre. Un verre de vin blanc fera bien l’affaire pour commencer. Il prend la commande de Sasha et nous délaisse.
-Je parle beaucoup de moi. De père, de mère, de Sato…ma famille. Et vous Sasha ? Vous avez de la famille ?
J’ai envie de savoir un peu plus sur lui.
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Mar 16 Oct - 2:54 | |
| Si je sais cuisiner? Non, pas vraiment. Pas du tout. Je n'ai jamais appris, pris la peine d'apprendre... C'est pourtant de la chimie. C'est tout juste si je sais faire cuire du riz. J'alternais les féculents quand j'étais étudiant à Belgrade. Pâtes, riz, riz, pâtes... Avec un bon steak si je pouvais me le payer. Mais non, ça ne fait pas de moi un cuistot émérite. Enfin, à ce que je vois, elle non plus... Mais au moins, elle sait cuisiner les plats de son pays... Cela dit, en Serbie, tu fais mariner du chou, du poivron, des patates, tu farcis avec de la viande et paf, t'as un plat serbe. C'est pas franchement compliqué.
- Vous deviez être mignonne.
Je dis sa, ma main sous le menton, la regardant avec une légère rougeur qui monte à mon visage. Je commande un verre de ratafia. Au dessert, ça sera le champagne. Si tout ce passe bien, et qu'elle reste jusqu'au dessert. Bože, faites qu'elle reste! Les menus restent près de nous pour qu'on puisse commander les plats. Je vois à peine ce qui est écrit dessus, je n'y fais pas attention. Là, je pense à Atori, assise face à moi, à ses jambes croisées, à sa main qui tient sa cigarette... Cranje, j'ai envie de fumer, maintenant. Retiens toi, pense à autre chose... Non, pense pas à ses jambes, à ses mains, adje, mali serbin, pense à... pense à... A ce qu'elle te dit, bon Dieu! Quoi? Ma famille?
- Eh bien...
Je ne sais pas trop quoi dire. Ma famille est loin d'être glamour. J'ai pas de grand scientifique, ni rien. Je les aime, bien sûr, je les adore, mais c'est vrai qu'ils sont spéciaux.
- Mes parents sont resté dans ma ville natale, Kragujevac. Ils sont... serbes, quoi. Mon père travaille dans le bâtiment, ma mère est couturière. Il fume la pipe et parle avec une grosse voix, elle cuisine comme une déesse et me dit sans cesse que je mange pas assez... J'ai deux frères. Luka, qui a deux ans de plus que moi. Il vit a Vienne, lui aussi. Chez sa maîtresse... Il fait rien de sa vie, mais c'est un bon gars, il fonctionne juste pas comme la plupart des gens. Et y'a Dragan... il est... resté en Serbie. On a pas beaucoup de contacts. De la famille, je suis le seul être allé jusqu'aux études supérieures. Dragan a arrêté après le collège, Luka après le bac.
Je pourrais lui parler de la fierté de mes parents d'avoir un fils diplômé d'un doctorat avec deux ans d'avance. Je pourrais lui dire que j'ai appris à lire seul, à l'âge de cinq ans. Mais je ne veux pas qu'elle pense que je me la pète, ou que je me crois supérieur. LE fait est que je suis supérieur. Enfin, pas à elle, hein, c'est pas ce que je voulais dire. Mais j'ai un QI plus important que la moyenne, c'est un fait... et c'est un fait aussi que je suis capable de faire des trucs de dingues avec des chiffres. Et que j'ai inventé pas mal de trucs... mais je suis pas supérieur, je suis... intelligent. Bref, passons.
- Mon frère me prends pour un universitaire coincé. Il a pas tort, je suppose. Il dis que je devrais plus m'amuser. J'ai jamais vraiment su faire ça normalement. Pour moi, m'amuser, c'est faire exploser une réaction chimique qui remets en cause toutes mes théories...
Je fais une pause en repensant à une fois en particulier où c'est arrivé. Je pestais et riais en même temps, mes sourcils cramés, du noir sur tout le visage, les mains brûlées au deuxième degré. J'ai pas pu tenir un stylo pendant des semaines, mais j'étais ravi. Personne ne me gueulait dessus, moi. Reclus que j'étais dans mon labo, tout le monde s'en foutait de savoir si je testait mes expériences sur moi, ou non. Si un jour il m'arrivait quelque chose, je suis sûr qu'on ne s'en rendrait compte que des jours plus tard.
- J'espère que vous ne me prenez pas pour un scientifique snob... Et que je ne vous ennuie pas... |
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Ven 26 Oct - 21:49 | |
| Le rire a fini d’éclore de mes lèvres, je le regarde, je souris, un peu pensive ou troublée. Moi ? Mignone ? Je ne sais même pas si je l’ai été un jour. Je ne sais pas. Je l’admire durant un instant, un léger sourire sur les lèvres, le dos bien droit, appuyé sur la chaise. Sasha Marcovic c’est le genre de garçon que je n’arrêtais pas de regarder lorsque j’étais au lycée mais que je n’approchais pourtant pas. Trop sage, trop concentrée sur les cours, trop tout en fait. Et là, je le regarde et je n’ai qu’une envie, c’est sourire, sourire en regardant ses yeux, son look atypique, ses cheveux. J’adore ses cheveux, je crois qu’entre ça et son regard, c’est ce qui me fait le plus frissonner. Croisant doucement les jambes, me penchant un peu vers la table pour le regarder, le menu ? Je m’en fiche un peu pour l’instant. Je ne parle que de moi et lui, lui il ne dit rien. J’aimerais bien…savoir. Oui. Parce que cela me ferait plaisir de savoir.
Alors je l’écoute et je souris aux petits détails.
-J’aime bien vous entendre parler des vôtres, des petits détails, on sent que vous les aimer. Au japon, nous aimons notre famille. C’est très important.
La famille, une notion importante. Antoine ne parlait jamais de son père, ou de sa mère, il disait toujours, ils sont morts, que veux-tu que je te dise. Et il n’en parlait jamais plus. Mais Sasha, Sasha, je peux sentir qu’il les aime, qu’il pense à eux et qu’ils ne sont pas des données subjectives, sans intérêt. Je ris doucement.
-Oh mon Dieu, j’imagine même pas l’état de votre maison, enfin, je paris que vous devez vivre dans votre labo, un matelas dans un coin, le strict minimum pour la survie du scientifique. Père a aménagé son laboratoire à la maison comme ça. Parce que dès qu’il a une idée, il doit s’y mettre sans faire quoi que ce soit d’autre.
J’avale la dernière bouffée de ma cigarette et l’éteint dans le cendrier, un sourire rieur aux lèvres.
-Je vous rassure non. Ça fait du bien de rencontrer un homme avec qui je n’ai pas besoin de…réfléchir, de jouer à l’être froid et glaciale, d’être comme je suis avec mes parents et ma famille. Vous savez…les savants c’est tout ce que je connais au final. Je travaille avec des savants, j’ai été élevé par un savant et je dîne avec un savant. Une œillade séductrice alors que l’on pose devant moi un verre de vin blanc, sucré, comme je l’aime. Les gens pensent toujours que je dois aimer les grands types très sérieux, un peu coincé, qui parle rien qu’avec des regards languissants. Je m’arrête soudainement. Je viens de décrire Antoine. Ils m’ont si bien convaincus avec cette idée, qu’au final, j’ai faillis en mourir. J’essaye d’en rire, de sourire, je porte le verre à mes lèvres et bois une petite gorgée. Mais je dois vous confier en secret, j’ai toujours craqué sur les garçons avec plein de bleu méthylène sur les mains, une blouse blanche un peu tâchée, voir beaucoup, et les sourcils cramés.
Je lui souris et je ris doucement, je le taquine, un peu, je suis séductrice aussi. Et puis, j’ouvre le menu. J’ai aussi dit cela pour détendre l’atmosphère que j’avais alourdis en un tour de main. Suivant les plats des yeux, je redresse le visage.
-Vous avez une idée de ce que vous allez prendre. Je sais déjà qu’au dessert ce sera un gâteau pour moi, au chocolat, c’est un bon départ non ? Je lui souris avec délice. Replongeant mon nez alors vers le menu.
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Ven 25 Jan - 14:48 | |
| Je rougis. Pourquoi est-ce que tout ce qu'elle me dit avec cette voix, ce sourire, ce regard, me fait rougir systématiquement? Pourquoi est-ce que je ne suis pas capable de réagir devant une personne, une femme surtout, comme devant une formule chimique? Pourquoi je suis pas sérieux, avec des gestes sûrs et une diction parfaite? je me désespère. J'ai peur qu'elle parte. J'ai peur de l'ennuyer. De ne plus la revoir. Je crois que je m'en voudrais toute ma vie. Vous savez ce que j'ai envie de faire, là, tout de suite? Me frapper la tête sur le bord de la table. Un certain nombre de fois. En répétant "Quel con".
Ce que je vais prendre... de la viande, sans doute. Un Serbe, c'est carnivore. Sauf qu'un scientifique, ça mange rien. Dilemne. Je me cache derrière ma carte. Des Tagliatelles au saumon. C'est bon, ça. Oui, mais les tagliatelles, y'a moyen d'en foutre partout. Et me connaissant, je vais réussir à avoir de la crème fraîche dans le bouc. Entrecôte et frites... Ouais, mais il va y avoir de l'ail, avec l'entrecôte, si c'est fait comme en Serbie. Et l'ail... Je rougis pour rien, caché derrière mon menu. Je veux pas avoir mauvaise haleine, et si... Non, mais sans aller jusqu'à l'embrasser, ça se passera peut-être pas comme ça, mais rien qu'à lui parler, je devrais mettre ma main devant la bouche et... On oublie. Poulet au citron. Pas mal. Risque de tâche minime, pas d'ingrédients-pue-de-la-gueule, rien qui puisse traîner entre mes dents... Adjugé.
- Du poulet au citron, pour moi.
Je lui souris, un peu embarrassé. JE suis assez nul en repas. Quel vin assortir à quel plat, quel truc manger devant qui... Pour le coup du vin, en tout cas, je laisserais le serveur me conseiller. Il revient d'ailleurs avec nos apéritifs. Saisissant mon verre, je porte un toast, mon regard planté dans ses yeux :
- Eh bien... A notre repas, à une prochaine collaboration et... à vous.
J'ai failli dire un truc que j'aurais pas assumé. Genre "a vos yeux si envoutants". C'est vrai, mais c'est pas pour ça qu'à l'heure actuelle, j'assume. |
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| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Sam 9 Fév - 19:26 | |
| Je souris. Il me fait sourire. J’aime son côté mal assuré, cela me change. Je n’ai pas envie du coup d’être aussi dominatrice qu’avec les autres personnes que je côtoie. Je laisse volontiers retomber le masque de Madame Butterfly comme ils aiment à me surnommer. Je souris avec délice, en le regardant de temps en temps, en me demandant si son regard pouvait être plus perçant. Des choses et d’autres… Je le zieute, l’observant se cacher derrière sa carte. Le visage délicatement penché, je fais semblant de rien. Retenant un sourire amusé. Il doit être en plein dilemme, et j’aimerais bien l’entendre. Il me rend curieuse, il m’amuse.
-Je prendrais la même chose. Je souris, regarde Sasha. Et un vin rouge aux notes sucrées avec ça.
Je fais attention à prendre un plat qui pourra nous faire boire le même vin. Je n’oublie pas tout de même que Monsieur Marcovic n’a pas mon portefeuille. Mais cette intention est dissimulée dans un sourire. Portant le toast avec lui, j’humecte légèrement mes lèvres de l’alcool, délaissant les effluves sucrées sur mon palais. Mes yeux se reportent sur lui.
-A vous aussi. Soulignais-je en redressant mon verre. La prunelle de mes yeux posés sur lui, je reste un peu silencieuse. Dites-moi au fait, Monsieur Marcovic, êtes-vous comme tous les grands inventeurs, célibataire ? Je le suppose. Une femme d’inventeur, ne le laisserait pas sortir comme ça le soir.
Je le taquine, dans un sourire, continuant à boire mon verre. Je demande, je ne fais rien de mal. Je sais bien qu’il est célibataire, je connais les scientifiques, je ne connais que ça. Et il y a une grande différence entre le scientifique marié et le célibataire.
-Vous avez des idées pour Jokaï Corp que vous aimeriez travailler. Mon père aime bien qu’on lui présente des projets, ça fait travailler son imagination. Si vous venez à la prochaine vidéo conférence que j’ai avec lui, à la maison, vous pourriez peut-être travailler ensemble ? Si cela vous intéresse.
Invitation, encore….
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Lun 24 Juin - 22:52 | |
| Sa question me laisse perplexe et m'amuse à la fois. Perplexe, parce que je ne la comprends pas. Pourquoi me demander? Cela doit se lire nettement sur mon visage, à mon air mal assuré. Cela doit s'entendre quand je dis que je vis dans mon laboratoire. Alors pourquoi? Atori reste un mystère pour moi. Les femmes, déjà de base, sont un mystère pour moi, mais Atori... Atori, c'est plus compliqué. J'ai l'impression de la saisir, de la comprendre, de la cerner, puis, l'instant d'après tout bascule et elle est loin de moi, comme un papillon qu'on ne peut attraper. Après tout, on la surnomme Madame Butterfly, non? J'aime ce surnom. J'ai cherché à quoi il référait, mais ça ne me convient pas. La Madame Butterfly de la pièce est froide, la mienne est insaisissable mais délicieusement attirante... Elle me fait penser à des volutes de fumées. Ils sont la tout près, et dès qu'on tends la main, paf, plus rien, ils sont plus loin, sous une autre forme. Et bien c'est comme ça que je me figure Atori, et ça attire diablement le scientifique en moi.
Je lui réponds en souriant :
- Franchement, regardez-moi... Qui voudrait de moi? Je veux dire, je suis un grand con, je fume la pipe, j'oublie de manger, de boire, de dormir, je suis heureux quand je fait exploser mes tubes à essai... Je suis pas un homme que les femmes veulent. J'ai jamais réussi à tenir une relation... Et vous êtes bien la ...
Je me tais. Je ne sais pas si je dois finir. Le rouge me monte au joues, et je joue maladroitement avec mes cheveux... Je sais pas si je peux lui dire maintenant qu'elle est la seule femme que j'ai réellement envie de garder près de moi, qu'elle m'attire.
- Je veux dire... vous... enfin... vous êtes bien la seule qui... ne m'ait pas encore fui...
Je crois que ça marche aussi, en plus diplomate. Je me hâte de changer de sujet pour ne pas laisser le trouble s'envahir. Pour me donner une contenance, je bois une gorgée de mon verre, l'écoutant à nouveau parler de Jokai Corp. Des idées? J'en ai plein, des plus pragmatiques aux plus farfelues. Des plus dangereuses aux plus innocentes. Je fait une moue :
- J'ai plein de projets, mais la plupart sont simplement amusant... Pas de l'ampleur de Jokai Corp, je le crains. Mais... je m'intéresse de plus près aux prothèses et à la biologie. J'essaie de trouver de quoi faire de la peau synthétique, en recréant les terminaisons nerveuses. Ce qu'on à actuellement n'est pas assez développé, la greffe ne prends pas dans 75% des cas, et on constate une détérioration de l'épiderme qu'il faut alors changer. Y'a ça et... les prothèses biomécanique. La robotique. Les chercheurs de l'Empire ont échoué sur le sujet... et je me demande pourquoi, qu'est-ce qui les as bloqué. Je sais que ça s'écarte de mon domaine de compétence, mais... voilà ce qui me passionne en ce moment.
Y'a ça, et les fumigènes irritants que j'ai conçus pour la GPI, plus pour m'amuser qu'autre chose. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Lun 8 Juil - 13:20 | |
| J’ai envie de m’amuser et de le taquiner, tendrement, bienveillamment, joueuse et féline. Je n’y peux rien, je crois, que je réapprends à séduire, pour ne pas me laisser saisir cependant, essayant de l’attirer à moi avant de m’échapper. Je le taquine volontiers, j’aime faire cela et je ne cache pas mon sourire. Je sais qu’il est célibataire, mais j’aimerais l’entendre, simplement. Je voudrais qu’il me dise oui je vis et je suis seul. Simplement pour satisfaire mon esprit. Il n’en faut pas beaucoup à une femme, il ne m’en faut pas beaucoup. Il me répond alors et je le regarde, me ressaisissant un instant car je le dévore des yeux, un fin sourire sur les lèvres. J’adore ce genre d’hommes, qui oublient, tellement la réalité qui ne vivent que pour la science. C’est terrible, c’est l’univers que j’ai grandis, mon premier béguin était un scientifique et pourtant cela m’attire encore. Je le regarde, en souriant, amusée, un sourire voluptueux sur les lèvres.
Il ne finit pas sa phrase et cela m’amuse. Il semble gêné, et cela me plait, je me ressaisis à mon tour, buvant un peu mon vin pour essayer de me rendre contenance et je réponds alors.
-Fuir ? Pourquoi fuirais-je ? Je connais bien mieux un scientifique et je sais apprécier toute la valeur d’un génie plutôt que d’un imbécile commun. J’ai grandis et je vis dans un univers fait de scientifique, mais aucun n’a votre charme.
C’est dit. J’ai osé. Et je fais cela, l’air de rien, le regard peut-être invitant à lui faire comprendre que je ne suis pas insensible à son charme, loin de là. Plus il est maladroit, plus il m’attire. C’est amusant de se laisser ainsi faire, j’avais presque oublié. Le sujet change et après l’avoir écouté, un sourire amusé s’imprègne sur mes lèvres.
-Parce que Jokaï a prétendu ne pas travailler sur le sujet, de ce fait, ils manquaient cruellement d’élément. Ils ont raté. Père travaille sur ce genre de chose pour aider des personnes mutilées. Pas pour faire de super humain qui en mutileront d’autres. Je crois que vous devrez parler avec père, à la prochaine vidéo conférence que je fais avec lui. Vous allez vous adorer. Je vous donnerais la date, je vous conseille du coup, de bloquer la journée. Le connaissant, il va parler, parler pendant des heures.
Je ris doucement, alors que l’on nous sert à manger et c’est avec un plaisir gourmand que j’accueille le plat. J’ai faim et l’alcool commence à me faire tourner la tête. Je pousse un soupir plein de satisfaction et le regarde, les yeux pétillants de faim. De nourriture bien entendu.
-Enfin, laissons un peu Jokaï Corp de côté et tout ce petit monde. Nous pouvons, j’en suis certaine, parler d’autres choses. Par exemple, nous pouvons convenir de nous appeler par nos prénoms ? Vous ne pensez pas. C’est bien plus un repas…pour le plaisir que pour le travail. Enfin, je l’estime comme ça. Et vous ?
J’amorce cruellement l’éloignement du rendez-vous de politesse, c’est bien plus plaisant et alors que nous mangeons, discutons, rions parfois, nous laissant gagner par l’alcool et par les minutes qui passent. Je me fais plus tendre, plus tentatrice, observant ses joues rougir mais au final, vers la fin du dessert, l’alcool a tellement couronné notre repas que je ne suis plus très sûre de ce que je fais, ma chaise proche de lui, je ris encore une fois à une bêtise en le regardant avec désir et sulfure.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Lun 23 Sep - 13:49 | |
| L’alcool. Le pire ennemi du soldat, de l’enseignant et du scientifique. Mon pire ennemi aussi, mais à titre purement personnel. Ce n’était pas que je ne tenais pas l’alcool. J’étais serbe. Je tenais FORCEMENT l’alcool. Un serbe qui ne tient pas l’alcool n’est pas digne d’être serbe. Il est exilé et déchu de sa nationalité. Et on lui grave « FRANZUZ » au fer rouge dans le dos. Parce qu’en Serbie, quand on ne tient pas, c’est qu’on est forcément français (ou Anglais à la limite). Celui qui ne tient pas l’alcool est banni de son pays, et quiconque ose l’aider se retrouve en disgrâce. Y’a même des parents qui jettent leurs mômes dans une cuve de rakija, et ceux qui ne noient, bah c’est qu’ils sont pas dignes d’être serbes. Bon. J’en rajoute un peu, voire beaucoup. Mais tout ça, c’est pour dire qu’on ne plaisante pas avec l’alcool, en Serbie. Et que moi, j’étais à la limite de l’exclusion sociale. D’accord, j’avais rarement fini la tête dans la cuvette, à vomir mes tripes (elle est d’ailleurs idiote, cette expression, vomir ses tripes, c’est physiquement impossible) : mais il faut dire aussi qu’étant étudiant, je n’avais pas non plus tant fait la fête que ça. Et maintenant, je voyais mal avec qui je pourrais faire la fête… A part avec les cousins, les –rares – fois ou je rentre au pays… Et il suffisait de quelques verres pour que Sasha-le-scientifique-timide soit remplacé par un Sasha inconnu et qui me mettait vachement mal à l’aise. Ce n’était pas moi, cette grande andouille désinhibé. Moi, j’étais simplement une grande andouille. Le côté "je me fous de tout", c'était l'alcool qui parlait.
Ceci dit, d'un point de vue purement scientifique, je serais sans doute une étude de cas intéressante. Pourquoi est-ce que l'alcoolémie dans mon sang faisait ressortir le côté joyeux/séducteur (séducteur? non, j'ai pas pensé ça, j'ai pas pu penser ça) de moi-même? Etait-ce une illusion factice que mon cerveau mettait en place comme mécanisme de protection pour me faire croire que j'étais quand même capable d'avoir une vie sociale? Ou était-ce présent, tout au fond de moi, si profond que même moi j'ignorais l'existence de ce... Sasha. Souviens-toi Sasha, souviens-toi. Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que vous en arriviez là?
Il y a eu sa phrase. A propos du fait de parler autre chose que de boulot. Je me rappelle. Enfin... vaguement. Puis il y a eu le plat. Le plat, et l'alcool. Le vin de je ne sais plus ou, j'y connais rien du tout. On en avait bu un verre, deux? C'était pas plutôt deux bouteilles? Je crois me souvenir d'un concours de shot de gnôle serbe. Non, j'ai dû le rêver, celui-là, ça m'étonnerait qu'un resto français de la capitale ait de la rakija. J'ouvre les yeux, et j'ai l'impression de voir flou. Atori est proche de moi, bien plus proche qu'avant, non? Inexorablement, mon regard tombe. Jolie vue. Hé ho, Sasha, ses yeux sont plus haut mon grand. Ressaisis-toi! Elle rit, et je penche la tête sur le côté. J'ai envie de l'embrasser. Dans ma tête, mon cerveau, ma raison ou je ne sais quoi essaie de me faire revenir à de meilleures disponibilités. Tu es un gentleman, Sasha, non? Alors pourquoi est-ce que... Cranje, elle est beaucoup trop proche de moi.
Je la regarde dans les yeux, et lui dit d'une voix franche (enfin, je crois) :
- Tu es la femme la plus attirante que j'ai jamais rencontré, Atori.
Est-ce que je la tutoie depuis longtemps, ou est-ce que c'est une initiative du moment? J'ai oublié. Je crois que je l'ai coupée en pleine phrase. Je ne rougis même plus. Ou peut-être un peu, quand même, mais je ne m'en rends plus compte. Mes mains viennent prendre les siennes, caressantes. L'une d'entre elle effleure sa joue alors que tout mon corps se courbe pour poser mes lèvres sur les siennes. Mon cerveau hurle en serbe. Mon corps s'en fout. Et moi, pauvre âme égarée devant cette scission entre corps et esprit, je ne fais que regarder. Bon sang. Je suis en train d'embrasser Atori, son corps mince entouré de mes bras. Je sens déjà venir la baffe... Ah non? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Soirée et plus si affinités [pv Sasha] Mar 1 Oct - 17:18 | |
| Beaucoup d’alcool. Beaucoup de parole. Un savant mélange des deux petit à petit. Bordés par la présence de la nourriture et de Sasha. Sasha… Je suis si près de lui, je n’ai pas envie de m’éloigner, ma chaise ne s’est pas repoussée, elle n’a fait que s’avancer, peu à peu. Pour ne plus être loin de lui désormais. Pour être là, à le frôler, presque, à chercher sa présence et sa chaleur alors que je me sens bouillir de l’intérieur. J’ai chaud. Nous avons bu, beaucoup, sans retenue. Comme si c’était normal. Je n’ai jamais été ivre, enfin, pas depuis des années. Je ne dis pas que je suis incapable de me laisser aller à ce point, au contraire. Boire, c’est une histoire d’habitude. J’ai déjà fait des concours avec mon frère adoptif, même avec mon père, j’ai tenu, parfois moins bien, j’ai été jeune aussi. Et là ce soir, je me sens bien, un sourire sur mes lèvres, désinhibée totalement, incapable de me retenir, de vouloir le faire, je dirais même que cela m’amuse. Je souris, tout près de lui, je sens l’odeur de sa peau, l’odeur étrange du tabac, tant de chose.
Je soupire. Qu’est-ce que je viens de dire ? Je n’en ai foutrement pas la moindre idée, j’ai envie de rire ou de rougir, mais au lieu de cela, sa main est sur ma joue maintenant et j’appuis ma joue contre sa paume, cherchant son contact avant de me rapprocher, alors qu’il se courbe pour rencontrer ses lèvres, un gémissement enivré qui m’échappe alors que je goutte la chaleur de sa peau. Je me presse contre son corps, mes mains sur son torse, entourant son visage ensuite, il faut que je me repousse ? Nan.
Je gémis en rompant le baiser, comme si l’on venait de m’arracher quelque chose. Je gémis en lui murmurant.
-J’ai envie de toi.
Qu’est-ce qui me prend ? J’ai envie de lui. Le baiser a réveiller quelque chose de brûlant au fond de mes entrailles, je suis sans retenue, j’ai totalement oublié le reste de mon existence, j’ai envie de lui, furieusement envie de lui. Des années que je n’ai pas eu envie de quelqu’un. Est-ce la seule faute de l’alcool ? Je ne crois pas. il me plait. Je le sais. Mais je n’aurais jamais fait cela sans l’alcool. Si je m’écoutais…Dieu…je chasserais le haut de ses vêtements, le haut des miens pour laisser mes seins épouser son torse, sentir les battements de sa peau contre la mienne.
-Viens…
L’impatience, l’envie, le désir, le besoin. Je me redresse, titubant un instant avant de reprendre cette contenance des gens bourrés, souriant à Sasha d’un air désabusé en caressant ses fesses, je l’entraîne avec moi. Comment payons-nous d’ailleurs ? Je crois qu’une certaine sommes d’argent tombe sur la table, mais je ne me souviens pas de qui l’a donné. Je l’entraine avec moi, au dehors.
L’air frais est brusque sur mon visage. Mais j’inspire avec plaisir, nullement dégrisé, l’attirant toujours plus près de moi pour ne pas le laisser s’échapper. Je ris, féline et suave alors que je m’engouffre déjà dans la voiture, ignorant les propos de mon garde du corps pour fermer la vitre de séparation et retourner brusquement retourner prendre un baiser aux lèvres de Sasha.
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