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| Expédition nocturne [Mi Février 2100] | |
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Siobhán Mac Mahon Emigré mercenaire/ Danger public/ Folle furieuse
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Feuille de personnage Situation: Pas trop mauvaise pour l'instant. Renseigements: Humeur:
| Sujet: Expédition nocturne [Mi Février 2100] Mer 24 Fév - 22:14 | |
| Siobhán Mac Mahon était intriguée. Un peu plus tôt dans la semaine, elle avait reçu un étrange appel téléphonique d’un de ses clients réguliers. L’homme en question était un de ceux qui s’occupait de l’armurerie de la milice de Livingstone, et se nommait Arthur Angerman. Il magouillait dans l’ombre pour obtenir une promotion, et Ludwig l’y avait aidé, en organisant un… accident. L’adversaire d’Angerman avait tragiquement perdu la vie au cours d’une partie de tir, et on avait conclu que son fusil sportif avait été mal nettoyé, et que quelqu’un chose en avait obstrué le canon. Ce qu’on ne savait pas, c’était que cette nuit-là, une ombre s’était glissée dans la maison du défunt, et avait joué un moment avec son arme… En échange, Angerman s’était engagé par contrat à lui fournir des munitions pour flingues homologués (de ceux que seule la milice détenait… Enfin à l’exception de trois qui avaient pris des vacances et se reposaient maintenant dans le coffre de l’écossaise) dès qu’elle lui en demanderait. Un contact utile, donc, et dont elle prenait régulièrement des nouvelles.
Passons. Cet homme lui avait donc téléphoné, lui demandant de se trouver cette nuit-là à quatre heures du matin au point de rendez-vous habituel. Il avait un client pour elle. Il n’en dit pas plus, par souci de sécurité, d’anonymat etc… autant de valeurs qu’une tueuse à gages connaissait bien. Mais cette fois-là, Siobhán c’était méfié. Cela ne ressemblait pas à ce vieux Arthur de se soucier des autres, et de partager des contacts. La mercenaire flaira l’arnaque (dans une brusque poussée de paranoïa) et décida de se prémunir contre un coup-monté éventuel. Elle s’habilla avec une robe rouge sang, glissant sous le vêtement son gilet pare-balle, et mettant bien au chaud sous son manteau d'officier une arme milicienne et sa licence (une fausse, évidemment, faite par un ami aujourd’hui disparu au nom d’Emily Stone). Le déguisement ne tiendrait pas longtemps, juste assez pour qu’elle puisse tirer quelques balles, ajuster quelques coups bien placés avant de s’enfuir rapidement et de rester cacher quelques temps dans son trou à rat. Simple précaution au cas où ce rendez-vous tournerait mal, quoi. D'accord, elle aurait tout simplement pu ne pas y aller du tout. Mais dans le milieu, on ne pouvait pas dire que les clients étaient nombreux. D'autant qu'en général, ils avaient la vie courte. Alors, si il y avait moyen d'avoir un client en plus, ma foi... Surtout s'il lui permettait d'accéder à l'entourage du démon Livingstone. Arthur Angerman s'en approchait plus que Gigi, la droguée qui squattait parfois chez elle parce que son mec la tabassait. Alors, peut-être que ce mystérieux contact serait un ministre proche de l'Impératrice!
Bref, Siobhán sortit de chez elle. Aujourd'hui, pas de talons, une fuite était à prévoir. Méfiante et silencieuse, elle se rendit jusqu'au point de rendez-vous, un HLM désaffecté un peu à l'écart de la zone résidentielle, prenant bien garde de ne pas attendre au même endroit que d'habitude, mais se perchant dans un arbre juste en face du bâtiment, d'où elle avait une vue optimale, et une possibilité de tir presque parfaite. Elle était arrivée près d'une heure et demie en avance, palliant toute embusquade éventuelle. La jeune femme mit un silencieux à son arme et commença son attente.
Dernière édition par Siobhán Mac Mahon le Ven 5 Mar - 13:57, édité 1 fois | |
| | | Gabriel Emerson Veut être le parrain de sa futur nièce !
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| Sujet: Re: Expédition nocturne [Mi Février 2100] Dim 28 Fév - 1:54 | |
| *Premier Post* La nuit était glaciale et humide mais heureusement claire ce qui n'était pas un luxe à cette heure avancée de la nuit, alors que la capitale semblait endormie et anormalement silencieuse. Seul le cri strident d'une sirène traquant ceux qui bravaient le couvre-feu déchirait parfois la nuit. Gabriel savait alors parfaitement que ses collègues avait très probablement arrêté quelqu'un dehors alors que c'était strictement interdit.
Il savait également qu'il serait emmené au commissariat le plus proche, là on l'interrogerait pour tenter de déceler les raisons d'une sortie illégale et si tardive, on vérifierait le fichier du bougre et si rien ne paraissait suspect, si on se rendait compte qu'il ne s'agissait que d'un inconscient voulant rentrer chez lui un peu trop tard et que les miliciens étaient de bonne humeur, ils se contentaient généralement d'un rapport qui serait placer dans la base de donnée dans un cas de récidive, et d'un bon passage à tabac, histoire que le gus ne soit pas prit d'idée de recommencer à leur faire perdre leur temps. Mais si les miliciens étaient un peu excédés, ou un peu animés par l'alcool, alors peut-être le type se prendrait une balle entre les deux oreilles et on en parlerait plus, on publierait un faux dossier comme quoi le type avait été un terroriste notoire et dangereux, arrêté et abattu à cause de résistance au cours de son interpellation héroïque... et l'affaire serait clause, le corps allait disparaitre dans un bain d'acide et on en parlerait plus.
En revanche, si les hommes trouvaient le moindre indice, avaient le moindre soupçon sur une potentielle appartenance au groupuscule activiste/terroriste de la Cible, alors l'interpeller serait immédiatement transféré dans les sous-sols du palais. La sa fin serait identique à tout pauvre bougre descendu par commodité, mais la mort serait alors une libération après les heures de tortures infernales qu'on lui ferait subir pour tenter de récolter quelques miettes, parfois rien, à propos de la Cible, de ces chefs...
Gabriel se perdait doucement dans ces pensées alors qu'il patrouillait dans le froid avec trois autres de ses collègues en rouge. Les idées de tortures qui engourdissaient son cerveau le fit frissonner, pas comme la plupart de ses collègues auraient pu en frissonner, c'est à dire de plaisir, la joie de voir la vermine souffrir, réduite à néant. Non, lui en frissonnait de dégout. Il ne comprenait pas la cruauté des hommes, ni celle de Livingstone, et pourtant il en était au plus près. Il avait lui même déjà dû participé à des interrogatoires, tous miliciens qui se respectent doit passer par là. Heureusement il avait pu choisir la place de celui qui déplace le corps inerte, mutilé, informe, souffrant dans le bac d'eau pour le tirer de l'inconscience et c'était repartit pour un tour, lançant la "joie" de se défouler à un autre. La première fois il avait cru défaillir de toute cette horreur mais le pire était bien le fait qu'on s'y habituait... au final il avait apprit à ne plus regarder ces hommes et ces femmes, parfois, discrètement, il lui arrivait de les soulager de leur calvaire s'il se retrouvait seul avait les prisonniers, d'une seringue d'un produit indolore et même anesthésiant, pour les faire rejoindre l'Hadès tranquillement. C'était bien une des choses qu'il pouvait faire. Ca position était loin d'être facile, proche de ces convictions il haïssait l'Impératrice d'une flamme ardente, mais pour sa mission il devait devenir ce qu'il détestait le plus au monde tout en sachant que chacun des gestes qui pourraient le trahir lui serait fatal... et pourtant il le faisait. Il se devait de le faire, sa vie au final ne comptait pas vraiment...
Mais cette soirée était tout à fait différente. Gab' se retrouvait à marcher d'un bon pas, remontant les rues mal éclairées des bas fond avec d'autre homme de Livingstone. La patrouille pédestre était nécessaire, mais très peu appréciée. D'une parce qu'en hiver, il faisait froid, et de deux, parce que ce genre de patrouille était privilégier pour les actes isolés de terrorisme de la Cible, qui aimait particulièrement descendre quelques miliciens la nuit. le chef haussa donc un sourcil lorsque Emerson se proposa pour prendre une ronde, les autres étant généralement désignés au sort, pour dire que ce poste était très peu apprécié. Mais le résistant avait été contacté quelques jours plus tôt et ce qu'on lui avait dit, ce qu'on lui avait proposé, il l'avait accepter sans vraiment réfléchir. Et voilà qu'il affrontait le froid mordant de l'ex-capitale viennoise, à une heure pas possible : pour ces convictions.
Art', voilà comment Gabriel connaissait son contact, l'avait appelé, il avait parlé d'un piège, d'une jeune femme, potentiellement recrue pour la Cible. Art', qui n'était autre qu'un dénommé Arthur Angerman, gisait à l'heure qu'il était dans une décharge de la ville, les bras attachés dans le dos, une balle dans la nuque, exécuté froidement pour avoir trahi... mais il préférait surement avoir trahi son camp que de laisser une jeune femme, pour une raison que lui même ignorait, qu'il avait affectionné.
Gaby n'avait qu'une description succincte de sa "mission" mais c'était suffisant, de toute façon, une jeune femme à cette heure, à un endroit précis, il n'y en aurait pas des masses. L'homme, habillé de rouge pour son "job", remonta le col de son trench pour empêcher le vent de s'immiscer dans son cou. Il arrivait bientôt au point de rendez-vous, le plus dur serait surement d'écarter les autres miliciens. Il allait arriver largement en avance sur les lieux, mais étrangement, il avait l'intuition que son contact ferait de même. Le milicien/résistant avait déjà une ébauche de plan pour sa "mission" et mieux valait qu'il la chope avant qu'elle n'arrive plutôt que devoir la chercher... mais malheureusement, rien ne se passe jamais comme on le prévoie... et rien ne se passa comme prévu.
Ils arrivaient non loin d'une vieille barre d'HLM dans une rue arborée (ce qui était suffisamment raricime dans Hegemony pour être noté ! ) lorsque la tête de file héla ses compagnons. Il s'agissait d'un milicien de la pire des catégories, frustré de sa vie médiocre, avec une femme, des enfants et un salaire médiocre, qui avait rejoint la milice pour exercer la seule autorité qu'il n'aura jamais de sa vie, pouvoir taper légalement sur tout ce qui bouge et gonfler le torse pour imposer non pas le respect mais instaurer la peur. -Hey les mecs ! Gabriel grogna distraitement pour faire signe à son collègue qu'il avait entendu et qu'il l'écoutait (d'une oreille, l'autre écoutant les bruits de la nuit, soutenant ses yeux pour tenter d'apercevoir une silhouette féminine dans la nuit).-J'en ai mare de cette ronde de merde, il y aura personne cette nuit, cette bande lâche a comprit qu'il faut pas se frotter aux forces de l'Impé', alors j'vous propose qu'on laisse les autres prendre le relais, moi j'ai bien envie de casser de la vermine... on prend n'importe quelle de ces familles qui vivent dans ces trous à rat, ils ont tous une raison de haïr Livingstone, je vous laisse le mec et les mômes mais je prend la femme et les gamines si yen a... j'ai un appétit ce soir... Les quatre hommes s'arrêtèrent, les deux autres collègues de Gaby' commencèrent à discuter avec le premier, plaisantant lourdement de leur rire gras et libidineux sur ce qu'il pourrait faire subir à une famille, prise aux hasard... détruite sur l'instant de le dire. Emerson ne les écoutait, il faisait semblant, il ne voulait pas prendre part, mais il n'aurait pas vraiment le choix. Avant ça il essaierait tant bien que mal de les distraire de leur "but" mais ce n'était pas gagner. Ces yeux quand à eux continuait de scruter les environs... | |
| | | Siobhán Mac Mahon Emigré mercenaire/ Danger public/ Folle furieuse
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| Sujet: Re: Expédition nocturne [Mi Février 2100] Jeu 4 Mar - 23:08 | |
| Au bout de quelques instant, l'ouïe entraînée de Siobhán perçut des bruits de pas. De plusieurs personnes, elle en aurait mis sa main à couper (pour peu qu'elle n'ait plus envie de tirer au Glock, hein!). Des miliciens, ou un groupe de pauvres fous égarés qui avaient totalement occulté le couvre-feu? 3h... C'était un peu tard pour des quidams lambas. Peut-être des résistants, alors? Dans ce cas, il faudrait qu'elle essaie de les contacter à tout prix, voilà trop longtemps qu'elle attendait de les rencontrer pour ajouter sa force et surtout sa folie à leurs effectifs. La jeune femme écouta encore un moment, et ajusta son pistolet, prête à faire feu. Puis elle attendit, silencieusement, prête à déclencher sa folie meurtrière sur les individus qui apparaitraient -son ouïe ne la trompait jamais- de cette rue qui partait légèrement à l'Est.
Quatre hommes déboulèrent. Maussade. Frigorifié, comme tout le monde en cette nuit de février (bon, sauf Red, évidemment, mais l'adrénaline, ça tient chaud!). L'écossaise regretta de ne pas avoir de lunettes infrarouges comme dans la police, cela lui aurait été bien utile pour essayer de distinguer les visages de ses quatres clanpins qui n'avaient rien à fiche ici, surtout sur le lieu où on lui avait donné rendez-vous. S'il ne se barraient pas rapidos, son contact ne viendrait pas...
*Alleeeeeeeez... cassez-vous, bordel! avancez encore un peu, merde! Allez, on se depêche pour faire plaisir a Tatie Ludwig!*
Mais peine perdue, les hommes se postèrent npas très loin de son perchoir, encourageant la tueuse à les invectiver en toutes les langues qu'elle connaissait, les traitant de tous les noms possibles et imaginables. En silence, évidemment, question de discrétion.
"Hey les mecs!"
Ah tiens, intéressant, le chef de file parlait. Peut-être lui apprendrait-il son camp, et auquel cas, si elle devait le laisser vivre, ou non.
"-J'en ai mare de cette ronde de merde, il y aura personne cette nuit, cette bande lâche a comprit qu'il faut pas se frotter aux forces de l'Impé', alors j'vous propose qu'on laisse les autres prendre le relais, moi j'ai bien envie de casser de la vermine... on prend n'importe quelle de ces familles qui vivent dans ces trous à rat, ils ont tous une raison de haïr Livingstone, je vous laisse le mec et les mômes mais je prend la femme et les gamines si yen a... j'ai un appétit ce soir... "
Le regard de Red se durcit immédiatement, un grondement sourd montant du fond de ses entrailles, grondement de bête sauvage qu'elle parvint à contenir à la barrière de ses lèvres. Ses doigts se crispèrent sur son arme, elle visa, prête à tirer, à buter ces violeurs, ces êtres immondes qui parlaient des pires outrages avec des rires grasseyants... Puis baissa lentement le canon de l'arme à feu. Ils étaient quatre, elle était seule. Si elle tirait, le premier mourrait, c'était un fait sûr. Mais les trois autres auraient le temps de l'ajuster et de la canarder comme un vulgaire pigeon. Et elle ne pouvait sauter dans un autre arbre, le plus proche était à plus de trois mètres. là, Siobhán commença à s'énerver : quelle conne elle avait été, mais quelle conne! Bon dieu, c'était pas possible d'être aussi conne. Se foutre dans un guet-apent! Y'avait qu'elle, pour faire ça. Bon. Mieux valait analyser la situation. Un arbre, une pigeonne dedans, quatre connard de la milice à... 50 mètres à peu près. si elle descendait silencieusement après avoir détourné leur attention, il se pouvait qu'elle puisse s'échapper, grimper dans un appartement d'un de ses bâtiments désaffectés, et de là les fusiller. sachant que son arme n'avait que dix balles, et qu'insérer un nouveau chargeur lui prendrait au moins 4 secondes, que les enfoirés pourraient mettre à profit pour au choix se cacher, ou venir la cueillir. Dans ce dernier cas, l'idéal serait de s'enfuir par les toits. Donc, dans l'optique où elle réussirai à descendre de son nichoir, il faudrait qu'elle tire de... la dernière fenêtre à gauche du dernier étage de cet immeuble. 15 secondes pour sortir du bâtiments après avoir vidé son chargeur, 15 autres pour monter les escalier, 2 secondes pour exploser le cadenas de la porte menant sur les toits, et elle serait libre. A découvert, mais avec de bonne chance de s'en sortir, puisqu'elle était en excellente condition physique.
Ludwig entrouvrit un pan de son manteau, et fouilla dans ses poches pendant un moment, avant d'en sortir ce qu'elle cherchait : un minuscule flacon rempli de nitroglycérine. Rapidité, silence et efficacité sont les maîtres mots d'une tueuse à gages. En deux temps, trois mouvements, elle avait sortit un tout petit pinceau, avait ouvert avec précaution le flacon, puis avait plongé le pinceau dedans afin de recouvrir d'une très fine couche d'explosif les parois du flacon (l'expérience (et un "attentat" râté) lui avait appris qu'un flacon de nitroglycérine pouvait être jeté d'une hauteur d'une dizaine de mètres dans exploser : il était impératif de recouvrir le récipient d'explosif pour enclencher la détonation. Mais ça, elle l'avait appris plus tard, après le foirage totale de l'expédition "Nitro A" montée 9 ou 10 mois auparavant et qui lui avait coûté cher.). L'écossaise sourit, se disant qu'elle devait vraiment être tarée pour faire ça, regarda la rue et visa le terrain vague du côté opposé à ces miliciens de merde. Ils auraient plus à courir, et penseraient peut-être que le lançeur était à l'autre bout de la rue.
Puis elle lança. Un bruit énorme explosa dans l'air, brisant quelques vitres alentours, creusant un gros trou dans le sol, projetant des mottes d'herbes terreuses un peu partout. Les quatres hommes se précipitèrent, et elle en profita pour descendre de son perchoir et tenter de se glisser dans l'ombre. Tiens, étais-ce elle ou ce petit brun avait tourné la tête au moment où elle descendait? L'avait-il vu? | |
| | | Gabriel Emerson Veut être le parrain de sa futur nièce !
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| Sujet: Re: Expédition nocturne [Mi Février 2100] Mer 10 Mar - 0:18 | |
| Gabriel avait à peine eu le temps de balayer la rue du regard tandis qu'un bruit assourdissant avait retentit, presque instantanément suivant d'une déflagration assez impressionnante. Le souffle de l'explosion n'avait heureusement pas réussit à atteindre le petit groupe mais par réflexe les quatre hommes en rouge s'étaient baissés pour se protéger et avaient sorti leurs armes de fonction. Les tympans de Gabriel semblèrent éclater sous le bruit et pendant quelques secondes il ne put que percevoir un sifflement sourd et douloureux entrecoupés des ton les plus graves de la voix de ses collègues qui s'étaient redressés malgré le choc et la surprise, bien décidés à trouver l' de l'explosion mais aussi qui en était à l'origine. Gab' c'était à son tour relever, son revolver à la main. Il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour se dire que tout ça n'était pas un hasard, que deux personnes qui n'avaient strictement rien à voir soit dans la même rue au même moment, il en conclut donc tout aussi rapidement, qu'il n'y avait qu'une personne dans cette rue, qui avait fait exploser une bombe, et que c'était très probablement la personne qu'il cherchait.
Tandis que les trois miliciens en tête de file s'étaient dirigés rapidement mais prudemment, guêtant les alentours, prêt à riposter à tous tires qui leur auraient été destinés après cette attaque ouverte contre des forces de l'ordre, Gab, lui, était légèrement resté en arrière tentant de comprendre d'où le projectile avait bien pu être lancé. Étrangement, il n'eut pas beaucoup de doute sur le fait que ce petit manège avait davantage pour but de distraire les miliciens que de réellement les envoyer en pièces détachées à la morgue la plus proche. Car il était clair qu'à découvert comme ils marchaient ils faisaient des cibles plus que facile à atteindre et à abattre, surtout avec ce genre d'artillerie. La personne que Gab était venu cherché voulait un bon moment d'attirer l'attention ailleurs, pour pouvoir se tirer vite fait par exemple, si elle avait comprit ce qui ce tramait pour elle. Elle était donc indéniablement dans le coin.
Le rebelle (malgré ses vêtements rouges, qui laisserait porter à croire qu'il était plutôt dans l'autre camp) devait donc la trouver avant que ses petits copains le face, mais également trouver un (bon, très bon d'ailleurs) argument pour la convaincre de se barrer vite fait, de ne pas chercher les ennuis (comme elle venait de le faire en faisant sauter les neuf dixième d'un terrain vague) et surtout (le plus important) de ne pas le buter, car il étaient apparemment dans le même camp ! Il avait jeter un coup d'œil rapide au trois hommes en rouge un peu plus loin, maintenant sur les lieux de la déflagration, pour l'instant à couvert, avant qu'ils ne commence à se séparer pour tenter de trouver d'où la vermine (car il n'y avait aucun doute sur l'implication de la cible dans cet attentat (enfin presque XD)) avait fait ça pour lui mettre la main dessus et lui faire passer le pire, et dernier, quart d'heure de sa misérable et insignifiante vie.
Quelques millisecondes plus tard il scrutait les environs, l'auteur des méfaits, il le savait, aurait tout intérêt à se barrer vite fait, il risquait donc de bouger de sa « planque » et c'était le moment où il serait repérable. A croire que la « chance » était avec Gabriel puisqu'il remarqua une ombre parmi les ombres, presque aussi insignifiante qu'un courant d'air, mais incapable d'échapper à son yeux. Surtout qu'il savait ce qu'il cherchait. Emerson n'eut même pas en envoyer ses collègues sur une mauvaise piste, ils y couraient tout seul. Pour sa part, il pouvait toujours laisser croire qu'il allait pousser l'investigation de son côté. Sans un bruit, ou presque, celui du froissement de tissus, il s'était dirigé d'un pas furtif vers l'arbre où son yeux avait capter un mouvement. Il ne croyait pas au simple coup de vent, et il savait qu'il serait rapidement fixé... Il espérait simplement pas que ça soit deux secondes avant de se prendre une balle entre les deux yeux.
Son cerveau, de son côté, réfléchissait à cent à l'heure. C'était on ne pouvait plus la merde cette situation et il se lançait, il le savait, carrément dans les bras d'une probable activiste emplis de haine face au gouvernement et à ses sbires en rouge , habillé lui même de la tête au pied comme un milicien. Il jura mentalement d'être aussi mal placé parfois, mais bon c'était le risque, il faisait ce qu'il pouvait. Il avait promis d'apporter son aide et d'essayer de remplir la tâche qu'on lui avait confier, il n'avait pas l'intention de reculer, ni de laisser dans la mouise qui que ce soit qui se serait battu contre le régime. Une pensée ironique lui traversa l'esprit. Avec ce qu'ils venaient de se prendre, la donzelle ne semblait pas non plus sans défense, elle n'aurait surement aucun mal à se débarrasser des miliciens. Mais qu'importe.
Gab' s'était retrouvé de l'autre côté de la rue, à suivre une ombre qui, si elle le remarquait, risquerait bien de l'envoyer six pieds sous terre, il lui fallait un moyen d'entrer en contact, autrement que par une échange de balle, probablement mortel. Pas le choix, le rebelle rangea son arme (tout en la laissant à portée de main « au cas où ») et s'avançait à pas lent les mains légèrement misent en évidence pour montrer sa vulnérabilité. Il jeta de nouveau un coup d'œil on ne pouvait plus rapide aux trois hommes plus loin, *occupés*, avant de s'adresser à la pénombre :
-C'est Art' qui m'envoie.
Bon, il risquait à une probabilité de ½ de se faire tirer comme un lapin, et idem pour qu'on l'écoute... après tout n'était pas gagné même s'il ne se faisait pas descendre immédiatement, mais ça, il aviserait plus tard, s'il restait en vie... | |
| | | Siobhán Mac Mahon Emigré mercenaire/ Danger public/ Folle furieuse
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| Sujet: Re: Expédition nocturne [Mi Février 2100] Jeu 11 Mar - 1:06 | |
| Red se fit ombre, elle devint néant, vide non-être, pour se fondre dans la pénombre profonde que la nuit offrait à la rue déserte. D'accord, elle était un peu extrémiste, têtue, et avait tendance à se foutre sans cesse dans la merde, mais s'il y avait bien une chose qu'on ne pouvait lui reprocher, c'était son manque de professionalisme (terme englobant absence de scrupules, discrétion et efficacité) au boulot. En temps normal, la jeune femme pouvait devenir invisible pour peu qu'elle le désire. Mais ce soir, elle ne devait pas être en forme... Ou alors le petit brun avait une vision nocturne excellente.
Parce qu'il n'y avait aucun doute là-dessus : il l'avait aperçue, puisqu'il s'approchait maintenant d'un pas lent, non sans avoir jeté un rapide regard en arrière vers ses collègues occupés à quadriller la mauvaise zone (les couillons). Siobhán reculait peu à peu, au même rythme que lui suivait pour avancer. Danse étrange que ces deux corps étrangers l'un pour l'autre qui se découvraient peu à peu. Elle recula si bien qu'elle se trouva dos au mur, contre un immeuble. Uncoup d'oeil vers la droite lui apprit que (merde décidement elle n'avait pas de pot) le coin de la rue était encore loin. Une bordée de jurons faillit de nouveau lui échapper, alors qu'elle résistait non sans mal à l'affreuse tentation de buuter purement et simplement sans aucune autre forme de procès ce milicien devant elle, et lui envoyant une balle dans le cervelet.
Pour autant, le gars en question avait un comportement pour le moins étrange. De là où elle était, l'écossaise le voyait, éclairé par un rayon de lune. Son arme était sagement rangée, bien visible, passée dans sa ceinture (ah lui, il savait pas faire gaffe! un coup qui part tout seul et paf, il se retrouve emasculé avec en plus une jambe en moins. Plus très pratique pour séduire.). L'homme avait les mains légèrement en avant, paumes tournées vers elle. Un geste de paix? Une manière vicelarde de l'arnaquer? Ouais, la ruse du "j'suis un gentil, me tue pas", elle est éventée, hein, ça ne marche plus! Au départ on se fait avoir, on décide de le croire et PAF, on se retrouve avec un couteau planté dans le dos. La jeune femme porta silencieusement sa main droite à son flanc gauche, saisit la crosse de son HK USP milicien (bon sang, ce qu'il était grand et lourd! mine de rien, 100 grammes à bout de bras, ça se sent! dire que son Glock était plus petit avec une meilleure précision et un chargeur plus grand... Ah, ils manquaient de pragmatisme, dans la milice!) et le sortit de son holster. Toujours sans un bruit, elle le pointa vers le mec, visant l'oeil droit. attention, il fallait prendre en compte la qualité merdique de cette arme qui avait pour conséquence une trajectoire de balle décalée. Red ajusta sa visée, déplaçant le canon d'une dizaine de centimètres vers la droite. Elle se prépara mentalement à s'enfuir, ralentit sa respiration afin de n'être pas perturbée par une inspiration intempestive. son pouve s'approcha du chien...
" C'est Art' qui m'envoie."
La tueuse faillit s'étrangler. Art'? Arthur Angermann? Bordel, mais POURQUOI le vieux Art' Angermann aurait-il envoyé un milicien à sa rencontre? il l'avait trahi, ce vieux salaud, c'était ça, hein? Après tout ce qu'elle avait fait pour lui! Et ce mec était un milicien paummé qui savait même pas pourquoi il était dans la milice puisqu'il était pacifiste (sans doute avait-il suivi l'exemple de ses parents et de ses aînés), et il allait lui demander gentiment de la suivre pour qu'il la foute en taule? Mais que croyait-il? Qu'elle se rendrait comme ça, sans réagir, en disant même " Oui, bien sûr je vous accompagne, désolée de vous avoir fait perdre du temps?" Ah non, une écossaise meurt mais ne se rend pas. Elle préférait se mettre a courir comme une dératée et se faire canarder plutôt que de subir la honte d'être emmenée menottes au poignets. PLUTOT CREVEEEEEEER! Et puis si elle se faisait chopper, ça serait la cellule! Une femme en prison avec des porcs comme gardes! Vu leurs caractères, elle se ferait violer à coups sûr! Han, la torture elle pouvait supporter, la mort, oui, mais le viol! Ah nan, personne ne touchait à son corps sans son autorisation!
Siobhán Mac Mahon défendrait son honneur. Elle arma le chien, faisant retentir un cliquetis très reconnaissable et vérifia sa visée.
" Je ne me rendrais pas." Retorqua-t-elle.
Et elle appuya sur la gachette. Mais il n'y eut pas de détonation, pas de cris, pas de sang, pas de cadavre. Non, rien de tout cela. Le pistolet s'était enrayé. | |
| | | Gabriel Emerson Veut être le parrain de sa futur nièce !
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| Sujet: Re: Expédition nocturne [Mi Février 2100] Jeu 11 Mar - 1:43 | |
| Le silence régnait étrangement autour de Gabriel. Ses oreilles encore sifflantes de l'explosion ne pouvaient distinguer qu'un « hiiiiiiiiiiiiiii » lointain mais persistant au fin fond de son crâne. Pourtant cette sonorité peu commune et désagréable n'avait pour l'instant pas beaucoup d'importance, si ce n'était qu'elle ne faisait que titiller un peu plus ses nerfs, tendus, prêt à réagir dans un réflexe de survie. De plus, ses collègues évoluait maintenant dans le plus grand silence, histoire d'essayer de débusquer le salopard qui avait essayer de les faire lâchement sauter à distance. Du moment qu'ils étaient occupés dans leur coin, tout irait, mais Gabriel savait parfaitement qu'il devait faire vite, car s'ils ne trouvaient personne ils auraient vite fait de revenir près de sa position et alors... problèmes... La propre respiration du rebelle lui semblait alors anormalement bruyante dans cette rue déserte. Il s'était pourtant forcé à la calmer le plus possible et à prendre de longue inspiration.
Pourtant, si la nuit noir ne lui permettait pas de distinguer quoi que ce soit, il ne pouvait s'empêcher de savoir que sa contact, probablement armée jusqu'aux dents, et qui était d'ailleurs probablement en train de le visé n'était pas loin. Les rayons de la lune ne passait pas le HLM et créait une ombre immense, effrayante, parfaite pour se cacher. Mais elle ne pouvait être que là, tapis, pas très loin. Le tout était de ne pas se faire descendre avant d'avoir pu établir le contact, ce qui risquait de ne pas être simple. Finalement, il ne fallut pas attendre très longtemps à l'homme pour entendre le bruit caractéristique d'une arme prête à faire feu. Son sang se glaça alors dans ses veines, tous son corps se figea presque prêt à attendre le coup de feu qui allait suivre, l'adrénaline se déversa alors d'un coup dans son corps et son cœur monta à un nombre de pulsion par minute assez incroyable, chacun de ses muscles s'étaient alors tendus. Quelques millisecondes plus tard, une voix féminine s'éleva de l'ombre et Gab, dans un réflexe étrange tourna la tête alors qu'il avait localisé sa peut-être futur « interlocutrice »... ou sa meurtrière, au choix.
Elle affirma qu'elle ne se rendrait pas et au même instant le rebelle put percevoir le bruit de gâchette qui allait l'envoyer six pieds sous terre... mais non... rien, pas un bruit, pas une détonation, la pression se relâcha comme un barrage qui lâche, et les épaules de l'homme s'affaissèrent. Cependant, il réagit presque instantanément, il n'avait aucune idée de ce qui avait pu se passer et pourquoi il était encore en vie, mais il n'avait pas l'intention de laisser passer cette « chance ». Il reprit, toujours dans un murmure largement audible pour son vis-à-vis :
-Ne faites pas de connerie !
Il ne savait pas bien comment il allait s'y prendre mais il lui semblait ne plus beaucoup avoir le choix il tentait le tout pour le tout. De sa voix la plus calme et de son air le plus sincère il reprit.
-Je ne suis pas là pour vous arrêtez, au contraire, on m'a prévenu que vous seriez ici... quelqu'un qui tenait apparemment. Ne pensez pas qu'il n'y a que des vrais miliciens qui porte cet uniforme...
Il respira un instant, voyant qu'il était toujours en vie il poursuivit rapidement :
-Je ne sais pas bien ce que vous faites ici, mais je vous conseil de déguerpir et vu ce que vous avez fait, car il voulait bien lui faire comprendre qu'il avait comprit qu'une bonde n'était pas tombée du ciel, vous n'êtes pas du côté des hommes en rouge alors... faites confiance à la cible... partez, laissez ces hommes, si vous faites quoi que ce soit vous allez vous attirer des ennuies et j'ai promis à Art' de vous évitez ça. Facilitez moi la tâche, rentrez chez vous...
Gabriel espérait sincèrement avoir été convainquant, il était prêt à s'éloigner et a laisser la jeune femme partir pour retourner auprès de ses collègues pour les envoyer encore un peu plus loin, afin que sa contact puisse partir tranquillement. Il espérait également qu'elle avait comprit le message et qu'elle n'allait pas faire de bêtise. En tout cas, lui n'avait pas touché un seul instant son arme ni fait mine de vouloir la sortir de là où elle était. Il comptait sur le fait que ça soit une preuve de sa sincérité malgré que LUI ai failli y passer. | |
| | | Siobhán Mac Mahon Emigré mercenaire/ Danger public/ Folle furieuse
Messages : 360 Date d'inscription : 22/02/2010
Feuille de personnage Situation: Pas trop mauvaise pour l'instant. Renseigements: Humeur:
| Sujet: Re: Expédition nocturne [Mi Février 2100] Ven 12 Mar - 0:29 | |
| Siobhán aurait hurlé de frustration. Dans l'idéal, ce mec aurait dû être mort! Mais voilà, il avait fallu que ce putain de fingue en plastique trouvé dans un paquet de céréales fasse des siennes! Si on pouvait plus avoir confiance dans ses armes! Faudrait qu'elle le tue à mains nues, maintenant. Elle s'approcha de lui, accroupie, toujours masquée par l'ombre, lorsque celui-ci lui dit de pas faire de conneries? Quoi? une connerie? Trop tard, mec, venir ici était une connerie! Et de toutes façons, ne pas le tuer serait une connerie.
*Ravie que tu m'approuves, gars. Dis au revoir à la vie...*
Elle était assez proche maintenant, et s'apprêtait à lui décocher un coup de pied fouetté dans les rotules pour le faire tomber au sol, et en finir rapidement avec. Mais il reprit la parole, appliquant parfaitement, et totalement sans le vouloir, la maxime bien utile : "pour rester en vie, bénis ta bavardise". Mais cette fois-ci, il réussit à la faire douter. Pas là pour l'arrêter? Quelqu'un l'avait prévenu qu'elle serait là? Bordel, mais elle pigeait plus rien, elle. Oh. Un espion. UN double-camp. Une taupe. Ou alors, un milicien se faisant passer pour tel. Red ne savait plus quoi penser, et garda le silence. Le mec recommença à parler a toute vitesse.
-Je ne sais pas bien ce que vous faites ici, mais je vous conseil de déguerpir et vu ce que vous avez fait, vous n'êtes pas du côté des hommes en rouge alors... faites confiance à la cible... partez, laissez ces hommes, si vous faites quoi que ce soit vous allez vous attirer des ennuies et j'ai promis à Art' de vous évitez ça. Facilitez moi la tâche, rentrez chez vous...
Oh. Merde. Elle s'était trompée. Elle avait failli buter un mec de la Cible. Et elle avait insulté et maudit Art', alors que c'était grâce à lui qu'elle était en vie, d'après ce qu'elle comprenait. Quoi, il y aurait eu une arnaque dans son rendez-vous de ce soir? Un guet-apens, et ce mec était là pour lui éviter ça? Il avait promis a Art'... L'écossaise se mordit la lèvres, les tentacules de la culpabilité remontant incidieusement dans son estomac. Elle se reprit bien vite. Elle hésitait encore. Lui faire confiance? Ou pas? Brusquement, elle décida que si. Ce mec aurait eu toutes les occas' de la dénoncer, et non, il la laissait filer. Il devait plutôt être parmi les gentils...
"Merci, chuchota-t-elle rapidement, tout près de lui (le surprenant peut-être un peu). Elle marqua une courte pause, et reprit. J'ai besoin de vous. Je veux rejoindre la Cible, mais je ne sais pas à qui m'adresser. Venez au 22 rue de Vienne, quand vous pourrez. Et demandez Red. Ou demander à quelqu'un de la Cible de venir... Dites-leur que Ludwig les cherche. Et... désolée pour le flingue. J'essayerais d'éviter de recommencer"
Par précaution, elle avait donné l'adresse du magasin où bossait Uriel. Il était pas très fréquenté, et puis le patron était pas un sympatisant... Maintenant, elle allait devoir expliquer au hippie de son coeur pourquoi elle allait faire le pied de grue à son boulot. Tant pis. Restait à voir si ce mec ou un gars de la Cible viendrait. Depuis le temps qu'elle les cherchait! Un an à faire des petits boulots, à se faire un nom dans le milieu du crime, puisqu'aucun doute là-dessus, elle était une criminelle (tueuse à gages, ça joue pas dans la catégorie enfant de choeur, hein!). Tout ça pour qu'on la remarque, qu'on vienne à elle. Et enfin, elle tenait une occasion! Pour un peu, elle aurait embrassé ce mec. Mais se retint, et se contenta de disparaître dans la nuit, aussi silencieuse que celle-ci. | |
| | | Gabriel Emerson Veut être le parrain de sa futur nièce !
Messages : 376 Date d'inscription : 09/02/2010 Localisation : Hegemony
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| Sujet: Re: Expédition nocturne [Mi Février 2100] Ven 12 Mar - 2:52 | |
| Le cœur de Gabriel avait du mal à retrouver un rythme normal alors que le silence régnait une fois de plus dans la rue obscure et glaciale. Il ne savait pas encore si ses paroles allaient faire mouche ou si au contraire elle n'allait lui valoir tout au plus qu'une minute demi de rab' à vivre. Il trouvait vraiment con de mourir, surtout là, par quelqu'un de son propre camp, trop buter pour l'écouter et le croire et il était loin d'en avoir envie. Bon certes, il fallait être fou pour croire quelqu'un sur parole dans un monde où la tromperie et la corruption était les maîtres mots pour réussir ou tout du moins s'en sortir. Lui-même passait sa vie à prendre constamment un masque pour jouer un rôle qui parfois pesait lourd sur ses épaules mais toujours dans le but de servir ses convictions. Il comprenait qu'on puisse douter de lui dans l'autre sens, mais il serait tout de même préférable pour les deux qu'elle le croit. Rien ne vient. Le silence s'étendait encore à l'infini, oppressant dans la poitrine de l'homme. Peut-être était-elle en train de peser le pour et le contre, et s'il y avait quelque chose qui retenait ça main c'était probablement bon signe.
Au final, la voix s'éleva de nouveau, étrangement plus proche que la première fois, se qui décrocha un frisson glacé qui parcouru l'échine du rebelle. Un remerciement. Gab n'en demandait pas plus et tournait les talons pour s'éloigner définitivement, mais il fut retenu. Après un « merci » murmurée, la jeune femme avait reprit et Gab arrêta l'esquisse de son mouvement pour l'écouter et il s'avoua surpris. Elle n'allait pas seulement suivre le conseil qui lui avait donné. Ses paroles avaient dû la concerner plus profondément car elle le cru lorsqu'il parla de la Cible et elle lui demanda son aide. Elle voulait intégrer leur rang. Preuve qu'elle le croyait, qu'elle lui faisait soudainement confiance. Le rebelle n'avait pas l'intention de lui donner la moindre raison de changer d'avis sur ce point et à son propos. Il comprenait qu'entrer en contact avec la le groupe de résistant n'était pas toujours évident et il verrait ce qu'il pourrait faire pour la jeune femme.
Elle lui avait donné une adresse. Il pourrait au moins s'y rendre, rencontrer de manière un peu plus... un peu moins... disons, autrement que dans une ruelle noire où il ne pouvait même pas distinguer clairement les traits de son interlocutrice. Ensuite, il veillerait à contacter des gens qui pourraient s'occuper d'elle, voir ses motivations, ses capacités... Vu ce qu'elle venait de faire ce soir, elle risquait de ne pas leur être inutile en tout cas... Bref, quoi qu'il en soit, ce n'était pas à lui d'en juger, du moins pas maintenant. Peut-être dans quelques jours, lorsqu'il se serait organiser pour mettre la milice de côté et aller rendre une petite visité à cette « Red »...
-J'essaierais... il ne voulait rien lui promettre, évidement il ferait tout son possible pour l'aider, mais il se refusait toutes paroles qui, pour une raison ou pour une autre, n'aurait pas pu tenir.
Un sourire amuser se dessina finalement sur ses lèvres lorsqu'elle s'excusa pour le fait qu'elle avait faillit le buter, il n'était d'ailleurs pas sûr de ce qui c'était passé, mais il savait que c'était passé à un cheveu. Le sourire était un peu nerveux, lié à la frayeur qu'il avait eu, maintenant il avait heureusement retrouver sa sérénité et sans un autre mot il avait également tourné les talons, laissant sa contact s'évaporer dans la nuit. Il rejoint d'un pas rapide ses collègues, quelques minutes plus tard le quartier était bouclé et une ribambelle de milicien étaient sur les lieux pour tenter de déterminer ce qui c'était passé. Red avait bien fait de décamper, elle n'aurait jamais pu faire face à ça... du moins Gab en doutait sérieusement. Au moins elle avait probablement permit à une famille d'y passer cette nuit, car le rebelle n'était jamais sûr de pouvoir passer les idées sordides de la tête des miliciens qu'il devait fréquenter...
Quelques heures plus tard, l'homme était chez lui, dans un bain brulant, repensant à l'adresse que la jeune femme lui avait donné et aux paroles qu'elle avait prononcer. | |
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