|
| Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Ven 23 Oct - 20:31 | |
| Une fois Joane sortie l'infirmerie retrouva rapidement son calme, ce qui n'était plus vraiment le cas du reste du palais qui semblait pris d'une peur terrible au passage de l'Impératrice. Celle-ci avait rejoint ses affaires, elle avait bien trop perdu de temps avec De Guise, mais tout cela n'avait pas tant été inutile...
D'un autre côté, quelque part plus loin dans les bas-fond de la ville, une jeune femme était enfin sortie de son sommeil comateux, alors elle s'était plus ou moi retrouver face au leader de la résistance et une longue et fatigante conversation. De plus elle était avait été sérieusement blessée et aurait voulu être auprès de quelqu'un d'autre qui devait également être dans une position que très peu confortable.
Elle était sortie exténuée d'une longue argumentation verbale avec les résistants pour les convaincre que malgré sa blessure il fallait absolument qu'elle retourne au palais ou elle commencerait gentiment à éveiller les soupçons. Elle leur avait également assurée que Luc ne dirait rien et n'avait surement rien dit à son propos. Même si elle s'imaginait parfaitement la haine qu'il devait ressentir à son égard maintenant, après tout s'était parfaitement compréhensible, il s'était senti piégé, trahi, alors que la jeune femme n'y était pour rien, mais ça encore faudrait-il qu'elle le lui explique s'il voulait encore l'entendre...
Elle avait prit encore un peu de temps pour se reposer avant de se faire reconduire au palais où personne n'avait (encore) rien remarqué. Elle s'était discrètement renseignée de savoir si le ministre de la communication était rentrée au bercail et on lui avait fait plus ou moins comprendre qu'il était dans un état pitoyable, et dans une situation pire encore, et qu'il était pour l'instant à l'infirmerie mais beaucoup pariaient qu'il n'y resterait pas longtemps et qu'il aurait vite fait de finir aux sous-sols.
Shela laissa courir les ragots et trouva le moyen de se rendre à l'infirmerie pour des raisons qui n'attirerait pas sur elle les soupçons. Elle avait en chemin croisée l'Impératrice qui semblait dans une humeur noir, comme rarement. Elle s'était inclinée bien bas, et pas seulement pour dissimuler son visage, et avait grimacer de douleur lorsque Livingstone avait passé son chemin et que la jeune femme s'était redressée.
Lorsqu'elle était entrée dans la chambre où Luc avait été placé, l'homme semblait dormir profondément. Elle était restée quelque minutes sur le pas de la porte, regardant le ministre avec difficulté. Elle se sentait mal, et la vision de son amant dans un état pareil lui serrait le cœur. Elle finit par s'approcher et s'assoir sur un petit coin du lit, où elle savait qu'elle ne trouverait pas le sommeil de l'homme.
Elle ne pouvait dire combien de temps elle était restée ainsi immobile, les larmes roulant silencieusement sur ses joues, mais au bout d'un moment elle n'y tint plus et prit doucement la main de De Guise dans la sienne, rien que pour sentir le contact et se rassurer en quelque sorte. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Ven 23 Oct - 23:02 | |
| Luc avait du dormir un temps qu'il n'aurait pu déterminer, il n'avait même pas senti que quelqu'un se trouvait à nouveau dans la pièce, quelques minutes... heures après sa discussion avec l'Impératrice. Fallait bien dire que toute la dose de morphine qu'avait du lui injecter l'infirmière, conjugué à la fatigue due aux différentes blessures ne pouvaient que l'avoir mis totalement KO. Mais il dormait d'un sommeil réellement réparateur, même si le réveil risquait d'être encore douloureux pour quelques jours.
C'est le contact chaud, d'un autre être humain, qui le fit sortir gentiment des brumes du sommeil, sa respiration était calme et lente, il prenait son temps pour ouvrir les yeux, se faisant mentalement un schéma de toutes les places qui le faisait souffrir, avant qu'il ne se décide enfin à ouvrir un oeil.
C'est vrai que le fait qu'on lui tienne la main n'était pas courant, il avait bien senti que la jeune femme qui lui servait d'infirmière était du genre altruiste, mais d'aller jusqu'au fait d'oser le toucher, il ne l'en avait pas cru capable.
Qu'elle ne fût sa surprise, quand il reconnu sans aucune personne, la personne qui était assise au bord de son lit et qui n'appartenait pas au personnel médicale. Après un léger haussement de sourcil des plus intrigué et surpris, il les fronça tout aussi rapidement, qu'est-ce qu'elle faisait là?!
- Shela!? Qu'est-ce que tu fais ici??!
De Guise se redressa alors brusquement sur ses deux bras, pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Il aurait mieux fait de rester étendu, car à peine avait-il réussi à redresser le haut de son corps, que le tournis reprit le dessus, pire que ce qu'il avait sentit lors de la visite de Joane. Pire encore, une nausée le prit sans crier gare, mais il réussit, non sans mal, à ne pas retapisser le sol de l'infirmerie. Posant une main sur son front, il continuait pourtant de fixer sa maîtresse, d'un regard noir, il fallait bien l'avouer, une lueur d'inquiétude pointait pourtant au fond de ses yeux, elle était malade d'être revenue ici.
- Tu cherches à te faire tuer? Grogna-t-il tout en posant sa question, la mâchoire un peu crispée.
Certes, de l'autre côté, il fallait bien avouer qu'il était heureux de la voir, éveillée et qui semblait en meilleure forme que lui en plus de cela. Le ministre avait cru que plus jamais il ne pourrait poser ses yeux sur elle, mais la colère et la peur prenaient le pas sur le reste. Shela ne devait pas rester là, elle devait partir maintenant, il devait la faire fuir. Dans son manque de s'évanouir de nouveau, avec son réveil un peu trop brusque, l'homme n'avait pas remarqué les larmes de sa compagne et c'était mieux ainsi, pour le moment. Il fallait qu'il se montre dur, pour son bien à elle, pour lui sauver la vie, s'il remarquait les larmes, il n'y arriverait jamais. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Sam 24 Oct - 0:11 | |
| L’homme avait fini par rouvrir les yeux et Shela avait essayé de se préparer à ce qui allait suivre. A vrai dire elle n’avait aucune idée de la réaction qu’allait avoir Luc et se qu’elle craignait le plus au monde était bien évidement qu’il ne la rejette. Il avait fallut quelques minutes au ministre, semblait-il, pour remettre le chose en place et comprendre qu’il s’agissait bien de son amante à son chevet. Elle ne pu que remarquer la surprise de l’homme mais il était difficile de dire qu’il s’agissait d’une ‘bonne’ surprise.
Il lui demanda alors précipitamment ce qu’elle faisait à ses côtés essayant dans sa lancée de se redresser. L’entreprise fut laborieuse et Shela le vu presque défaillir, elle-même s’était relever pour essayer de l’aider mais le regard noir auquel elle eut droit la stoppa net dans son mouvement. Elle baissa les yeux pour ne pas avoir à affronter son amant tandis qu’il lui faisait bien remarqué qu’elle était folle de tenter le diable. Oui, elle le savait, mais elle ne pouvait supporter l’idée d’être loin de l’homme qu’elle aimait dans une situation aussi désastreuse, peu importaient les risques...
Ce qu’elle avait redouté était en train plus ou moins de se produire. Cela avait été prévisible, elle comprenait, mais s’était juste une des choses les plus douloureuses qu’elle avait eu à vivre, et rappelons qu’elle s’était quelques temps plus tôt pris une balle perdue... Son cœur se serrait dans sa poitrine tandis qu’elle essayait de ravaler de nouvelles larmes qui ne demandaient qu’à jaillir.
-Je... elle aurait voulu lui dire à quel point elle voulait être à ses côtés, mais les mots était mort sur ses lèvres et elle ne pu justifier que ça présence pour sa simple survie. Au contraire, si je n’étais pas revenue au palais les soupçons se seraient levés contre moi...
Le silence retomba de nouveau sur la pièce, elle ne pouvait pas admettre qu’il la refuse, il faudrait qu’il le lui dise clairement pour qu’elle accepte de partir, qu’il lui dise dans les yeux qu’il ne voulait plus jamais la voir. Sans jamais relever les yeux elle avait murmuré avec une sincérité extrême :
-Je suis tellement désolée...
C’est tout ce qu’elle pouvait dire parce qu’elle refusait de se lancer dans des explications maintenant, parce que de toute façon Luc ne voudrait probablement pas les écouter, à moins que ce soit lui qui les demande. Alors elle se taisait, peu importait ce qu’il pensait à son sujet, elle voulait croire que ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre serait plus fort... | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Sam 24 Oct - 0:42 | |
| Luc ne quittait pas du regard sa compagne, la tête quelque peu levée, puisqu'elle se trouvait debout, à côté du lit, face à lui. Utilisant toujours une main pour se masser le front, afin de faire arrêter la migraine, il se soutenait -difficilement- avec son autre bras, afin de pouvoir continuer à converser, sans avoir l'air d'être le pire des éclopés. Bien que ce fussent ce qu'il était à l'instant, mais qu'importe! Il écouta les explications de la jeune femme, les sourcils toujours froncés, se doutant que son excuse, sans être bidon, n'était assurément pas celle qui l'avait décidée à revenir se jeter dans la gueule du loup et pour la peine, il se détestait encore plus de s'être laisser berné ainsi. S'il n'avait pas laissé Shela le toucher, ils n'en seraient pas là à l'instant, la jeune femme ne serait pas blessée et ne courrait pas le risque de se retrouver au sous-sol dans les heures, minutes peut-être, qui allaient suivre. Il soupira de frustration.
- Excuses-moi de te le dire mais... c'est franchement imbécile d'avoir eue une idée pareille! Ils avaient un plan pour te sortir de là, pour te faire partir n'importe où, loin de ce foutu pays et de cette folle et tu es revenue parce que tu as peur des soupçons que Joane pourrait faire sur ton compte? Quel intérêt quand on sait qu'on vivra libre.
Il n'avait absolument pas haussé le ton, il parlait sur un ton normal, bien que l'on sente la colère qui vibrait dans ses paroles. Il leur en voulait à tous et quand De Guise était en rogne... ça ne faisait jamais du bien à personne, ou presque. Elle s'excusa alors, pour briser un silence insupportable. Le ministre fit alors une moue plus qu'embêtée et triste. A la voir ainsi, il avait l'impression d'avoir à faire à un gamin qui sait qu'il a fait la pire des conneries et qui ne demande qu'à être pardonné. Et malgré sa colère contre elle, à la regarder, il n'avait qu'une envie, la prendre dans ses bras.
La sincérité avec laquelle elle s'exprima ne manqua pas de lui retourner un peu plus les tripes et il fallait qu'il fasse un réel effort sur lui pour ne pas risquer de craquer, car il sentait que ça se brisait déjà. Sauf qu'il ne pouvait le permettre, elle devait partir, fuir...
- Pas autant que moi. Va-t-en Shela, tu n'as plus rien à faire ici. Fuis... va refaire ta vie ailleurs, prends ta chance, vu qu'elle t’est ouverte. Tu ne tiras de toute façon plus rien de moi... ton utilité au sein de tes amis de la Cible touche à sa fin, je pense que c'est mieux ainsi.
Il était dur dans ses paroles, odieux même, mais c'était tout à fait délibéré. Le canadien voulait que son amante parte, pour son bien à elle, car si Shela pouvait alors vivre libre et heureuse, ça pourrait éclairer ses journées quand il y pensera. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Sam 24 Oct - 1:07 | |
| La jeune femme avait finalement arrêté de regarder le sol et avait doucement relevé les yeux vers son amant qui n’avait eu aucun scrupule à lui faire remarquer son comportement pour le moins stupide et risqué. Elle encaissait les paroles de De Guise de plus en plus difficilement et si l’homme n’avait pas haussé le ton, les mots n’en avait été que plus douloureux, parce que cette colère calme était plus dévastatrice que s’il s’était emporté.
Elle avait mourut d’envie de lui répondre qu’à quoi bon vivre libre si s’était pour vivre loin de ses sentiments, partir sans lui était tout simplement impensable et l’idée de la mort lui était encore moins pénible que celle du désespoir amoureux. Mais une fois en corps les ses lèvres avaient strictement refusées de laisser passer ses paroles qui était morte dans sa gorge, lui laissant un goût amer dans la bouche et une sale impression d’un poignard planté dans la poitrine.
L’homme n’avait pas beaucoup attendu après qu’elle se soit excusée pour prononcer les mots qu’elle redoutait le plus. Sous le coup elle avait voulu mourir, car la torture des mots était tout simplement intenable. Elle se demandait comment elle pouvait encore tenir debout lorsqu’il lui avait conjuré de partir, que sa place n’était pas ici, surtout pas auprès de lui. Elle ne pu non plus pas retenir les larmes plus longtemps qui roulèrent sur ses joue sans qu’elle n’est le moindre sanglot, comme si la douleur était trop intense pour lui tirer de simple pleurs.
Chaque mot, chaque syllabe était un coup de plus porté dans son cœur, et le fait qu’il la traite avec autant de dédain, lui faisant remarqué que son rôle pour les rebelles était terminé et qu’elle avait bien réussit à le manipuler mais que tout ça était maintenant fini... alors c’était vraiment ce qu’il pensait ? Qu’elle avait joué de cette liaison et rien de plus... en même temps comment lui en vouloir...
-Quel intérêt de vivre libre sans toi ? Quel intérêt continuer à vivre tout court ? Avait-elle murmuré, impossible de parler plus fort sans que sa voix ne chavire.
Aucun, évidement, elle n’imaginait plus la vie sans l’homme qui lui avait donné les plus belles raisons de rester accrocher à la vie alors que justement elle la risquait chaque jour en se baladant sous le nez du gouvernement. Mais à ses côtés les risques valaient la peine d’être pris, résistance ou pas.
Mais le fait est qu’elle connaissait le ministre, et qu’elle le savait têtu, c’était également pour ça qu’elle avait tant redouté ses paroles, parce qu’il y avait très peu de chance qu’il revienne dessus. Elle prit son courage à deux mains, dans son esprit elle aurait voulu embrasser cette homme une dernière fois mais elle savait que cet faveur ne lui serait pas donnée.
Elle fit alors volte-face, doucement, pour tenter de sortir de la pièce, mais se résoudre fut tout bonnement impossible. Ses jambes flanchèrent et seul le mur à proximité lui permit de ne pas tomber, elle se retrouva alors à glisser doucement le long de la paroi, la vue complètement brouillée par les larmes, recroquevillée sur elle-même. La position avait tiraillé sa plaie mais au final la douleur physique n’était rien... | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Sam 24 Oct - 1:52 | |
| Luc pouvait, sans aucun problème, soutenir le regard noir de l'Impératrice, par contre, quand il se plongeait dans celui de sa compagne, il lui était impossible de ne pas tressaillir... car il pouvait y lire toute la détresse et la tristesse que ses paroles provoquaient chez son interlocutrice et il se maudissait chaque fois un peu plus d'être aussi odieux avec elle. Certes, elle l'avait trompé, elle lui avait menti, il s'était fait utilisé. Tout ça méritait amplement ce qu'il était en train de lui faire, mais... il l'aimait à en crever et comment pouvait-il supporter de la faire souffrir ainsi? Il était bien évidement tiraillé entre ses deux idées et ne savaient pas comment faire son choix. Il espérait secrètement que si elle en venait à le haïr, elle pourrait partir sans un remord, prendre le premier avion pour les Etats-Unis et filer de ce cauchemar réveillé mais non... les paroles, accompagnées des larmes, qu'elle prononça achevèrent le ministre.
De Guise avala difficilement sa salive, parce qu'il comprenait parfaitement ce qu'elle disait, qu'il était on ne peut plus d'accord avec elle. Lui non plus, ne voyait pas comment il ferait sans elle, il y avait pensé alors qu'il l'avait regardé dormir sur ce brancard de fortune dans le QG des rebelles et n'avait pas réussi à s'y résoudre. De plus, le fait d'avoir été séparé d'elle sans qu'il ne puisse lui dire au revoir aurait eu raison de lui à force. Avec tous les événements et ses heures de repos, il n'avait pas pu y penser. Mais l'avoir en face de lui maintenant et y réfléchir, il se rendait compte combien il aurait trouvé tout cela insupportable.
Quand Shela se décida enfin à amorcer le pas, pour partir, l'homme aurait presque voulu qu'elle tente quelque chose, qu'elle se défende un peu plus, qu'elle lui hurle dessus, il s'était déjà un peu plus redressé, prêt à revenir sur ses paroles, la rattraper, l'empêcher de le quitter, mais il ne fallait pas que ses sentiments influent sur le reste, c'était beaucoup trop dangereux, elle devait partir. A croire que la jeune femme devait être dans un état similaire au canadien, puisqu'il la vit vaciller avant de se rattraper au mur pour au final, terminer assise recroquevillée sur elle-même et il les entendait parfaitement ses pleurs... même silencieux.
- Shela! En deux temps, trois mouvements, il avait été hors du lit, allez savoir comment, titubant manquant de s'écrouler à tout moment, ses jambes ne voulaient décidément pas le porter et son cerveau n'en faisait qu'à sa tête, à ne pas le conduire là où il voulait. Il se retrouva pourtant aux côtés de sa belle et sans attendre quoi que ce soit, ses bras avaient encerclé le corps de sa belle et il l'avait attiré auprès de lui, tout contre lui. Lui déposant un baiser dans les cheveux, il avait du mal, lui-même à contenir quelques larmes, trop d'émotion, trop de chose en même temps, qui ne demandaient qu'à exploser.
- Shhhttt... je ne supporterais pas de te perdre définitivement, mais si je te sais en sécurité... je serais rassuré.
Voilà qu'il donnait une explication à ses paroles si blessantes. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Sam 24 Oct - 2:24 | |
| Shela était restée immobile, incapable d’amorcer le moindre mouvement pour tenter de se relever. Elle l’avait entendu appeler son nom et quelques secondes plus tard Luc était à ses côtés pour la prendre contre lui et lui déposer un baiser. Elle se blottit dans les bras de l’homme, comme pour être sûre qu’il n’allait pas se rétracter et défaire cette étreinte si réconfortante. Il sembla alors vouloir justifier les paroles qu’il avait eues en lui faisant comprendre qu’il lui avait demandé de partir pour son bien. Mais elle n’avait que faire d’être en sécurité, rien ne pouvait avoir de sens sans lui et il allait bien falloir qu’il se mette ça dans le crâne car elle n’accepterait jamais de partir sans lui.
-L’idée d’être séparée de toi m’est encore plus insupportable, crois-moi... lui assura-t-elle alors qu’elle avait relevé les yeux vers son amant.
Elle avait alors essayé de se relever doucement, accompagnant Luc dans son mouvement, et le geste lui avait décroché une petite grimace de douleur. Pour le coup, ils faisaient un beau couple d’éclopés. Elle passa une main sur le visage de celui qu’elle chérissait tant comme pour s’assurer qu’il n’allait pas disparaître. Elle refusait qu’on lui enlève ça, les sentiments forts qui s’emparait d’elle lorsqu’elle était avec De Guise, elle refusait qu’on lui prenne une des choses qui lui permettait de tenir dans ce monde merdique. Et puis avec lenteur et délicatesse elle dirigea le ministre vers le lit, il était clairement visible que l’homme était loin d’être en état de se lever et Shela refusait qu’il fasse des imprudences.
-Il faut que tu te reposes, que tu prennes soin de toi. Fais-moi confiance... s’il te plait.
Elle savait que la question de la confiance serait probablement une des plus dure à aborder mais au final elle était prête à tout affronter pour sauver se qu’il restait à sauver. Alors, soudainement elle eut envie de tout lui expliqué, lui dire qu’elle ne s’était jamais servis de lui, qu’il n’était pas un pion dans sa mission d’infiltration, que tout ce qu’ils avaient ressenti avait été vrai depuis le début. Elle voulait qu’il ait confiance en elle et qu’il ne salisse pas l’opinion qu’il avait d’elle. Elle voulu alors lui dire ce qu’elle avait sur le cœur mais son flot de parole était totalement désordonné et incompréhensible, entrecoupé de larme et de sanglot. Elle ne voulait pas qu’il insiste, qu’il lui demande de partir, même pour son ‘bien’ parce que ça revenait à la rejeter, et surtout à la condamner. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Sam 24 Oct - 8:49 | |
| L'homme sentit l'étreinte de sa compagne se refermer sur lui, il la laissa alors se blottir tout contre lui, glissant une main sur s nuque pour la masser légèrement, qu'elle se calme. Il se détestait pour l'avoir fait souffrir ainsi, mais après tant d'années passées au service de Joane, il oubliait parfois de se montrer un peu moins cassant dans ses propos, même quand il se trouvait avec Shela. On ne pouvait perdre ses mauvaises habitudes en un claquement de doigt. Cette étreinte lui était agréable, lui faisait du bien, tout en sachant qu'il aurait mieux fait de la faire fuir, réellement, pour qu'elle ne remette plus jamais un pied ici. Mais les paroles de cette dernière lui firent bien comprendre que jamais elle ne partirait, en tous les cas, pas sans lui et vu qu'il était bien parti pour rester encore un moment, ils risquaient d'être dans une belle galère.
- Tu es folle... tu le sais? Fit-il en guise de réponse, tandis qu'il plongeait son regard, quelque peu brillant par les larmes qui tentaient désespérément de sortir. Lui caressant doucement la joue du bout des doigts, tout en lui essayant avec le pouce une larme qui coulait le long de sa peau. Il n'aimait décidément pas la voir pleurer.
Shela entreprit alors de les faire se redresser tous les deux et bien que le ministre eut quelques difficultés pour réussir à se remettre complètement sur pied, il ne manqua pas de voir que sa compagne avait elle aussi quelques douleurs. Il apposa alors une main sur l'endroit où elle avait prit la balle, comme pour s'assurer que rien ne s'était ouvert.
- Comment va ta blessure?
Oui, il s'en inquiétait, on ne pouvait pas lui en vouloir. La santé de sa maîtresse, comptait bien plus que la sienne et vu la peur bleue qu'il avait eu en comprenant ce qui s'était passé, ne s'était pas encore réellement atténuée, bien qu'elle semblait être sorti du plus grave. Une main se posa alors sur son visage et il accentua légèrement le contact en appuyant sa tête dessus. Il avait besoin d'elle comme elle avait besoin de lui, elle étiat ce qu'il avait de plus cher dans ce pays de fou, au final, ils s'aidaient mutuellement à se tenir la tête hors de l'eau, à supporter les humeurs de Joane, bien que c'était De Guise qui en subissait le plus les foudres, mais il savait qu'être dame d'honneur n'était pas non plus une mince affaire avec une femme pareille. Un sourire tendre s'était posé quelques instants sur ses lèvres, avant qu'elle ne l'oblige à s'installer à nouveau sur le lit.
Il n'avait eu que le temps de s'asseoir, avant que Shela ne reprenne la parole, lui intiment l'ordre de se reposer et de se soigner, tout en lui demandant de lui faire confiance. Avait-elle vu son léger tressaillement? Car elle partit alors dans un monologue endiablé, que le pauvre homme eu quelque peu de mal à suivre, vu son état moins ouvert que la normal. Pourtant, il comprit bien rapidement l'idée général et il ne voulait pas la repousser, il n'en était juste pas capable, c'était au-dessus de ses forces. Tout ce qu'il voulait, c'était l'avoir à ses côtés. Il voulait lui faire confiance à nouveau, mais elle devrait retravailler cela avec lui, à nouveau, car quand on brisait la confiance, elle ne revenait pas de suite.
Pour l'instant, il n'aimait pas la voir ainsi et sans attendre quoi que ce soit, il se releva pour être planté devant elle de toute sa hauteur. Il lui posa alors un doigt sur la bouche pour qu'elle se taise.
- J'ai eu l'impression d'avoir été trahi par la seule personne en qui j'avais une totale confiance, tu m’as brisé le cœur, mais mon désir le plus fort est de vouloir la retrouve, parce que je te crois, Shela.
Il lui sourit à nouveau tendrement, un sourire rassurant que seule elle connaissait, car jamais il ne souriait ainsi ici. Son doigt glissa sous son menton, avant qu'il ne rapproche ses lèvres des siennes pour les capturer dans un baiser des plus amoureux, ne lui laissant même pas le temps de répondre. Luc était prêt à faire des efforts pour elle, trop peut-être, l'amour rendait aveugle... parce que qu'est-ce qui lui disait qu'elle ne recommencerait pas à le tromper? A donner ses informations personnelles à la Cible? La sincérité qu'il lisait dans le regard de son amante peut-être, la détresse qu'il voyait en elle, alors qu'elle tentait désespérément de lui faire comprendre que jamais elle ne l'avait utilisé. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Sam 24 Oct - 22:42 | |
| La jeune femme n’avait rien répondu lorsque son amant lui avait clairement dit qu’elle était folle de rester, alors qu’elle avait eu l’incroyable opportunité d’échapper à l’Empire, de recommencer une nouvelle vie, ailleurs et loin. Après tout, peut-être qu’elle l’était folle, mais d’amour surtout, pour cet homme qui lui donnait la force de vivre, de rester dans la gueule du loup, entre autre parce que c’était le seul moyen qu’elle avait de le voir. Tous les gestes qu’il eut alors envers elle la réchauffèrent, le simple contact de ma main sur sa joue lui donnait l’impression qu’elle était en sureté. Elle aurait donné beaucoup pour que le temps s’arrête et qu’ils aient l’éternité devant eux pour profiter de l’instant.
Mais Luc s’était alors inquiété de l’était de Shela et avait effleuré sa blessure pour s’assurer que tout allait bien. La résistante avait eu un léger tressaillement et s’était empressée de répondre précipitamment pour rassurer le ministre :
-Je vais bien, je t’assure, ne t’en fais pas pour moi. Ce qui était plus ou moins vrai, si la jeune femme était sur la bonne voie du rétablissement elle restait néanmoins très faible et ne pouvait pas se permettre de faire n’importe quoi. Mais l’amour est aussi réputé pour donner des ailes et c’était probablement ce qui lui avait permit de retourner aussi rapidement au palais pour retrouver De Guise.
Après tout, son état à elle importait peu vis-à-vis de celui du ministre, qui était assurément très pitoyable. Décidément, même si elle était engagée au plus profond d’elle-même dans la résistance, elle détestait en cet instant la Cible et ses méthodes, le fait qu’elle n’avait même pas été mise au courant du projet d’enlèvement (elle aurait d’ailleurs pu les prévenir qu’ils ne risquaient pas de tirer grand-chose du politicien), mais surtout le fait qu’il avait été passé à tabac, plus ou moins pour rien. Elle était tout simplement écœurée de voir que les rebelles se rabaissaient parfois aux méthodes du gouvernement. De plus, elle se doutait que l’Impératrice en personne n’avait pas du être tendre et tout ça faisait beaucoup trop pour que Shela ne soit pas révolté.
Finalement, l’homme lui fit comprendre que sa confiance avait été mis à mal et que ce qu’il avait apprit lui avait forcément fait du mal, et Shela l’entendait parfaitement. Mais elle aussi avait souffert de cette épreuve et le fait qu’il n’avait que le désir que tout redevienne comme avant lui laissait l’espoir que ce fut réellement possible. En tout cas, elle ferait tout pour, car sans les sentiments qu’elle éprouvait, plus rien ne pouvait avoir de sens. Elle aurait voulu lui répondre quelque chose mais il ne lui en laissa pas le temps et captura ses lèvres pour un baiser. Shela se laissa faire dans un premier temps, simplement profitant de l’instant, avant de lui rendre avec un peu plus de fougue. Elle avait fermé les yeux et se laissait aller dans les bras de son amant, plus rien autour ne pouvait alors compter. Ni la douleur, ni ce qu’ils avaient subit, si ce qu’ils risquaient encore bien de subir. Juste profité du court instant de bonheur qui lui était donné.
La rebelle s’était alors jurée de ne plus jamais laisser personne faire de mal à celui qu’elle aimait, après tout elle avait été prête à risquer sa peau pour la Cible, maintenant leurs entreprises lui importait peu, ce qu’elle voulait c’était protégé ce qu’elle avait de plus cher. Et ça risquait décidément d’être compliqué, surtout sous le toit même d’une tyran. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Lun 26 Oct - 11:05 | |
| Sa compagne le rassura bien vite sur sa blessure, pourtant, le ministre n’était pas réellement sur de la croire, il avait vu son tressaillement alors qu’il n’avait fait qu’effleurer du bout des doigts l’endroit où elle avait reçu la balle.
- Tu es sûre ? Je sais que tu es loin d’être une petite nature, mais je ne voudrais pas que tu fasses trop de faux mouvements, au risque d’ouvrir à nouveau la plaie… fit-il, toujours avec son même sourire. Après tout, il tenait à elle et avait vu la plaie, il savait qu’il ne valait mieux pas qu’elle s’ouvre encore une fois. Fais attention… C’est tout ce qui lui importait.
De toute façon, l’heure n’était plus aux paroles, puisque le politicien avait prit les devant pour embrasser sa belle, depuis le temps qu’il voulait le faire, à nouveau. Pourtant, ce n’était pas comme s’ils ne s’étaient pas vus depuis des jours ou des mois, non, mais après tout ce qu’ils avaient traversé, c’était un besoin qu’il avait ressenti. Shela ne manqua pas, d’ailleurs, de lui rendre son baiser, le rendant quelque peu plus fougueux. Un petit sourire en coin traversa ses lèvres pendant quelques secondes, avant qu’il ne passe ses bras autour de son corps. Une main posée sur son cou, l’autre lui caressait doucement le dos, tout en allant se caler dans le creux de son dos, pour pouvoir la tenir le plus contre lui possible, alors qu’il sentait bien qu’elle se collait contre son corps, sans qu’il ne demande rien.
La douleur semblait avoir disparue d’une façon des plus rapides, il fallait bien dire qu’avec cette femme, il pouvait tout oublier, il n’y avait plus qu’elle qui comptait sur cette planète. Malgré ce qu’ils pouvaient risquer tous les deux, car on pouvait bien le dire, ils jouaient sérieusement avec le feu, à tenter le Diable ainsi et pas seulement pour les dérapages que pouvaient encourir ce simple baiser.
Il fallut pourtant reprendre son souffle et Luc se sépara des lèvres de sa belle à contre cœur. Les douleurs aux côtes étaient encore et toujours présentes et cela ne l’aidait pas à tenir longtemps pour leurs échanges de baiser. Elle s’en rendrait compte, assurément. Il fit une légère grimace alors qu’il collait doucement sa joue contre la sienne, avant d’y déposer un furtif baiser, profitant tout simplement de sa présence à ses côtés. Sa main remontant sur sa joue, laissant glisser ses doigts sur elle.
- Tu ferais mieux de retourner à tes occupations, avant qu’elle ne revienne…
La résistante devait parfaitement savoir à qui il pensait, si Livingstone leur tombait dessus, ils seraient assurément dans de sale draps, tous les deux. Même s’il était prêt à rester ainsi encore un moment et même à se laisser aller à quelques plaisirs interdits, mais ce n’était vraiment pas le moment et il n’était pas sûre d’être en état pour tenir la route de toutes façon.
De Guise se sentait bien à l’instant, même avec ses différentes blessures, pour le moins inquiétantes, la présence de la jeune femme à ses côtés avait le don de l’apaiser. Après tout, c’était elle qui réussissait à le calmer le plus souvent, alors qu’il revenait d’une confrontation avec l’Impératrice qui aurait pu le mettre dans la pire des humeurs. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Lun 26 Oct - 18:14 | |
| « Fait attention » ses deux mots tournaient inlassablement dans la tête de la rebelle. Oui, elle comptait bien faire attention, mais pas forcément à elle... elle, ne comptait pas réellement, d'ailleurs elle n'avait jamais réellement compté, même au sens de la Cible, elle n'était qu'une combattante anonyme qui ne cherchait pas la gloire de son nom mais juste à reverser le despotisme. Et dans cette idylle non plus elle ne comptait pas, l'important c'était les moments passés au côté de son amant. C'était aussi et surtout de faire attention lors de leurs petites retrouvailles interdites, faire attention à ne pas se faire prendre à ce jeu dangereux, mais qui en valait tellement la chandelle. Rien ne valait quelques minutes en la présence du ministre, c'était sans compter les rares moments d'intimité. Lors de leurs étreintes passionnées, Shela rêvait à d'autres temps, d'autres lieux où ils auraient pu vivre librement et surtout tranquillement, sans qu'une cinglée ne pète littéralement un câble si elle venait à l'apprendre. Malheureusement tout cela était bien utopique, et cela les conduisaient à des moment comme ceux qu'ils vivaient à l'instant : tous les deux plus ou moins malmené physiquement, à échanger avidement des baisers comme s'il s'agissait des dernière qu'ils pourraient partager, et avec la crainte d'être 'découverts'.
Mais peu importait au final, Luc avait resserré sa prise sur la jeune femme qui ne demandait que ça et Shela se sentait soudain très loin, soulagée et légère. Les mains de son partenaire était calés dans son dos et sur sa nuque et ce contact lui procurait un sentiment de sécurité étrange. Plusieurs minutes s'étaient écoulées mais elle avait passé comme de simples secondes : bien trop rapidement. Et puis le ministre avait encore quelques difficultés à cause des diverses blessures qui parsemaient son corps, rendant l'échange assez compliqué, mais ils étaient ensembles, c'était bien là le principal. Il fallu donc arrêter de s'embrasser mais tandis qu'ils restaient quand même collés l'un à l'autre. Les doigts du politicien effleurèrent la joue de Shela avant que des mots ne viennent rompre le silence. Il lui conseilla alors de retourner à ses affaires avant que l'Impératrice ne débarque, auquel cas ils risqueraient probablement de gros ennuis.
La dame de compagnie soupira, elle n'avait aucune envie de partir, pas maintenant, alors qu'ils venaient à peine de se retrouver après tous les évènements mémorables qui s'étaient déroulés quelques temps auparavant. Tant de choses semblaient différentes depuis... et risquaient malheureusement de le rester encore quelques temps encore...
-Encore cinq minutes, oui quelques minutes de répit, après tout Livingstone ne va pas débarquer dans la seconde, si ?
Elle se lova de nouveau dans le cou de son amant, mais se mouvement lui tira une grimace silencieuse. Décidément, l'un comme l'autre il faisait vraiment la paire. Encore une fois, s'il voulait se débarrasser de Shela, même pour leur sécurité mutuelle, il allait devoir forcé parce que la jeune femme n'avait pas l'intention de bouger de la pour l'instant. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Mar 27 Oct - 12:07 | |
| Si Shela pensait qu’elle ne valait rien, elle se trompait grandement, après tout, elle était bien ce qui comptait le plus pour Luc et il savait qu’il ne supporterait pas de la perdre, d’une façon ou d’une autre. Collé ainsi à elle, il s’enivrait tout simplement de son odeur, dieu qu’il l’aimait cette femme. Pourquoi est-ce que la vie était si compliquée ?
Un léger sourire traversa ses lèvres alors qu’elle lui demandait encore un peu de temps, auprès de lui, il resserra légèrement sa prise sur la jeune femme, tandis qu’un petit rire se fit entendre, décidément…
- Je sais pourquoi je t’aime… il se recula de quelque centimètre, juste pour pouvoir la regarder, planter son regard dans le sien et s’y noyer complètement. Posant ses deux mains sur ses joues, il ne la quitta pas une seule seconde des yeux. Je crains que si je te laisse ces 5 minutes, tout risque de dégénéré. Avec un air des plus complices, c’est vrai qu’avec tout ce qu’ils venaient de vivre tous les deux, l’envie de réellement se retrouver et être ensemble, pouvait leur faire faire quelques « bêtises ». Et le Diable n’était franchement pas celui qu’il fallait tenter à l’instant. Je ne sais pas depuis combien de temps j’ai dormi depuis qu’elle m’a quitté… donc oui, elle risque de débarquer à n’importe quel moment et tu sais parfaitement ce qu’il risque de nous arriver si Livingstone nous tombe dessus. L’homme caressait doucement le visage de sa belle, alors qu’il lui parlait, lui volant même un baiser. Il était bien tenté de les prendre ces quelques minutes avec elle.
N’avait-il pas dit quelques instants plus tôt qu’elle était folle ? Et lui alors… ils étaient dans le même bain et s’il fallait mourir et bien… autant profiter de pouvoir rester avec la jeune femme quelques instants, surtout qu’elle venait de se blottir à nouveau contre lui et que cette étreinte le réchauffait comme jamais. Il avait l’impression de récupérer ses forces, rien qu’à son contact, l’homme soupira alors de bien être, refermant ses bras autour de Shela et la tenant tout contre lui.
- Asseyons-nous… finit-il par dire, il sentait quand même que ses jambes ne le tiendrait pas éternellement, surtout que son mal de crâne revenait, enfin ne l’avait pas quitté mais il commençait à le sentir à nouveau, alors que la présence de sa compagne le calmait.
Gardant une main toujours en contact avec le corps de sa chère et tendre, il l’attira avec lui pour s’asseoir sur le lit, qu’ils soient au moins un peu plus agréablement installés. Il lui caressa doucement le bras, tout en lui déposant quelques baisers sur l’oreille. Il fallait qu’il s’arrête… maintenant.
- Mmmm….. il se recula alors quelque peu, pour mettre un certain espace entre eux. Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Au moins… ça calmera les ardeurs. Les siennes en tous les cas. Et puis, il valait mieux qu’ils se parlent, non ? De Guise voulait de toute façon en savoir le plus sur la résistante, après tout, sans lui avoir totalement menti, elle avait omis de lui dire certaines choses et maintenant qu’il connaissait son secret, il voulait qu’elle ne lui cache plus rien.
Lui en tous les cas, ne lui avait jamais rien caché, en tous les cas, rien qui aurait pu la mettre réellement en danger par rapport à l’Impératrice ou à la Cible. Il est vrai que maintenant, il devrait quand même faire attention à ses dires, pour ne pas que les résistants soient au courant trop facilement de données top secrètes. Joane n’était pas assez idiote pour ne pas trouver d’où viendrait la fuite et elle aurait tôt fait de mettre la faute sur lui. C’était lui donner une bien trop belle occasion de se débarrasser de son ministre de la communication si dérangeant. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Mar 27 Oct - 13:38 | |
| Le petit rire que laissa s'échapper Luc eu au moins pour effet de rassurer la rebelle sur son état, mais si elle savait pertinemment qu'il n'était pas du genre à se laisser abattre, il avait sérieusement prit pendant ses dernières 48 heures, assurément plus que ce qui pouvait être tolérable par le corps humain, mais il était là, debout à la prendre dans ses bras et a réussir à passer outre sa colère de sa, en quelque sorte, trahison. Oui, elle aussi, elle savait pourquoi elle aimait cet homme à en mourir...
Cependant, il reprit qu'il n'était vraiment pas prudent pour l'un comme pour l'autre qu'elle reste, car Joane viendrait probablement plus tôt qu'ils ne le pensaient et alors... il ne valait mieux pas y penser. Pourtant il ne cessait ses caresses ni ne desserrait son étreinte, si ce n'était que pour la regarder encore plus intensément. Comment pouvait-elle se résoudre à partir ? Alors qu'ils restaient l'un contre l'autre à s'échanger des baisers et des caresses, et qu'aucun des deux n'avait au final envie de quitter l'autre. Même si leur conscience semblait leur crier de se lâcher sur l'instant, ils n'en avait que faire.
Luc brisa de nouveau le silence complice qui c'était installé pour lui proposer de s'assoir et Shela acquiesça immédiatement, presque inquiète. Il était évident que le ministre avait besoin de savoir même s'il voulait ne rien montrer de ses faiblesses. L'homme l'attira alors avec lui vers le lit où ils s'installèrent. Shela comptait bien profiter de se moment et de leurs échanges furtifs le maximum de temps qui leur serait donner. Elle en venait même à penser : tant pis si Livingstone débarque, au moins on aura réussit à prendre ça.
Mais le politicien finit par reprendre sur un sujet que Shela ne s'était pas attendue à voir tomber si tôt. Elle pâlis légèrement. Elle ne voulait pas gâcher le temps qu'ils avaient pour eux avec tout ça, mais d'un côté elle comprenait parfaitement le fait que son amant avait besoin de réponse, après tout, ce qui lui était arrivé était un brin de sa faute quand même, si elle avait été au courant, elle aurait pu empêcher que ça se produise...
Elle fit une moue un peu embêtée avant de se détacher légèrement de l'étreinte de Luc :
-Parce que j'étais en infiltration depuis tellement longtemps... je ne pouvais pas prendre le risque de me faire prendre, je t'aimais profondément mais au début rien ne m'assurait que tu ne m'aurais pas dénoncé... elle fit une pause de quelques secondes, ce n'était pas vraiment évident pour elle, car chacune de ses paroles était un aveux de trahison, et mensonge et de tromperie. Et puis avec le temps, j'ai su que je pouvais te faire confiance, que tu n'aurais rien dis, mais comment est-ce que tu aurais réagit sur le fait que je ne te l'ai pas dit avant ? Alors je repoussais... et puis il y avait la Cible... Je ne sais pas comment ils ont su pour nous deux, mais ils m'ont interdit de te revoir, ils voulaient même me faire sortir de l'Empire, ils disaient que c'était trop dangereux pour moi, et pour leurs projets...
Les larmes commençaient gentiment à se montrer aux coins des yeux de la demoiselle de compagnie, les paroles qui suivaient lui arrachaient presque la gorge :
-Alors j'ai conjuré aux résistants de me laisser continuer mon infiltration et je leur ai assuré en échange que je pourrais leur fournir des informations... sur toi... sa voix s'était brisée et les larmes s'étaient alors misent à rouler sur ses joues. Mais je te jure que je ne l'ai jamais fait, je n'ai jamais rien dit qui puisse t'avoir mis en danger, ajouta-t-elle dans un sanglot.
Elle aurait voulu qu'il la reprenne dans ses bras à cet instant, mais elle avait bien peur que ça soit un peu différent de ses désirs.
-Je n'étais pas au courant de leur projet, je te l'assure... ils savaient de toute façon que je les en auraient empêché, je t'aurais mis au courant, ils ne pouvaient pas prendre ce risque, c'est évident...
La jeune femme tomba alors dans un mutisme noyé de larme. Cette situation était trop injuste, tout ce qu'elle voulait s'était pouvoir vivre avec l'homme qu'elle aimait mais le gouvernement comme la résistance semblaient tout simplement contre l'idée, et leur rendaient la vie impossible. Maintenant, ce qu'elle avait le plus à craindre était la réaction de son partenaire... | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Mer 28 Oct - 11:05 | |
| Luc resta des plus silencieux et attendit presque impatiemment qu’elle réponde à sa question. Car oui, son côté curieux ne demandait qu’à mieux comprendre ce qu’avait fait sa compagne, ses motivations, tenter de mieux la comprendre pour mieux lui pardonner. Pour que la confiance revienne et pour cela… il fallait qu’il entende, même s’il aurait préféré ne jamais le savoir.
Il n’avait d’ailleurs pas manqué de remarquer la pâleur de Shela, alors qu’elle réfléchissait à comment elle allait lui expliquer toute son implication dans l’affaire. Ca n’allait pas être facile, pour l’un, comme pour l’autre. Mais ils devaient passer par là, même s’il risquait d’y avoir quelques pots cassés, l’homme se connaissait assez bien pour savoir que ça allait risquer de péter, dépendamment de ce qu’il allait apprendre.
Au final, la jeune femme prit son courage à deux mains et se lança dans ses explications, qui bien évidement, ne manquèrent pas d’énerver peu à peu son amant qui sentait à nouveau le couteau planté dans son dos, s’enfoncer de plus en plus à chaque mot qu’elle prononçait.
- Quelle confiance… murmura-t-il entre ses dents, alors qu’elle lui confiait que bien qu’elle l’aimait elle n’avait pas été sûre au début de pouvoir lui dire ce qu’elle était vraiment.
L’homme redevint alors silencieux comme une tombe, tout en écoutant la suite du récit, à croire que ça commençait à devenir bien difficile pour sa maîtresse, puisqu’il ne pouvait pas manquer les larmes qui ne demandaient qu’à sortir et il ne fût absolument pas déçu de la suite. S’il avait légèrement froncé les sourcils au début de son histoire, il ne manqua pas de les froncer complètement alors qu’il apprenait le deal qu’elle avait passé avec la Cible. Il se leva alors à nouveau d’un bond, sans rien dire, mais ses yeux étaient devenus noirs. Il arpentait la salle d’un bout à l’autre, malgré tout ce qu’il ressentait, que ce soit ses sentiments ou le physique, il tenait sur ses jambes et c’était bien ça l’important. Il marchait comme un lion en cage, faisant les 100 pas sans s’arrêter. Ce n’était pas le moment de péter un câble, elle avait fait ça pour rester avec lui pourtant…
- Tu es sûre de n’avoir rien dit d’important à mon sujet?! Ils semblaient pourtant être bien au courant de mes allées et venues en-dehors du palais. Et parfaitement préparer pour m’embarquer alors que je me baladais sans presque aucune défense dans les rues de la ville ! Il s’arrêta et l’observa de toute sa hauteur. Je suis étonné d’apprendre que tu ne te doutais pas de ce qui risquait bien de m’arriver… tu ne leur as peut-être pas tout dit, mais ce que tu as pu leur dire, m’a porté préjudice ! Je risque ma vie ici, aussi ! Encore plus maintenant que je suis passé entre les mains de tes amis ! Tu m’as mis en danger quand tu as décidée de ne rien me dire ! Sans lui hurler dessus, on pouvait dire que son ton était monté d’un cran et la colère était tout à fait palpable.
Le ministre aurait voulu en dire plus, lui expliquer combien tout ça lui faisait mal, mais aucun mot ne voulait sortir, ils se coinçaient tous au fond de sa gorge et il dut se retenir au mur pour ne pas tomber sous le coup de la colère, de la fatiguer et des diverses douleurs qui le traversaient.
- Qu’est-ce que je t’ai fais pour que tu me fasses ça ? DIS-MOI !!
Au final, il venait de perdre son sang froid et cette fois-ci, sa voix s’était réellement élevée. Il avait planté son regard dans le sien, mais c’était un regard froid qui la fusillait tout simplement… l’homme ne supportait pas ce manque de confiance, alors que lui…
- Je t’ai tout donné Shela… pourquoi tu m’as fais ça ?
Il se répétait, certes, mais que pouvait-il bien dire d’autres ? Il ne comprenait pas, il tentait, mais sans aucun succès. Tout ce qu’il voyait, c’était le fait qu’au final, il avait été berné, que sa confiance – et ses sentiments - avaient été bafoués, sacrifiés sur l’autel du combat que les résistants menaient.
- Pourquoi… ?
Luc s’était laissé tomber contre le mur, toujours debout, de côté, sa tête s’était légèrement cognée contre la paroi et il se passa une main sur le visage, ses doigts s’arrêtant sur ses yeux pour les frotter, alors que l’autre bras venait se coller à nouveau contre sa poitrine, il tentait tant bien que mal de se calmer, de ne pas laisser ses larmes coulées comme dans l’église… dur. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Jeu 29 Oct - 4:16 | |
| Au fur et à mesure que Shela parlait elle remarquait combien l'homme semblait touché par ses mots, elle aurait tellement voulu lui épargner tout ça, toute cette histoire, qui au final leur ferais mal à tout les deux plus que l'ignorance d'un seul. Comme quoi, le mensonge parfois pouvait être protecteur. La rebelle avait sur porter le secret par amour, et seulement par amour, alors que ses propres mensonges lui déchiraient le cœur et elle s'était sentie capable de surmonter la douleur grâce à ce qu'elle ressentait pour le ministre.
Lui en revanche semblait réellement en pâtir de toutes ses révélations, il lui avait reproché son manque de confiance, ce qui la toucha directement à la poitrine. Elle avait tant de fois risqué sa place et sa vie, et le ministre savait ce que s'était, qu'elle avait espéré qu'il la comprendrait sur le point qu'elle tentait en même temps de se protéger un minimum.
Mais c'est lorsqu'elle arriva à la fin de son récit que les choses commencèrent à vraiment se dégrader. Le politicien s'était relever dans un mouvement brusque, semblait oublier qu'il ne risquerait pas d'aller loin dans son état, mais s'était pourtant mis à arpenter la pièce avec une colère palpable mais contenue. Les reproches qui servit par la suite à la jeune femme étaient tout bonnement une torture cruelle, surtout avec cette façon qu'il avait de garder son calme, plus dévastateur que les coups, et ses regards glaciaux, Shela aurait presque préférer des coups, car la douleur physique n'était rien comparé à la douleur d'un cœur qu'on arrache et du bruit qu'il fait lorsqu'il se brise sur le sol.
Dans son abattement, la dame de compagnie ne répondait rien, s'était juste au dessus de ses forces. Elle le laisser tourner encore et encore et la foudroyer du regard, qu'elle ne pouvait pas soutenir. Alors elle restait immobile, sur le bord du lit, les mains crispées sur les draps, sans tenter les moindres mouvement parce qu'elle savait qu'elle ne tiendrait de toute façon, pas.
Et puis il céda à la colère, le ton était soudainement monté et ses paroles achevèrent la résistante. Si elle restait crispée et droite ce n'était qu'extérieur, car elle était tout simplement effondrée en elle-même.
Luc ne tint pas longtemps non plus. Il avait finit contre le mur, affaissé et tentant de se contenir. Tous les mots qu'il lui avaient envoyé à la figure tournait inlassablement dans la tête de Shela. Elle n'avait pas de réponse à ses questions. Pourquoi est-ce qu'elle lui avait fait ça ? Par pur égoïsme surement, parce qu'elle l'aimait à en crever et qu'elle avait du faire des choix, alors oui, elle avait pensé à elle, à son bonheur, parce qu'elle voulait profité d''eux'. Certes, il lui avait tout donné et il n'avait pas mérité ce traitement... elle avait voulu lui donner tout ce qu'elle avait, mais elle avait prit des risques, trop de risques apparemment.
-Tu me penses assez à ce point ? Finit-elle par demander d'une voix sourde, dénuée de reproches mais tout de même un peu blessée. Tu crois vraiment que je ne me serais pas un instant douté des intentions de la Cible si elle m'avait demander des informations sur toi et tes allers et venus, c'est ce que tu crois réellement ?
Elle n'avait jamais rien dit, elle n'avait mit son amant en danger et le fait qu'il en doute était parfaitement insupportable. Certes elle comprenait son ressentiment et l'impression de trahison mais c'était trop dur d'accepter qu'elle ne lui faisait pas non plus un minimum confiance. Mais non, dans l'histoire elle devait porter le rôle de celle qui avait tous les tords, et étrangement elle était prête à l'accepter sans rechigner si cela pouvait sauvegarder leur idylle. Alors elle se tairait, elle essaierait tant bien que mal de ramasser son cœur et de recoller les morceaux avant que l'envie de mourir ne soit trop forte.
Ils étaient chacun restés à un bout de la pièce. Elle aurait voulu trouver le réconfort dans les bras de son amant, aller au moins vers lui, mais la peur, non, la certitude d'être rejetée l'en empêchait.
-Dis-moi de partir et je le ferais... finit-elle complètement résolue, mais surtout résignée. Elle s'en voulait, à mort, alors il était peut-être justement venu le temps de partir. Je suis désolée pour le mal que je t'ai fait, je ne l'ai jamais voulu.
Elle avait prit cette air de femme forte et avait lâché les draps, s'était préparer à se relever mais dans son mouvement pour se remettre sur ses pieds la douleur aux côtés explosa dans son ventre et lui avait arraché une cri aigu qu'elle avait étouffé en se mordant les joues. Les larmes qui coulaient sur son visage était autant de douleur physique de morale. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Jeu 29 Oct - 14:37 | |
| On pouvait le dire, Luc se sentait plus que mal, que ce soit physique ou moral, il était par terre et avait du mal à se relever. Comme si quelqu'un avait posé un pied sur son dos et l'empêchait de pouvoir se redresser à nouveau. C'était bien trop en peu de temps et la pilule avait du mal à descendre. Il savait parfaitement qu'il faisait du mal à sa moitié en même temps. Ca le bouffait donc encore un peu plus, tout en se disant aussi qu'il ne pouvait s'en empêcher, que si lui souffrait, il n'y avait pas de raison qu'il l'épargne. Après tout, dans un couple... on partageait tout, non? Les bonnes choses comme les mauvaises et c'était bien ce qu'il se passait ici.
La voix de Shela se fit à nouveau entendre dans la pièce, il avait noté son ton quelque peu durcit. Elle aussi n'avait pas appréciée ce qu'elle avait entendu, et il comprenait parfaitement. Au moins, elle voyait ce que cela faisait de sentir que l'autre venait d'avoir un raté dans la confiance qu'il vous porte. Se passant une main rapide sur les yeux, il fit disparaître, d'un mouvement ample, les larmes qui avaient trouvés un passage vers la sortie et roulaient le long de ses joues. Tournant la tête dans sa direction, il la regardait d'un air un peu plus neutre, bien que la pâleur de son visage ne puisse cacher son combat intérieur.
- Je ne sais plus ce que je dois penser Shela... si je devais être honnête avec toi, je te dirais que je voudrais pouvoir te croire sur parole, oublier tout cela, continuer comme si rien ne s'était jamais passé. Mais ce n'est pas si facile... je peux croire que tu ne leurs à rien dit sur moi, pourtant, ils savaient des choses... c'est impossible que tu ne te sois pas douté de cet enlèvement... impossible...
Il avait murmuré ses mots, il ne voulait que la pure vérité, il ne savait pas comment il fallait faire pour retrouver une totale confiance, il avait envie de lui faire confiance bien sûr. Mais comme il l'avait si bien fait remarquer, ce n'était pas si facile que cela. Et l'homme était quelqu'un de méfiant à la base, la jeune femme devait le savoir depuis le temps qu'elle le côtoyait. Il ne s'était pas ouvert si facilement à elle, leur histoire n'avait pas été faite en quelques secondes. Il avait fallu qu'elle gagne sa confiance et voilà que tout venait de se briser.
- Tu leur a promis des informations sur moi... ne vient pas me dire qu'ils ne t'ont jamais demandés un compte rendu de nos... discussions.
Le ministre ne quittait pas des yeux la dame de compagnie et on pouvait voir dans son regard, que beaucoup de sentiments s'entrecroisait, qu'il ne savait plus réellement quoi penser et faire. Il avait été blessé, et cette blessure faisait plus mal que toutes les autres physiques qu'il avait reçu depuis ces dernières 48 heures. Elle lui demanda alors si elle devait partir, elle le ferait s'il lui demandait. Tout en s'excusant, son coeur se serra quelque peu.
Il lâcha un long soupire, mélangeant tristesse et frustration, sans jamais la quitter des yeux. Il avait besoin d'elle, il voulait, lui aussi, se retrouver dans ses bras.
- J'en mourrais si tu me quittes... lâcha-t-il au final, un mince sourire résigné aux lèvres. L'exagération était peut-être là, mais ça représentait bien tout ce qu'il ressentait pour elle. Il ne pourrait lui en vouloir éternellement, c'était un fait. Les bras croisés sur sa poitrine, il n'avait pourtant pas bougé de sa position, son regard se porta alors sur le mur, qui lui faisait face. Mais je crois que nos 5 minutes sont écoulées... Joane ne doit pas te trouver ici...
Malgré tout, il montrait qu'il s'inquiétait encore pour elle. Et il ne fallait pas gâcher les chances qu'ils pourraient encore avoir tous les deux. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Jeu 29 Oct - 23:10 | |
| Shela aurait probablement soupiré de résignation si elle ne s'était pas trouvée dans un état de prostration aussi grand. Elle aurait peut-être même essayé de riposter, renchérir, lui assurer qu'il se trompait sur tous les points, et même, sous le coup de la colère lui dire des paroles qu'elle aurait par la suite amèrement regrettées. Mais elle était fatiguée à cause de toute cette histoire et n'avait absolument pas la force de tenir tête à l'homme qui semblait mieux savoir qu'elle si elle avait parlé ou non ou si elle s'était douter de quelque chose... c'en était presque injuste. Mais tant pis, elle accepterais silencieusement si cela permettrait à Luc de faire face et de la pardonner, elle accepterait tout ce qu'il voudrait, elle ne voulait pas se battre, elle ne voulait pas le perdre.
Tandis qu'elle luttait contre son ressentiment elle sentait parfaitement que l'homme était troublée et qu'il devait lui même se battre contre ses propres sentiments contradictoires, ses yeux ne cessait de la fixer mais elle, ne pouvait soutenir son regard. Elle avait seulement fini par relever les yeux que lorsqu'il avoua dans un soupire qu'il ne pourrait pas vivre sans elle. Au moins, ils étaient bien semblables sur un point. Un sourire s'était accroché sur les lèvres du ministre et un peu d'espoir avait réchauffé la poitrine de la rebelle. Malheureusement cela n'avait pas duré bien longtemps et l'homme finit par détourner la tête pour fixer un point dans le vide tandis qu'il lui rappelait qu'elle devait partir, pour leur sécurité.
Au final, il valait peut-être mieux en rester là pour le moment, personne ne savait vraiment comment ça risquait de tourner, mise à part si Joane débarquait évidement, mais la tendance était quand même au vinaigre. Shela avait alors essayer d'essuyer ses yeux des larmes persistantes et de tout ce qu'elle aurait voulu lui dire, seulement un petit :
-Bien, passa la barrière de ses lèvres, alors qu'elle amorçait un pas vers la sortie.
Elle essayait de paraître forte et décidée mais Luc ne serait pas dupe, et puis de toute façon il la connaissait trop bien, pour se rendre compte qu'elle voulait juste sauver les apparences. Elle priait silencieusement alors qu'elle se rapprochait inlassablement de la porte pour que l'homme l'interpelle, ou lui pose seulement une main sur l'épaule pour la retenir encore quelque instant, et lui dire que tout ce passerait bien. | |
| | | Luc De Guise Emmerdeur professionel
Messages : 305 Date d'inscription : 05/10/2008 Localisation : Dans la base des résistants
Feuille de personnage Situation: Pas dans la m*****... Renseigements: Humeur: Mauvaise
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Jeu 29 Oct - 23:41 | |
| Tout ça était bien compliqué, frustrant et énervant. Avec un ou une autre, Luc l'aurait tout simplement foutu à la porte, sans lui demander son reste, mais là... là ses sentiments étaient beaucoup plus fort et il avait du mal à faire la part des choses, après tout, quand il se retrouvait avec elle, plus rien d'autre n'existait, il se sentait bien, heureux. Le revers de la médaille était pareil, dans le mauvais sens du terme. Tout ça lui faisait atrocement mal et s'en était quasiment insupportable.
Gardant son regard fixé sur le mur face à lui. Il sentit que la jeune femme se redressait, alors qu'elle venait d'accepter de quitter la pièce, elle passa près de lui et il l'observa en silence, tout en réfléchissant à la suite. Il ne pouvait pas la perdre, il ferait tout pour que cela n'arrive jamais. Il fallait juste que le temps atténue la douleur et lui permette de lui pardonner complètement cette histoire.
Mais devait-il, à l'instant, lui dire quelque chose? La retenir? Ou la laisser partir sans rien faire? Au final, notre ami était bien loin d'être le meilleur des conseiller en ce qui concernait les affaires de coeur, encore moins les siennes quand on y réfléchissait. Une petite moue assombri son visage, alors qu'il était en pleine réflexion.
- Shela... il avait murmurer son nom. Je t'aime... quoi qu'il arrive.
Son attention était donc portée sur elle et il lui fit un petit sourire tendre, au moins pour qu'elle comprenne que malgré tout ce qu'il pouvait dire et penser, ce sentiment était assurément le plus fort et finirait par lui pardonner, complètement. | |
| | | Admin Admin/ Maître du monde/ MJ à temps partiel
Messages : 598 Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] Ven 30 Oct - 0:38 | |
| La voix du ministre avait fini par s'élever dans le silence équivoque qu'avait presque laissée trainer dernière elle la jeune femme de compagnie, alors qu'elle allait presque franchir la porte de l'infirmerie, laissant dernière elle son amant, sans savoir ce que l'avenir, mais surtout ce que le ministre, allait décider de tout ça.
Le cœur battant, Shela s'était arrêtée sans se retourner si regarder le politicien lorsqu'il avait murmuré son prénom. Alors il lui avait avouer que sont amour pour elle serait plus fort que tout. Elle resta immobile, comme si les paroles l'avait un instant paralysées. Un poids semblait s'être levé dans sa poitrine et la jeune femme voulait croire à ces mots comme jamais.
Pourtant, alors qu'elle aurait dû lui faire un signe, répondre un mot, glisser un sourire rassurant enfin quelque chose quoi, elle se trouva incapable de réagir, comme si malgré l'apaisement soudain elle ne pouvait que le laisser dans l'expectative parce que c'était au dessus de ses forces de lui répondre maintenant. Et s'était peut-être son moyen de lui dire qu'ils avaient l'un comme l'autre besoin de se remettre avant de reparler de ça.
Bien sûr, elle aussi l'aimerait toujours quoi qu'il arrivait et elle savait qu'il le savait sans qu'elle ait besoin de le dire. La porte s'était déjà refermée sans un bruit derrière elle lorsqu'elle regretta de ne pas avoir manifester d'autre réaction que cet arrêt dans sa sortie. Maintenant elle était dehors et incapable de faire demi-tour. Il valait de toute façon mieux attendre un peu, histoire de reprendre ses esprits et laisser reposer tout ça. Retrouvailles | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] | |
| |
| | | | Un ministre en miette... [Mi-Février 2100] | |
|
Sujets similaires | |
|
Sujets similaires | |
| |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |