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| Confrontation et retour inespéré [Mi-Février 2100] | |
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L'Impératrice Impératrice Suprême / Cinglée Tyranique
Messages : 1181 Date d'inscription : 28/06/2008 Localisation : Sous sols du palais
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| Sujet: Confrontation et retour inespéré [Mi-Février 2100] Dim 16 Aoû - 22:57 | |
| Mauvaise(s) nouvelle(s)Joane avait passé une journée des plus exécrables comme elle n’en avait pas passé depuis longtemps, faisant vivre à son entourage, ministres, dame de compagnie et autres sous-fifres insignifiant un enfer. (d’ailleurs l’un n’était plus de ce monde à l’heure qu’il était...). Son humeur massacrante avait plané toute la journée sur l’ensemble du palais prit dans une atmosphère encore plus lourde et désagréable qu’à l’accoutumé et installant un climat de peur où régnait un silence presque religieux, seulement interrompu par les murmures apeurés des victimes qui devrait, pour une raison suffisamment importante pour prendre le risque de mettre sa vie en péril, avoir un entretient avec l’Impératrice, et évidement, les cris de celle-ci qui ne supportait décidément pas la moindre contrariété.
Depuis la veille au soir où elle avait apprit la nouvelle de l’enlèvement de l’un de ses ministres personne ne pouvait lui fournir de nouvelle sur l’avancement des recherches et l’homme semblait toujours introuvable malgré les dispositions de traçage qui avait été placé sur l’homme. Livingstone était tout simplement furieuse et avait tournée comme un lion en cage dans son bureau pendant une bonne partie de la journée. Elle avait vraiment autre chose à penser pour le coup que de retrouver un ministre kidnappé puisqu’elle devait recevoir le soir même, du moins elle avait bien compté faire ça assez rapidement, une ministre d’Ecosse, j’ai nommé Isobel Cunningham.
Comme si un ambassadeur, qu’elle avait du glisser dans son propre gouvernement (!) n’avait pas été suffisant, on lui envoyait une Ecossaise ! Elle avait d’autre chat a fouetter que de traiter avec ce territoire des plus minables qui n’avait aucun intérêt aux yeux de Joane, si ce n’était d’être rayé de la carte. Ce qu’elle omettait de dire était l’Ecosse était une fourmilière où pullulait la vermine de résistant, et le peuple était tellement borné que prendre un tel territoire ne lui ramènerait que des problèmes en plus vis-à-vis des ‘troubles intérieur’, non, la preuve, la vermine de la Cible se croyait suffisamment maline pour penser lui donner du fil à retordre. Bref, quoi qu’il en était, la journée avait tiré à sa fin et Demierre n’avait toujours pas ramené au bercail Luc, et il risquait bien d’avoir quelques ennuis d’ici peu, mais Joane avait décidé d’opérer d’une façon qui la satisferait plus que si elle le faisait simplement arrêter et exécuter... mais s’était une autre histoire...
Pour l’instant elle attendait patiemment que son frangin, qu’elle avait missionné d’aller chercher Cunningham en personne à l’aéroport, histoire qu’elle puisse au moins avoir confiance en quelqu’un dans ce foutu pays, et qu’on lui ramène bien la dame sans que celle-ci se fasse intercepter par les terroristes. C’était une pensée un peu ironique qui tira un sourire sans joie à Livingstone qui était à l’instant assise à son bureau, perdue dans ses pensées. Elle en fut d’ailleurs un peu trop brusquement tirée à son goût par le majordome qui lui annonça l’arrivée d’Aaron. Majordome qui avait dégluti difficilement en sentant le regard assassin de l’Impératrice se poser sur lui alors qu’il avait fait intrusion dans la pièce. Il s’était retirer bien vite, laissant les annoncés se débrouiller avec Son Altesse. | |
| | | Aaron Livingstone Playboy
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| Sujet: Re: Confrontation et retour inespéré [Mi-Février 2100] Dim 11 Oct - 21:51 | |
| Rencontre et autres joyeusetésLe retour au palais avait été fait à une rapidité déconcertante. Les voitures avaient roulées à tombeau ouvert et dès qu'ils étaient arrivés, des infirmiers avaient prit en charge le ministre de la communication, pour l'amener directement à l'infirmerie afin qu'il subisse des tests et des soins. Vu son état plutôt lamentable on pouvait se douter que ça durait un petit moment quand même. Une légère moue avait traversé le visage d'Aaron en le regardant partir, décidément, ces saletés de rebelle ne faisaient pas dans la dentelle, mieux valait ne jamais tomber entre leurs mains!
C'est ensuite avec un petit sourire affable, qu'il avait prié la ministre étrangère de le suivre, afin qu'elle aille présenter ses salutations à l'Impératrice, car vu dans quel état de nerfs était sa sœur depuis l'annonce de la disparition de De Guise, mieux valait ne pas commettre d'imper ou Isobel, diplomate ou pas, risquait de comprendre sa douleur. Le frangin connaissait bien assez Joanne pour savoir quand il ne fallait pas dépasser les bornes avec elle, et ils étaient en plein dedans.
Arrivé devant le bureau, il se fit donc introduire par le majordome, lui qui normalement ne prenait même pas la peine de se faire annoncer, décida de jouer le tout dans les règles. Pour montrer aussi à leur invitée, que tout le monde et sans exception devait se plier aux dites règles et qu'un manquement à celles-ci, pouvait entraîner de graves conséquences. Non en fait, entraînait toujours de graves conséquences, sauf pour lui en général. Mais elle n'avait pas à le savoir.
L'homme revint bien rapidement pour leur dire qu'ils pouvaient entrer et à son teint livide, l'aîné de la fratrie devinait aisément que sa cadette n'était toujours pas calmée, wouhou, ça allait être une partie de plaisir entre les deux femmes! Enfin, peut-être qu'avec la bonne nouvelle qu'il allait lui annoncer, Livingstone se calmerait un minimum. Entrant donc dans le bureau, il la salua d'une révérence toute sobre mais empruntée quand même d'un certain respect. Coutume qu'il utilisait quand ils n'étaient plus totalement entre eux.- Majesté, voici la ministre Ecossaise, Isobel Cunningham, qui vient vous faire ses salutations. Marquant un léger temps, tout en se relevant et laissant l'étrangère dire quelques mots que la bienséance l'obligeait à prononcer. Il se racla alors la gorge et s'approcha du bureau. Et je dois vous informer que nous avons retrouvé le Ministre De Guise, il est en ce moment même à l'infirmerie, vu l'état dans lequel on l'a ramassé, il a besoin de soin... et de repos, je pense. Puis attendit patiemment que sa soeur ne desserre les lèvres. | |
| | | Isobel Cunningham Pire ennemie du tyran
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| Sujet: Re: Confrontation et retour inespéré [Mi-Février 2100] Mer 2 Déc - 21:40 | |
| Voyage un peu mouvementéLa Ministre avait suivi son hôte jusque devant les portes du bureau du tyran, masquant avec une habilité que les années de confrontations politiques lui avaient fourni, son appréhension de se retrouver face à une pareille démente. Car oui, elle craignait pour sa vie et si cela n'avait pas concerné l'Ecosse, jamais elle n'aurait mis les pieds dans cet enfer. Elle savait que le monstre qui se trouvait derrière ces panneaux de bois était fou à lier et qu'il attaquait son pays sans relâches depuis des mois. Son rôle était de trouver un accord, bien qu'il y ait peu d'espoir que les deux femmes y parviennent. L'une était trop avide de conquête et l'autre trop fière pour lâcher quoique ce soit. Il fallait pourtant essayer et c'est avec une expression neutre qu'elle emboîta le pas à Aaron, observant son pathétique petit manège avec dédain. Qu'il était pitoyable et grotesque à s'écraser ainsi devant sa sœur juste parce qu'il était accompagné! Il n'avait donc aucune estime pour lui-même? Quand on connaissait sa réputation, ce n'était certes pas difficile de ne pas avoir de considération à son égard, mais il était tellement prétentieux et narcissique que ce comportement étonna la jeune femme. S'il voulait montrer l'exemple à suivre, c'était raté, car jamais Isobel n'allait s'écraser ainsi devant cette dingue.
Discrètement, elle expira avec lenteur avant de se retrouver face à Joane qui paraissait être d'une humeur exécrable. Il était sûr que perdre ainsi un ministre devait être une affaire assez gênante à gérer, mais à qui la faute après tout? Elle ne pouvait s'en vouloir qu'à elle-même en fin de compte, alors qu'elle ne vienne pas se plaindre ou faire sa crise et encore moins vers Bella! Celle-ci n'avait aucune considération pour cette femme qui affamait et torturait son propre peuple avant d'aller imposer son régime sadique et inhumain aux pays qui avaient le malheur d'entourer son foutu Empire. Livingstone ne l'impressionnait pas, c'était sa folie qui l'inquiétait, rien de plus. Elle pourrait se mettre en colère et lui hurler dessus que l'écossaise ne broncherait pas... jusqu'à un certain point! Elle avait ce trait de caractère, elle pouvait encaisser sans s'énerver, qui l'avait aidé à atteindre le poste qu'elle occupait à présent. Ne pas s'énerver lors de négociations ardues avec d'autres pays était tout un art et un atout majeur. Elle savait rester calme et c'est avec une apparente sérénité qu'elle fit un simple signe de tête en direction de Joane, la saluant en prenant bien soin de ne pas l'appeler par un quelconque titre ni d'imiter son frère et sa stupide courbette. Elle se contenta de le regarder lui expliquer la situation et le retour inespéré et miraculeux de Luc De Guise avant de prendre la parole de sa voix douce.- Bonsoir Mlle Livingstone. Je suis contente d'apprendre que votre Ministre a été retrouvé sain et sauf, cela doit vous soulager au plus haut point. Merci pour votre accueil... elle se retourna vers Aaron et fit un très léger signe de tête avant de se reconcentrer sur Joane ... et de me recevoir si tard, j'apprécie beaucoup votre sollicitude.Il était toujours difficile de prendre contact pour la première fois de manière directe, sans écrans interposés, sans courriers. Isobel ne savait ce que l'avenir dans l'Empire lui réservait et encore moins ce qu'allait donner sa rencontre avec une pseudo-Impératrice fatiguée, énervée et folle à lier! C'était pour cette raison que ses gardes du corps n'étaient pas loin et étaient prêts à agir à la moindre alerte. Ce serait sûrement suicidaire, mais c'était leur job et ils étaient là pour assurer, non seulement la sécurité de la Ministre, mais par conséquent pour défendre ainsi leurs idéaux et leur pays. Quoiqu'il en soit, la jeune femme attendait maintenant avec patience que son hôte veuille bien lui donner congé et qu'on la laisse regagner son hôtel au plus vite. Elle était épuisée et n'avait vraiment pas la tête à parler politique tout de suite et elle aurait pu mettre sa main à couper que Joane avait d'autres chats à fouetter à ce moment précis. Elle allait sûrement vouloir s'assurer que De Guise allait bien et qu'il ne l'avait surtout pas trahie avant de pouvoir aller se reposer. Pourquoi irait-elle s'embêter par-dessus le marché avec une nouvelle arrivante dont la simple venue devait lui provoquer de l'urticaire? C'était en tous les cas là-dessus que comptait l'écossaise sans pour autant révéler quoique ce soit par son attitude. Elle restait droite, élégante malgré ses traits légèrement tirés et d'un calme olympien, comme si elle venait à peine de revenir de vacances ou de méditer longuement. Elle paraissait sereine et cela contrastait passablement avec l'expression que son vis-à-vis arborait lorsqu'elle était entrée. Mais après tout, ne récolte-t-on pas ce que l'on sème... ?
Dernière édition par Isobel Cunningham le Dim 2 Oct - 16:42, édité 1 fois | |
| | | L'Impératrice Impératrice Suprême / Cinglée Tyranique
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| Sujet: Re: Confrontation et retour inespéré [Mi-Février 2100] Lun 23 Mai - 1:59 | |
| Joane n’avait pas bougé de son fauteuil lorsque son frère et la ministre étrangère avaient été introduis dans son bureau par un majordome tremblant. Elle avait simplement relevé la tête vers les nouveaux arrivants, les mains croisées sur son bureau, le regard noir et les lèvres pincées. Jaugeant Isobel de bas en haut avec un air qui oscillait entre la suffisance et la condescendance, elle fit un petit geste négligent à son frère pour lui dire de faire fi de leurs habitudes, elle était bien trop hors d’elle pour jouer à ce jeu. Celui-ci s’éclaircit alors la gorge et se rapprocha du bureau et l’Impératrice décrocha son regard de la ministre afin de le poser sur son aîné. Ses traits laissaient transparaitre une certaine impatience. Elle n’avait aucune envie d’une nouvelle mauvaise nouvelle, la journée en avait déjà été suffisamment remplie, encore moins de devoir recevoir Isobel et son attitude des plus antipathique le faisait clairement comprendre aux partis en présence. Probablement à voir son air, Arron s’empressa de lui faire part des dernières informations : De Guise avait été retrouvé. Sous la surprise, Joane s’était relevé brusquement, faisant reculer le fauteuil avec fracas et fixa son frère avec intensité, comme si elle avait cherché le moindre signe de mensonge dans son discours. Mais son frère ne mentait jamais, ne lui mentaient jamais, pas à elle. Leur ministre était donc de retour au bercail... Elle resta silencieuse quelques secondes, réfléchissant à tout ce que cela impliquait, avant de passer ses longs doigts sur ses lèvres et de hocher doucement la tête.
-Bien. Son ton était froid mais il était clairement palpable que la tension était soudainement descendue d’un cran. Il faudra s’occuper d’en savoir le maximum dès qu’il sera en état. Ajouta-t-elle d’un air entendu.
Le ministre de la communication aurait probablement des choses à leur dire et elle espérait qu’il aurait des informations cruciales pour mettre la main sur la vermine qui avait ça. Mais d’un côté, elle connaissait l’homme son caractère, ils risquaient de se heurter à un mur, qu’il faudrait probablement briser... Mais pour l’instant la monarque ne pensait pas encore au triste destin de Luc. Elle fulminait, De Guise et le présentateur vedette de son Empire pris pour cible le même jour, à croire que ces rats n’avaient pas peur de ses foudre. La populace paierait le prix de leur insolence, si les terroristes ne se rendaient pas, s’ils restaient introuvables, elle ferait fusiller des otages pour l’exemple, sa patience était à bout. Et s’ils résistent encore, le peuple arrêtera de les protéger. Il fallait bien que l’un des partis cède et ce n’était pas son Altesse Suprême qui allait courber l’échine à cet affront ! Enfin, la moitié d’un problème était résolue, son ministre et ambassadeur du Canada était de nouveau entre leurs mains et pour sur il n’était pas près d’avoir de nouveau le droit de sortir sans une panoplie de gardes du corps armé jusqu’aux dents. L’affaire avait été étouffée dans la presse, les rumeurs démenties. Ils contrôlaient la situation.
Mais voilà, qu’elle devait encore recevoir la ministre écossaise et elle n’était tout simplement pas d’humeur à écouter le moindre mot de cette émissaire qui tenterait vainement de défendre son misérable pays. Cette dernière la salua et lui déversa quelques banalités habituelles, mais la souveraine ne pu s’empêcher de remarquer qu’elle prenait bien soin de ne mentionner aucun de ces titres. Joane ne pu s’empêcher un sourire mesquin. Isobel ne voulait pas reconnaitre pas sa supériorité, le respect protocolaire qu’on lui devait ? En tant qu’envoyée dans l’Empire, c’était un mauvais point pour elle, mais Joane ne se faisait aucun souci, elle s’y ferait, d’un moyen ou d’un autre, elle finirait par faire comme tout le monde, même si pour cela il faudrait revoir à quelques petites choses, comme lui inculquer les bonnes manières.
-Bienvenue dans mon Empire, Mademoiselle Cunningham, la salua-t-elle avec une certaine pointe d’ironie dans la voix qui traduisait une certaine forme d’agacement. Je crois que vous méritez du repos comme nous tous ici. L’Impératrice frappa dans ses mains et la porte du bureau s’ouvrit sur le majordome. Vous allez être conduite dans vos appartements, vos effets personnels vous rejoindrons sous peu, après que les contrôles de sécurité ait été fait.
Un silence s’installa pendant lequel elle observa la ministre qui ne bougeait pas d’un pouce. Elle ajouta donc d’un ton un peu plus glacial et autoritaire :
-Vous pouvez disposez.
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| | | Aaron Livingstone Playboy
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| Sujet: Re: Confrontation et retour inespéré [Mi-Février 2100] Dim 26 Juin - 23:42 | |
| Joane voulait peut-être qu'il n'en fasse pas trop niveau protocole, mais Aaron n'en avait cure. Il fallait montrer le respect que tout le monde, ici, avait pour la souveraine. C'était une simple question politique. Aucun traitement de faveur. Ou presque. Un jeu, qu'il fallait savoir entretenir, ou ils passeraient pour des guignols aux yeux du monde. L'homme sentit bien rapidement que sa sœurette calma légèrement sa mauvaise humeur à la nouvelle qu'il lui annonça, il était clair que le retour de de Guise entre leurs murs, était excellente, cet homme en savait trop, pour qu'il reste indéfiniment aux mains des rebelles. Enfin, à voir comment ils lui avaient refait le portrait, il se doutait que son caractère de merde avait été tout aussi agréable que quand le canadien se trouvait face à son impératrice de soeur. Enfin, l'important était de lui avoir mis la main dessus. Un petit mouvement de la tête à ses paroles, c'était bien une évidence qu'ils allaient faire en sorte de savoir tout ce qu'il avait vécu dès son réveil.
- Bien entendu.
Il se mit alors de côté, pour laisser la ministre écossaise saluer la monarque, un petit haussement de sourcil marqua son indignation face à se manque flagrant de bonne volonté. Cherchait-elle déjà la guerre de manquer de respect ainsi à l'Impératrice? Ne comprenait-elle pas qu'elle n'était vraiment pas en position de négocier quoi que ce soit? Elle devait avoir des tendances masochistes... qui seraient assurément intéressante de vivre dans un endroit beaucoup plus intime. Petite claque mentale, ce n'était pas vraiment le moment de penser à ce genre de chose. Surtout que le ton glacial de sa cadette montrait bien à quel point elle était agacée du comportement de leur interlocutrice.
Isobel ne devra s'en prendre qu'à elle-même, si elle se retrouvait face à 6 canons de fusil. Livingstone mâle, n'irait assurément pas lui sauver la mise. L'entretien fût donc bien rapidement terminé. Puisque la cheffe de l'empire, renvoyait l'ambassadrice dans ses appartements. C'était un peu tout ce qu'elle méritait, vu son comportement, il fallait bien l'avouer.
L'aîné Livingstone resta alors silencieux, pour laisser la dame Cunningham remercier et s'en aller de la vue de sa soeur. Il suivrait le mouvement, si elle n'avait rien à lui dire en privé. Il avait un peu de boulot à faire... mine de rien!
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| | | Isobel Cunningham Pire ennemie du tyran
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| Sujet: Re: Confrontation et retour inespéré [Mi-Février 2100] Dim 2 Oct - 17:16 | |
| La diplomate ne fut pas surprise le moins du monde de l'attitude froide et tendue de Joane qui la regardait comme si elle n'était qu'un misérable insecte. Elle donnait une image de faiblesse sans s'en rendre compte et ça, c'était une arme pour son invitée et son pays. L'Ecosse était prête à parlementer encore quelques temps, mais personne n'espérait plus rien des voies diplomatiques. Bientôt peut-être, ils entreraient réellement en guerre et à ce moment-là, tout ce qu'aurait pu apprendre Bella leur serait extrêmement précieux. La réaction vive de la femme à l'annonce du retour de Luc De Guise la conforta dans ce qu'elle savait déjà, à savoir qu'elle était complètement instable psychologiquement. Elle fut toutefois étonnée de la sollicitude, si l'on pouvait appeler cela comme ça, qu'elle eut pour le Ministre car jamais elle n'aurait cru qu'elle le laisserait se reposer avant de l'interroger. Après tout, il avait été enlevé par des membres de la Cible non ? Ils n'y avaient très certainement pas été de main morte, certes, mais l'homme avait peut-être pu voir ou entendre quelque chose d'intéressant ? En tout cas, l'affaire aurait une suite, c'était une certitude. Rien n'avait filtré dans les journaux, que de simples rumeurs rapidement démenties, preuves à l'appui. Comme à son habitude, l'Empire avait pratiqué la désinformation d'une main de maître, il fallait bien l'avouer et la répression qui suivrait pour retrouver les coupables allait, elle aussi, se faire étouffer. Tant que cela ne servait pas les intérêts de Livingstone, rien n'était transmis à la presse, officiellement en tous les cas. Car Isobel avait eu l'occasion, à de nombreuses reprises, de lire le Journal de la Cible qui parvenait par elle ne savait quel miracle, jusqu'en-dehors des frontières du pays. Dire que cela leur avait été d'une aide précieuse était peu de choses, car ces quelques feuillets leur permettaient d'être tenu au courant des réelles activités de l'Empire et ça, ça n'avait pas de prix.
C'était donc en toute connaissance de cause que Cunningham avait atterri ici et s'était littéralement sacrifiée pour son pays. Le mot pourrait sembler un peu fort, mais il n'en était rien. Elle avait quitté famille et amis dans le seul but de défendre les intérêts de la nation, cela en sachant pertinemment qu'elle ne reviendrait peut-être jamais. Tout cela, elle l'avait assimilé depuis bien longtemps et c'est pour cette raison qu'elle resta impassible, laissant à peine un mince sourire poli s'immiscer sur ses lèvres. Elle était certes une invitée qui se devait de se plier au protocole, cependant il était du devoir de Joane de respecter ce qui avait été dit avant son arrivée à Hegemony, à savoir que Isobel ne resterait pas au Palais. Cela n'avait pas enchanté Livingstone qui souhaitait garder un contrôle absolu sur tout et tout le monde, mais c'était là une des conditions sinequanone pour que cette rencontre se fasse et il était temps pour la diplomate de la rappeler à son hôte, même si cela allait contrarier « Sa Majesté ». Impossible de trouver à la tête d'un Etat, plus capricieuse, grincheuse et gamine qu'elle, c'en était réellement préoccupant.
- Merci infiniment de votre accueil. Je ne me permettrai pas de m'attarder plus longtemps. J'ose cependant vous rappeler que notre accord prévoyait que je loge dans l'un des hôtels de votre capitale. J'ai déjà ma réservation au Pershing Hall et certains de mes assistants m'y attendent déjà. Je me vois donc contrainte de refuser votre très aimable hospitalité.Elle tourna son visage vers Aaron et lui fit un sourire un brin plus chaleureux.Si cela ne dérange pas votre frère de me raccompagner jusqu'à ma voiture ?
Pas sûr qu'après avoir perdu un ministre et avoir vu l'une des vedettes de l'Empire se faire refaire le portrait, elle laisse son invitée aller et venir comme bon lui semblait. Cependant, en quoi un kidnapping de Bella par les rebelles serait-il une mauvaise chose pour Livingstone ? Elle pourrait ainsi accuser la résistance de compromettre volontairement les accords de paix entre leur deux pays et les décrédibiliser encore un peu plus aux yeux de la population. De plus, elle se doutait que même éloignée du Palais, elle serait sous surveillance constante. Caméras, micros, tout avait sûrement été mis en œuvre pour que pas la moindre parole ni le moindre geste, n'échappe aux yeux de l'Empire. La diplomate avait d'ailleurs donné pour consigne à tout son personnel de ne jamais parler de quoique ce soit d'autres que le temps, les visites qu'ils ne manqueraient pas de faire, ou les personnes qu'ils rencontreraient. Interdiction formelle de dire à voix haute ce que l'on pensait de l'Impératrice, de son gouvernement, de son Etat et de sa manière de le gérer. Hypocrisie, tel était le maître mot de leur séjour et leur seul moyen d'avoir la certitude de rester en vie le plus longtemps possible. | |
| | | L'Impératrice Impératrice Suprême / Cinglée Tyranique
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| Sujet: Re: Confrontation et retour inespéré [Mi-Février 2100] Mar 1 Nov - 0:07 | |
| Joane n'avait plus la moindre envie de rester une minute de plus en présence de la ministre Écossaise qu'elle méprisait au plus haut point. Certes, dix minutes à peine s'étaient écoulées entre l'entrée de Cunnigham dans cette pièce et le moment présent, mais cela avait été plus que suffisant pour écœurer l'Impératrice. Le comportement volontairement insubordonné de la diplomate avait le don d'irriter grandement la souveraine qui pourtant restait parfaitement silencieuse, à dévisager de haut en bas avec une moue de dédain, son interlocutrice. Fallait-il rappeler à cette écervelée étrangère que seul son statut la protégeait de ses fureurs ? Que croyait-elle ? Être en terrain conquis ? Elle risquait bien d'être surprise, car même si sa vie était protégée pour le moment, elle ne tenait qu'à un fil, et malheureusement pas celui de la potence. Mais peut-être déchanterait-elle bien vite lorsqu'elle comprendrait de quoi son petit voyage diplomatique relevait vraiment.
La situation en Écosse stagnait depuis des années. Les troupes de l'Empire bordaient la frontière avec le pays rebelle et malgré le statu co décidé officiellement, les tensions régnaient et chaque action suspecte de l'autre camp se soldait généralement par des représailles militaires. Mais que la ministre ne se leurre surtout pas. L'Empire avait la force d’écraser du doigt son pays tel une mouchette en moins de temps qu'il fallait pour le dire et si cela n'était pas déjà fait, c'était bien pour des raisons purement stratégiques. Mais les affronts sans cesse fais, la collaboration manifeste avec les rebelles, ne pourraient être plus longtemps toléré. Livingstone avait bien l'intention d'annexer l’Écosse à son Empire et que Cunningham soit venue en personne pour protester ne changerait pas grand chose au final, voilà ce qu'elle allait rapidement comprendre.
Alors, qu'Isobel décide d'aller installer ses appartements dans le centre ville ou non ne la protègerait pas forcément plus de Joane. Tout au plus, cette distance éviterait à la monarque de croiser inopportunément l'écervelée dans les couloirs du palais, ce qui n'était probablement pas un mal. Elle aurait suffisamment à la supporter elle et ses airs moralisateur lors des entretiens diplomatiques prévus. De plus, l'Impératrice avait prévu la réaction de la ministre et sa chambre dans l’hôtel le mieux côté de la ville était déjà sous très haute surveillance et si Cunningham se révélait trop ennuyeuse ou indisposer à se plier aux règles, Joane ne se priverait pas d'utiliser ce qui venait d'arriver à son ministre de la communication comme prétexte pour lui coller quelques gardes rapprochés.
Joane se contenta donc d'un petit signe de la main qui montrerait à Isobel qu'elle pouvait disposer et qu'Aaron pouvait l'accompagner si c'était son bon plaisir, les congédiant aussi tous les deux. Toujours aussi glaciale, elle ne décrocha pas un mot ni un sourire jusqu'à ce que l'ambassadrice ne sorte de la pièce. | |
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