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 Attirances (Conversation téléphonique) [ PV Atori]

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MessageSujet: Attirances (Conversation téléphonique) [ PV Atori]   Attirances (Conversation téléphonique) [ PV Atori] EmptyLun 12 Mar - 23:17

Deux jours après le restaurant, 22h30.

Je tourne en rond. Dans tous les sens du terme, s’en est affligeant. Je n’arrive à rien, rien du tout. Encore un truc qui vient de me péter à la figure. J’ai parcouru ma cage à lapin en long, en large et en travers et ça m’empêche pas de continuer encore et encore. Je m’empare de mon téléphone portable, une fois de plus, je sors la carte qui commence à être sérieusement chiffonnée de ma poche. Oui, non ? Je range la carte. De toute manière, je le connais par cœur, ce numéro. Quand je pense qu’en haut, c’est l’effervescence. On prépare les attentats, on planifie, on distribue les rôles, on enquête... Et moi j’suis là à tourner en rond en me demandant ce que je dois faire. Qu’est-ce que Sasha Marcovic aura fait pour emmerder l’oppresseur ? Rien. Ah si, quelques fumigènes, ça m’a pris vingt minutes à tout casser. Je repose le téléphone et me tape la tête contre mon tableau blanc, imprimant une partie de mes calculs sur mon front d’andouille. Je reprends le téléphone et compose le numéro. J’appelle, je raccroche avant que ça n’ait sonné. Je rappelle... et je raccroche. Je passe devant le miroir et voit les chiffres sur mon front, en plus du bleu de méthylène un peu partout... Tentant de les effacer frénétiquement, j’entends sa voix. Merde, j’ai rappelé.

- Atori Hatsuna, bonsoir ?
- Euh... Bonsoir Mlle Hatsuna. C’est Sasha. Sasha Marcovic.

Quel con. Je m’en suis même pas rendu compte, c’est quand même un comble.

- Oh... bonsoir Monsieur Marcovic, comment allez vous?
- Euh... je rougis un peu. [color=brown]Bien, je crois. Non je dis ça parce que une de mes mixtures vient de me peter a la figure. [/color

]Je ris comme un couillon. Pas longtemps, j’ai encore un chouilla de dignité.

- Oh, et donc vous avez eu soudain l'envie de m'appeler? ll est vrai que j'ai acquis quelques talents d'infirmière avec le temps...

Elle éclate de rire et j’ai envie de me damner.

-Vous ne vous êtes pas fait mal au moins monsieur Marcovic?

Oh de l’inquiétude ? Tu rêves, mon ami. A sa question, je vérifie mes signes vitaux histoire de voir si je me suis pas blessé. J’aurais été foutu de pas m’en rendre compte non plus. Non, tous les signes vitaux répondent.

- En fait je heu... je vous appelais... parce que j’avais peur d’avoir égaré votre... numéro. Enfin de pas avoir le bon. Enfin vous voyez... Non ?

Ah ouais, bravo l’excuse. Presque aussi bien que « le chien a mangé mon devoir de physique appliquée ».

- Je comprends...pourtant je vous avais donné ma carte personnelle...Enfin, il est vrai que j'ai quelques vieux modèles qui traînent et qui glissent le mauvais numéro.

Et elle se moque de moi. Cela dit, elle a raison, mais, charitable, me donne une chance de m’en sortir.

- Voila. On sait jamais hein... Donc... vous allez bien ?

Et que je rougis encore. Ajde Sasha, elle ne peux même pas te voir !

- Moi? Je vais toujours bien, enfin, si l'on peut considérer que je travaille encore et que je m'ennuis devant les derniers rapports de chiffre de vente. Hum... c'est barbant les chiffres...je préfère les mots. Je les saisis mieux.
- Tant mieux. Je souris doucement en l’imaginant. Faut pas travailler si tard, vous aller rêvez de rapport d’entreprises.
- Je ne me souviens jamais de mes rêves, malheureusement...plus depuis... Elle soupire Longtemps...depuis la mort de mon enfant...

Oh Bravo mec, les deux pieds dans le plats. Les deux mains et le bouc aussi, d’ailleurs.

- Je suis désolé, je voulais pas... vous voulez que je vous raconte mes échecs de la journée pour vous faire penser a autre chose ?

Une piètre tentative pour essayer de l’égayer. Ben quoi, un géant qui se prends une réaction chimique en pleine poire, c’est cartoon, non ?

- Vous n'avez pas eu que des échecs quand meme?
- La vérité ? Si, rien n’a marché comme je voudrais. Rien !

Et je me mets à rire, alors qu’il n’y a pas deux minutes j’insultais mon frigo en serbe.

- Et vous essayiez de faire quoi? Je ne pensais pas que ce serait si dangereux de travailler pour la super machine d'import export de votre société...

Je pensais pas que cette histoire d’import export me poursuivrait. Je reste muet, une seconde... et puis il faut bien que je dise quelque chose !

- J’ai mis leur foutue machine de côté. J’voulais travailler sur des projets personnels... résultat j’ai cramé un ampèremètre, j’ai fait exploser deux ou trois réactions et j’ai tâché ma blouse avec... du bleu de méthylène. Je jette un regard au miroir.J’ai du bleu de méthylène plein les mains et évidemment, je me suis frotté le visage. Pas que la blouse d’ailleurs.
- Vous ressemblez à un Schtroumpf ?

Elle me fait rire.

- Disons plutôt que vous pourriez me surnommer Barbe-Bleue sans que ça ne paraisse déplacé. Et sinon... vous ? Racontez-moi votre journée.

Elle rit, à son tour.

- Oh, assez banal. J'ai eu un entretien via vidéoconfrence avec mon père, qui me hurlaitt dessus parce que j'ai testé la dernière arme crée. Une sorte de gaz qui anihile toute sensation...mais l'effet se dissipe comme prévu....la routine.
- Réaction normale d'un papa. Vous n’avez pas des volontaires, ou des bénévoles, enfin rémunérés ?
- Je tiens à savoir...enfin...je crée des armes qui peuvent détruire des vies, c'est une responsabilité à assumer et je veux savoir quel mal je peux faire....cela ne me donne pas bonne conscience mais...je sais.

Je me tais un instant. Après tout, je crée aussi des armes et je les testes aussi sur moi alors...

- Oui, je peux comprendre.

Je me sens con. Con de pas savoir la rassurer ou...

- Ce n'est pas très...enfin...c'est pas très plaisant à imaginer je crois...je...

Imaginer ? Je n’y ait pas pensé. Je lui dit doucement, presque... tendre ?

- Vous en faites pas, c'est pas grave. et puis... Allez, souriez. Je veux vous entendre sourire. j'vais croire que je vous déprime sinon.
- Vous ne me déprimez pas, je vous rassure?
- Pas vraiment. C'était un tout petit sourire. Allez, imaginez-moi couvert de bleu de méthylène, en blouse de chimiste, au milieu d'un labo dévasté.

Elle rit et ça me fait sourire. J’aime bien quand elle rit. J’aime bien son sourire... Voilà que je l’imagine en train de me sourire et... Merde Sasha !

- Et ça vous amuse de finir tout bleu....vous êtes pire que mon père.

Ça m’amuse ? Elle n’aurait pas été là, je me serais traité de tous les noms. Je suis tête en l’air et ça m’exaspère. Et ça m’exaspère de n’avoir rien fait de ma journée, à part des conneries... Mais quand je l’entends rire, je me fous de tout ça. Je lui réponds, tendre :

- Tant que ça vous amuse, vous...
- Moi... vous arrivez à me faire rire très facilement...je trouve cela très agréable d'ailleurs.

Je rougis. Je vais concurrencer les guirlandes de noël, à rougir comme une loupiote au milieu de mon visage tout bleu.

C'est plutôt... Le mot qui me vient en tête est « bon signe »- une bonne chose, je pense. Le rire vous va mieux que les pleurs. Quand vous riez, vous êtes... radieuse .

Et merde, je lui ait dit. Je sens les joues chauffer. Je m’appui contre ma paillasse carrelée de blanc.

- Merci.

Elle a eu un moment d’hésitation. Et merde, j’le savais que j’aurais dû la fermer, maintenant elle va croire que je la drague et va plus vouloir me... Attends... je crois que je la drague, enfin, qu’une partie de moi tente de la séduire alors que l’autre est prête a tomber dans les pommes. Ça me troue le cul, ça. Moi, Sasha Marcovic, je ... séduis une femme. Cette...femme.

- Je ne suis pas doué pour les compliments, hein...
- Bien au contraire,vos compliment semble sincère, ils n'en sont que plus apréciable et vous etes donc doué pour en faire Sasha...

J’ai un moment de flottement, dû à ma grande révélation. Ce que je peux être con, pour un savant, putain.

- ça me fait plaisir qu'ils vous touchent, alors.
-Vous ne rentrez jamais chez vous Sasha? A cette heure ci, vous êtes toujours dans votre labo....vous devriez vous reposer. Les grands esprits ne font que des bêtises quand ils sont fatigués.
- Eh bien...

Je me fais soudain l'impression d'être un scientifique miteux dans un appart miteux. Tellement moins classe qu'elle, je ne la mérite pas.

- En fait, chez moi, c'est ce labo, un frigo et un matelas... Voilà pourquoi je ne vous ferais pas l'affront de vous y...inviter...

En plus, ce labo est au QG de la Cible. Merde.

- Oh... vous êtes comme mon père. Sauf que quand je hausse la voix pour qu'il sorte de son labo, il le fait. Dois je hausse la voix pour vous en faire sortir ou bien j'use d'un stratagème plus...sournois. Je vous rappelle que vous me devez un diner Sasha...ce serait une bonne occasion de sortir de votre labo.

En fait, ça me rassure qu'elle... réagisse ainsi. J’me sens moins comme un pauvre con qui essaie de chopper. Non que ça soit mon envie, loin de là, c’est pas une vulgaire nana que je voudrais m’envoyer en boîte, non, c’est Atori, et je veux faire ça dans les formes. J’ai envie de dîner avec elle, de nouveau, j’ai envie de rire avec elle,de la faire rire et de la voir me sourire avec son regard si... Je m’égare.

- Hausser la voix? Je préfère le rendez-vous, Atori. J'aimerais beaucoup... vous revoir.
Pour vous remercier de ce dîner.


Non, juste comme ça. Mais c'est pas politiquement correct. Cela dit, au point ou j'en suis...

- C’est à vous de me dire quand et où?
- Je n'ai pas vos obligations, je suppose. Seriez-vous libre... disons jeudi? Dans trois jours?
- Je suis libre oui.
- Vous aimez la cuisine française?

Je lui ais promis de lui montrer la cuisine serbe, mais il ne doit pas y avoir un restau des Balkans dans cette foutue ville. Et je ne peux pas l’inviter chez moi. En plus, j’cuisine comme un pied. Donc restau français, c’est pas mal, c’est sympa, c’est dans mes moyens. J’ai trouvé un job d’assistant prof de chimie. Luka m’a pistonné, et pour le monde, j’habite chez lui.

- J'adore!
- Eh bien, retrouvons-nous devant ce petit restaurant, le Vertbois, rue de Salzbourg. A moins que vous ne préfereriez que je vienne vous chercher avec ma mobylette?

Je ris, c'est si simple avec elle. Enfin, tellement plus simple qu'avec n'importe qui d'autre

- Je ne crois pas que Sato, mon garde du corps soit ravi que je monte sur une mobylette, il m'emmèneras au restaurant mais si vous tenez réellement à venir me chercher, vous pouvez laisser votre mobylette à la maison et nous irions avec ma voiture. Nous pourrons ainsi passer un peu plus de temps ensemble.
- Je suis tenté. Même si j'aurais... préféré que nous soyons seuls. Et v’la que je re re re rougit. Enfin ce n'est pas contre votre garde du corps, je comprends parfaitement qu'une femme comme vous se doit d'être protégée, mais...
- Les ordres de père ne se discutent malheureusement pas Sasha, mais Sato sait se faire discret, il conduira tout simplement et nous n'aurons pas à nous déranger de sa présence, je puis vous le promettre.

Je me tais un peu gêné. Je crois que j'ai mal formulé ma phrase ou...

- Je suis désolé, je ne voulais pas... Bref passons. Si je réserve pour 20h, cela vous convient?
- Ce sera parfait. Et ne vous inquiétez pas, nous pourrons nous échapper si jamais Sato est trop présent, j'ai mes techniues e fuit.
- Nous échapper? La PDG d'une grande firme qui prends le large? Je préfère vous voir dans cet état d'esprit!
- Je prendrais volontier le large en votre compagnie en tous les cas

Ais-je bien entendu? Je n'arrive pas à savoir si elle a dit ce qu'elle a dit ou si c'est mon cerveau qui prends ses rêves pour une réalité. Un petit silence s'installe, et je finit par répondre doucement:

- Je... moi... Vous me... J'en suis ravi. Vraiment.
- Je vous dis donc à bientot Sasha?
- Absolument.

Je souris et écrit à la craie sur mon grand tableau noir le lieu et l'heure du rendez-vous. Faudra juste que Julianne ne passe pas avant que je l'efface.

- Bien...

En pleine contemplation de ce message écrit à la craie violette entre deux équation, j'hésite à raccrocher. J'aime lui parler.

- Nous nous voyons donc jeudi... *Si je ne rappelle pas avant...*

- Jeudi oui...à quelle heure?

Qu'est-ce que je pourrais rajouter sans passer pour un mec lourd?

- Hmm si je viens vers 19h, ça vous conviendrait? J'y pense, je ne sais même pas ou elle habite...Oh et... je n'ai pas votre... adresse. Enfin si je viens chez vous et que... nous allons au restaurant ensemble
- ça me va...au 17 rue des cerisiers quartier des jasmins.
- J'y serais... Atori.
- Moi aussi...


Je ris doucement. Bon Dieu, ça ne te ressemble pas de réagir comme ça. Pas de ma faute, elle est adorable.

- Je l'espère
- Sasha, je dois vous laisser mon pére appelle pour les rapports, je vous dis à bientot!
- A bientot. Et ne travaillez pas trop tard, d'accord? Pour me faire plaisir.
- Je vous le promet ... à jeudi.

Elle raccroche après quelques secondes. Je regarde mon portable dont l'écran finit par s'éteindre.
A jeudi.
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