The E-Unit

Mercenaire le deuxième métier le plus vieux du monde.
Un métier de sang, de sueur et de guerre.
Nous l'avons choisi.

Le XXIème a démarré par des événements tragiques tels que la guerre au Kosovo, et l’attentat du 11 septembre 2001, suivit par la suite d’attentats en Europe et une peur grandissante du terrorisme international organisé et meurtrier visant des civils et non plus que des bâtiments administratifs. En 2001 toujours, le président américain Georges W. Bush a déclaré sa guerre contre le terrorisme et parti comme chacun le sait, à la poursuite du présumé chef d’Al Quaida, Oussama Ben Laden, dans les montagnes Afghanes. La guerre, voici le réel départ de ce nouveau siècle. Des guerres d’usures qui se sont enchaînées, globalisées. Dans un climat belligérant comme celui-ci, il est tout naturel que certaines entreprises, pourtant existantes depuis toujours, firent à nouveau entendre parler d’elles. Ces corporations, rarement bien vues par la masse citoyenne mais indispensables dans certains par les états pressés et désireux d’amener à bien des missions non reconnues par les gouvernements portent le nom de Para Military Corporation. Autrement dit, des organisations de mercenaires paramilitaires.

Dans l’extrême majorité des cas, ce n’est pas Monsieur tout le monde qui peut prétendre à ce poste. En effet, les effectifs de ces organisations sont des militaires ayant faits leur preuves par le passé, et qui dans leur sang portent le combat. Un mercenaire n’étant pas rattaché aux gouvernements outre le temps de leur contrat et leur accomplissement, les employés ne doivent pas porter en eux de jugements ou idéaux les empêchant de réaliser leur mission. Certes, un contrat peut être refusé, mais dès lors qu’il ne l’est pas, les opinions passe par la fenêtre jusqu’au parachèvement de la mission. Les implications et rôles des mercenaires sont cependant variés. Car au-delà de la simple utilisation comme force de frappe auxiliaire, ils peuvent être employés à la protection rapprochée de personnes officielles, de documents, escorte, récupération sensible, bref, toute opération militaire dans son spectre d’agissement le plus large, et qui ne peut être assumée par les uniformes réglementaires d’un état.

Nous sommes désormais en 2011, époque qui n’a guère changée depuis dix ans. Les conflits sont toujours là, et le besoin de mercenaires tout autant. Entre les conflits d’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Asie Nord-Est – ou il s’agit plus d’une tension constante qu’un conflit – il y a de quoi faire pour tous. Pour le groupe de mercenaire qui nous concerne plus particulièrement ; le groupe appelés « Expendables », ces faits ne font pas d’eux des exceptions. Ce groupe est actif depuis la guerre du Kosovo, et bien avant peut être. Sa notoriété parmi ses pairs c’est néanmoins acquise durant ce conflit et n’a cessé jusqu’à asseoir sa place parmi les meilleurs du métier. Les deux acteurs de cette résurrection de ce groupe combattants, vétéran de l’Agence, allié à un membre hors pair du Service de Renseignement Britannique, mènent depuis plus de dix ans, « ces combattants à vendre » au travers du globe pour des conflits et missions tous aussi dangereux, fous et richement payés les uns que les autres.

Nous voici en 2011 et l'"Expendable Unit", ne change rien à cette règle.